Voilà des années que nous rêvions d’un voyage exotique en février. Quel plaisir de faire une pause ensoleillée au milieu du long hiver champardennais ! Ce roadtrip au Yucatan en famille était l’escapade parfaite pour oublier la grisaille et le froid mais aussi pour se créer des souvenirs inoubliables. Avec ses plages de sable blanc, ses cénotes mystérieux, ses sites archéologiques et ses villes colorées, la péninsule du Yucatan offre une multitude d’expériences pour petits et grands. Suivez-nous sur les routes du Yucatan, découvrez notre itinéraire, nos coups de coeur, nos déceptions et nos meilleures astuces pour que vous aussi, un jour peut-être, puissiez planifier le voyage familial idéal dans cette magnifique région.
Pourquoi choisir d’aller au Yucatan ?
Pour sa richesse historique et culturelle
Le Yucatan abrite des sites archéologiques renommés comme Chichén Itzá (lire aussi « Visiter Chichen Itza avec un enfant« ), Uxmal ou encore Ek Balam. Ces sites offrent un aperçu passionnant de la civilisation maya.
L’autre facette culturelle du Yucatan à ne pas manquer : ses villes coloniales. Mérida, la capitale du Yucatán, mais aussi Valladolid ( lire aussi : Que voir à Valladolid) sont des villes coloniales authentiques et colorées pleines de charme, notamment grâce à leur architecture typique.
Pour ses paysages naturels
Le Yucatán est célèbre pour ses cénotes, ces piscines naturelles d’eau douce formées par des effondrements de grottes. Ce sont des endroits non seulement beaux mais également très recherchés pour se rafraîchir. (lire aussi « Les plus beaux Cenotes« )
La région offre également de nombreuses opportunités pour observer la faune et la flore locales, notamment dans les réserves naturelles comme la Réserve de la biosphère de Sian Ka’an et le Parc national de Celestún, célèbre pour ses flamants roses (plus de détails dans « Celestun, que voir que faire » ?).
Pour ses plages magnifiques
Les plages de sable blanc et les eaux turquoise de la côte du Yucatán, y compris celles de Playa del Carmen, Tulum, ou encore Celestun sont idéales pour la détente et les activités nautiques.
Pour ses activités familiales
Ce n’est pas notre tasse de thé, mais il faut savoir que sur la côté sud du Yucatan, des parcs comme Xcaret, Xel-Há ou encore Xplor (vous pouvez réserver vos billets pour le parc Xplor ici) permettent aux familles de passer des journées riches en émotions.
La région est bien aménagée pour les touristes. Chacun peut donc trouver des visites guidées ou des excursions adaptées à son centre d’intérêt pour explorer des sites naturels et/ou historiques.
Pour sa cuisine locale
La cuisine du Yucatán (comme la cuisine Mexicaine d’ailleurs) est délicieuse et variée, avec des plats typiques tels que les cochinita pibil, papadzules et sopa de lima. Les marchés locaux sont nombreux et permettent de découvrir de nombreux fruits et légumes méconnus en France. Dans de nombreux classements, la cuisine mexicaine arrive dans le top 3, ce n’est pas pour rien !
Pour son hospitalité et sa sécurité
La sécurité n’est généralement pas un point fort du Mexique. Mais le Yucatan est une exception. L’accueil y est chaleureux et la région est considérée comme sûre pour les touristes, avec de bonnes infrastructures touristiques. De très nombreuses personnes s’y rendent en famille avec des enfants, des bébés, aucun doute là-dessus, c’est une région tout à fait « safe ».
Où se trouve le Yucatan ? Comment aller au Yucatan ?
Le Yucatan se situe au Mexique.
Géographiquement, le Yucatan est le nom d’une péninsule du Mexique. Cette péninsule est administrativement découpée en 3 états : les États de Campeche, de Yucatán et de Quintana Roo.
Ce découpage administratif entraîne une particularité inattendue : l’heure locale dans l’Etat de Yucatan et de Quintana Roo n’est pas la même ! Ainsi, il y a une heure de décalage entre Cancun (Quintana Roo) et Valladolid (Yucatan) alors que les 2 villes se trouvent à 2 heures de voiture l’une de l’autre.
Il y a 8 heures de décalage horaire entre Paris et Valladolid. Pour Cancun, il y a 7 heures de décalage horaire.
Pour se rendre au Yucatan depuis la France, il faut prendre l’avion et le plus simple est d’atterrir à Cancun.
Il n’y a que Air Caraïbes et Air France qui proposent des vols directs Paris Cancun.
Pour les vols avec escale, vous pouvez tenter avec British Airways en passant par Londres mais aussi par des compagnies américaines. En effet, selon les périodes, les vols Miami-Cancun ou Nouvelles-Orléans-Cancun, sont nombreux et peuvent être financièrement intéressants. Par contre le temps de voyage sera souvent supérieur à 17 heures.
Quel itinéraire pour un séjour de 2 semaines en Yucatan en famille ?
Nous avons conçu notre itinéraire pour répondre à plusieurs critères :
- découvrir les sites archéologiques mayas majeurs du Yucatan
- profiter des plages les plus agréables de cette région du Mexique
- visiter les plus grandes villes du Yucatan
- éviter les zones les plus touristiques et les moins authentiques
Après de nombreuses recherches et diverses lectures, nous avons décidé de ne pas rester à Cancun ni de passer à Playa Del Carmen. En effet, Cancun, cette ville de presque 900.000 habitants, et Playa del Carmen ne sont que des immenses stations balnéaires où se succèdent des hôtels sans âme. Destinations prisées des étudiants américains pour leur spring break, il y règne une ambiance de fête permanente. Mais le bruit, le sur-tourisme, le manque d’authenticité, tout cela ne correspond pas à ce que l’on voulait voir et vivre et Yucatan.
Voici donc notre itinéraire :
- Jour 1 : vol Paris Cancun ; prise en main de la voiture de location ; nuit à Cancun
- Jour 2 : route vers Valladolid ; visite de la ville ; cenotes Zaci
- Jour 3 : cenotes X’keken Samula et Oxman
- Jour 4 : Chichen Itza, Ek Balam et cenote X’canché
- Jour 5 : direction Mérida ; arrêt à Izamal ; découverte du centre de Mérida
- Jour 6 : journée à Celestun ; sortie kayak dans la mangrove et flamands rose ; plage de Celestun ; musée maya de Mérida
- Jour 7 : route vers Bacalar ; arrêt à Uxmal ; installation à Bacalar
- Jour 8 : Bacalar, le fort et sortie voilier sur la lagune
- Jour 9 : Los Rapidos
- Jour 10 : route vers Tulum ; plage de Tulum et ruines de Tulum
- Jour 11 : Coba, plage d’Akumal
- Jour 12 : route vers Cancun ; retour voiture de location ; vol
- Jour 13 : arrivée à Paris
Où loger au Yucatan ?
Voici les logements où nous sommes restés et qui nous ont tout à fait convenu :
- Cancun : logement simple mais avec un bon petit déjeuner, pas trop loin de l’aéroport et avec un parking gratuit, le Wyndham Garden Cancun pour 110€ la nuit pour 3.
- Valladolid : hôtel de charme avec piscine, en plein centre ville, avec un très bon petit déjeuner inclus et un parking sécurisé : le Meson Del Marques pour 125€ la nuit pour 3.
- Merida : hôtel au bon rapport qualité/prix, avec un excellent emplacement dans une des rues principales de la ville tout en étant au calme, parking sécurisé, petit déjeuner inclus et jolie piscine, le Del Gobernador, 70€ la nuit pour 3.
- Bacalar : un hôtel fabuleux, au bord de l’eau, avec un excellent restaurant, un nombre de chambres limité et un petit déjeuner inclus aux petits oignons ! 220€ la nuit pour 3.
- Tulum : hôtel confortable avec piscine, un peu à l’écart de l’agitation de la ville, l’Amaka Calma à 90€ la nuit pour 3.
Notre roadtrip au jour le jour
Jour 1 : vol vers Cancun, voiture de location, hôtel
Le vol
Nous avons réservé plusieurs mois à l’avance un vol Air Caraïbes Paris Cancun.
Comme d’habitude, nous laissons notre Berlingo dans un parking d’hôtel par le biais de OnePark (remise spéciale de 10% sur les parkings sécurises OnePark ici). Un peu de tramway et nous voilà à l’aéroport. Petite surprise, c’est en fait French Bee qui opère le vol. Néanmoins, même avion et mêmes prestations et à part quelques secousses qui stressent Numéro 3, tout se passe bien.
Argent liquide
A l’arrivée à Cancun, il nous faut récupérer un peu de pesos mexicains. On fait donc la queue quelques minutes pour changer environ 55 EUR en 1000 MXN. Nous ne sommes en effet pas sûrs de pouvoir tout payer par carte et nous devons rapidement trouver une supérette pour acheter une carte SIM. Sans carte SIM, pas de GPS ; pas de GPS = impossible de trouver l’hôtel !
Sortie aéroport et voiture de location
Malgré la fatigue du vol, nous identifions rapidement la personne qui nous attend pour nous emmener à l’agence de location de voiture.
Nous avons loué notre voiture via TouraCancun. C’est en effet l’agence qui nous a apporté le plus de garanties et de sécurité pour ce roadtrip. C’est toujours délicat de réserver une voiture dans un pays où on ne maîtrise pas parfaitement la langue. Avec TouraCancun, pas de soucis, la réservation se passe en français et il y a des interlocuteurs français en cas de soucis sur place.
D’autre part, ce site propose 0 franchise pour toutes les locations, le kilométrage illimité, les assurances incluses, l’assistance anti-corruption 24/24 (rassurante car la police locale est malheureusement connue pour des comportements peu avouables quand ils arrêtent des touristes), 2ème conducteur gratuit, 0 frais caché (contrairement à la plupart des agences de location locales).
Plusieurs semaines avant le départ, nous avons loué un Nissan March boîte auto et climatisation pour 43€ par jour.
Finalement, on nous a fourni une Changan Alsvin, un modèle plus gros que celui prévu, une petite berline plutôt qu’une citadine. On apprécie surtout la caméra/radar de recul, une option intéressante quand on n’a pas l’habitude du gabarit d’une voiture.
Où acheter une carte SIM 3g/4g/5g pour son téléphone ?
On a choisi d’acheter une carte SIM pour 2. Deux solutions s’offrent à vous :
- à l’arrache comme nous ; sortir de l’agence de location, rouler au petit bonheur la chance et espérer tomber rapidement sur une supérette Oxxo dans laquelle on peut acheter des cartes sim. Prendre une carte oxocel 300 (300 pesos mex = 17€) nous a suffi pour notre séjour de quasi 2 semaines. Numéro 3 a appris par coeur la phrase magique : una oxxo cel trescientos por favor et nous avons obtenu la fameuse carte. N’oubliez pas une épingle pour sortir votre carte sim française ! La mise en place est rapide et sans soucis, même si on ne parle pas espagnol
- assurer le coup en réservant à l’avance avec Holafly. Des cartes e-SIM qui proposent des données illimitées sur la durée de votre séjour en gardant le même numéro. C’est un peu plus cher mais les datas ne sont pas limitées et surtout vous pouvez l’installer juste avant de décoller ; dès que les roues de l’avion se pose sur le tarmac, vous avez internet ! Profitez de 5% de réduction en cliquant ici !
Une fois connectés sur la 4g mexicaine, nous entrons l’adresse de notre hôtel et roulons prudemment dans les rues de Cancun. Devant l’hôtel, un parking gratuit nous attend et nous nous écroulons à peine arrivés et installés dans la chambre.
Jour 2 : route vers Valladolid ; visite de Valladolid ; cenote Zaci
Réveil matinal et petit déjeuner
Le réveil est très… matinal ! En effet, Numéro est debout alors qu’il est 4 heures heure locale. Ca pique, merci le décalage horaire ! On attend pendant 3 longues heures l’ouverture du buffet du petit déjeuner en zappant sur les chaînes de TV mexicaines.
Le petit déjeuner est très sympa et une fois nos estomacs rassasiés, nous prenons la route de Valladolid.
La route entre Cancun et Valladolid
Il nous faut 2 heures pour rejoindre cette jolie ville authentique. On découvre les routes mexicaines, ces immenses lignes droites à travers une épaisse forêt. Bonne surprise, le goudron est de bonne qualité et la conduite des Mexicains est tout à fait « cool ».
Valladolid : arrivée à l’hôtel Meson Del Marques
Autre bonne surprise, nous circulons facilement dans Valladolid et garons la voiture sur le parking de notre hôtel. Il est encore trop tôt pour prendre possession de la chambre (il n’est que 9h15), nous décidons de découvrir le centre de la ville.
Centre-ville de Valladolid
Parque Principal Francisco Cantón Rosado
A peine sortis de l’hôtel, encore une bonne surprise, nous nous retrouvons directement sur la place principal et son parc appelé Parque Principal Francisco Cantón Rosado ou encore Zocalo.
Au centre se trouvent la fontaine et sa statue de la Mestiza qui représente la femme yucatèque, femme courageuse et symbole du mélange culturel maya et espagnol.
On se promène dans les rues adjacentes de la place. Quelques boutiques à touristes mais surtout des bâtiments et commerces authentiques. On est vraiment au coeur de la vie des Mexicains du Yucatan.
Impossible de manquer la jolie cathédrale mais nous y retournerons plus tard car elle n’est ouverte que le soir.
Le Palais Municipal
Si le côté Sud de la place centrale est occupé par la cathédrale, on retrouve le Palais Municipal sur le côté Est.
Quel parfait exemple de l’architecture coloniale espagnole !
On monte au 2ème étage pour profiter de la vue panoramique sur la place.
Il est environ 10h et nous prenons la direction du Cenote Zaci alors que midi approche.
Cenote Zaci
Après 10′ de marche depuis la place centrale de Valladolid, nous voici au Cenote Zaci.
Qu’est-ce qu’un Cenote ? Il s’agit d’une grotte calcaire, dont le toit s’est effondré et qui s’est ensuite remplie d’eau. C’est une des particularités du Yucatan.
Le Cenote Zaci est un très bel endroit où l’on peut nager, sauter, plonger, bronzer… Il s’agit d’un cenote semi-ouvert et bien aménagé. C’est, de plus, un des Cenotes les moins chers du Yucatan : 100 pesos l’entrée.
Pour tout savoir sur le cenote Zaci, consultez notre article « Visiter le Cenote Zaci ».
Quel plaisir de barboter dans cette eau fraîche alors que la température atteint déjà 30° ! Numéro 3 s’éclate à sauter d’à peu près partout. Nous sommes très peu nombreux.
Il y a beaucoup de Cenotes à voir autour de Valladolid. Vous pouvez trouver toutes les infos sur ces Cenotes en consultant notre article « Les plus beaux Cenotes autour de Valladolid« .
Marché local
Il est presque midi quand nous quittons le cenote Zaci. Elle suggère de se diriger vers le marché local où l’on pourrait sûrement trouver du street-food. On inscrit donc Mercado Municipal sur Gmaps et nous traversons un quartier plus populaire où l’on voit d’étonnantes boutiques comme ce dentiste.
Nous arrivons aux abords du marché qui sont très animés. C’est un marché couvert vivant et coloré. Il est partagé en plusieurs zones selon les produits vendus : viande, étoffes, fruits et légumes etc…
Un bon moyen de s’immerger dans la culture locale et de manger de vrais produits locaux.
Numéro 3 est émerveillé de tous ces fruits inconnus et Elle est un peu offusquée de voir toute cette viande exposée sur des étals à 35° sans vitrine réfrigérée.
Cela lui coupe un peu la faim, nous retournons donc vers la place principale afin de déposer nos affaires dans la chambre.
Nous traversons le restaurant du Meson Del Marques qui est renommé à Valladolid. Nous irons ce soir, pour ce midi, c’est toujours objectif street-food.
Street-food
Juste à côté de ce restaurant, à l’intersection de la 180 et la 295 (et oui, beaucoup de rues mexicaines sont, en tout cas au Yucatan, comme dans les villes américaines, des numéros), vous trouverez un genre de marché couvert appelé Mercado de Comida. Des tables et des chaises sont disposées au centre et tout autour, de petits stands proposent des plats variés.
Bon, on ne va pas se mentir, ce n’est pas foufou. C’est très simple et pas si bon marché que ça. Il faut aller commander soi-même, puis chercher les plats et débarrasser soi-même.
Ce serait à refaire, nous serions plutôt allés au Taqueria Rosario, au croisement de la 44ème et 180ème, à quelques minutes de là.
Avec le décalage horaire, nous sommes un peu fracassés après ce repas peu digeste. Heureusement, l’hôtel est vraiment sympa et nous faisons une pause sieste/piscine.
Visiter la cathédrale San Servacio
L’après-midi touche à sa fin et la cathédrale est enfin ouverte. Celle-ci fut construite au début de la colonisation au XVIème siècle, puis reconstruite au XVIIIe siècle. En français, il s’agit de la cathédrale Saint-Gervais.
On fait le tour pour observer son dôme blanc et puis on entre pour visiter l’intérieur.
Celui-ci est très sobre. Etonnant, voire remarquable, une statue de Jésus repose dans un cercueil de verre dans la partie bas-côté gauche.
Le soir tombe et nous marchons tranquillement dans le parc Principal Francisco Canton Rosado. Il y a beaucoup de monde, surtout des Mexicains. Ils ont terminé le travail et se retrouvent en famille pour manger des marquesitas, ces petites crêpes roulées comme un taco, remplies de cajeta, de lait concentré ou de confiture ou encore de chocolat. L’ambiance est bon enfant, les rires des enfants et les bavardages sont tout à coup de plus en plus couverts par des cris d’oiseaux. C’est incroyable le battage qu’ils font !
Comme prévu, nous dînons au restaurant Meson Del Marques. Bon choix ! C’est un lieu magnifique et le repas est excellent.
Il est temps d’aller se coucher. Demain, nous enchaînerons 3 cenotes.
Jour 3 : cenotes X’keken Samula et Oxman
Il est 5h30 quand nous ouvrons le yeux. Il faut attendre un petit peu avant l’ouverture du petit déjeuner. Pas grave, nous trions les photos de la veille. Le petit déjeuner est du même niveau que le dîner de la veille. C’est du local et c’est bon.
Nous entrons les noms des 3 cenotes que nous souhaitons découvrir aujourd’hui dans le GPS. Direction cenotes X’Keken et Samula (quelques centaines de mètres seulement les séparent) et cenote Oxman.
Lisez notre article complet sur le Cenote Oxman pour tous les détails sur cette très belle visite de ce Cenote situé au coeur d’une hacienda.
Après ces 2 visites, nous prenons le temps d’un petit moment de détente au bord de la piscine de l’hôtel et retournons dîner au restaurant de l’hôtel.
Jour 4 : Chichen Itza, cenote X’Canché et Ek Balam
Les effets du décalage horaire commencent à s’estomper et nous constatons avec soulagement qu’il est 6 heures quand nous nous réveillons. Le petit déjeuner est toujours aussi bon et nous nous empressons de nous préparer car cette dernière journée à Valladolid est chargée.
Chichen Itza
La route est très simple et presque toute droite de notre hôtel au Chichen Itza. 45 minutes plus tard, nous voici au parking d’une des 7 merveilles du monde.
La zone archéologique de Chichén Itzá, où se trouvent les ruines de l’Empire Maya les plus connues du Mexique, est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
On vous recommande, pour bien comprendre la grandeur de ce site et comment fonctionnait la société Maya, de suivre une visite guidée.
Le bâtiment le plus connu et le plus emblématique du Chichen Itza est la fameuse Pyramide de Kukulkan (aussi appelée El Castillo). Non loin de là, un grand espace abritait le Grand terrain de jeu de balle.
Le Groupe des Mille Colonnes se trouve de l’autre côté de la Pyramide principale. Il débouche sur un endroit plus « nature » et exotique.
Perpendiculairement à cet axe, après avoir traversé une longue succession d’étals de vendeurs de souvenirs de plus ou moins bonne qualité, on arrive au Cenote Sagrado, grand puits naturel qui servait également de lieu religieux, notamment pour les fameux sacrifices.
Un site archéologique très riche que nous avons pu visiter dans de bonnes conditions en arrivant tôt.
Pour connaître tous les détails de notre visite, lisez visiter Chichen Itza avec un enfant
Les bus arrivent à la queue-leu-leu et on comprend qu’on a bien fait d’arriver avant 9h. Il est presque midi et nous nous dirigeons vers un autre site archéologique majeur, Ek Balam.
Cenote X’Canché
Nous arrivons sur le parking d’Ek Balam et voyons une flèche qui indique la direction d’un Cenote. Après 3 heures de visite et une heure de voiture, une bonne baignade nous fera en effet du bien !
On suit donc un chemin blanc pendant quelques minutes pour profiter d’abord d’une baignade rafraîchissante au Cenote X’Canché.
C’est un endroit magnifique, nous l’avons même, à la fin du séjour, élu plus beau Cenote du Yucatan ! (3 votes sur votes, résultats déposés chez Mme Rodriguez, huissier de justice)
Le lieu est exceptionnel et nous aurions pu y rester des heures. Sauts, tyrolienne, plongeon, nage, bronzette, on peut tout y faire dans un cadre idyllique. On y a même mangé en sortant !
Ek Balam
Cette ancienne cité maya est beaucoup moins visitée que Chichen Itza mais nous avons préféré Ek Balam au Chichen Itza.
Une fois sortis du parking du Cenote X’Canché, nous reprenons le chemin blanc en sens inverse.
L’entrée d’Ek Balam coûte 556 pesos par adulte, soit 28€. Le prix nous a étonné, c’est la journée où les visites nous ont coûté le plus.
Numéro 3 n’était pas très motivé pour se lancer dans une visite archéologique en plein après-midi sous la chaleur. On annonce avec un détachement feint que Ek Balam veut dire « jaguar noir » et que la pyramide d’Ek Balam est plus haute que celle de Chichen Itza mais qu’en plus, il parait qu’on peut y monter. Le petit garçon mord à l’hameçon et rentre avec entrain.
Le nombre de visiteurs est beaucoup moins important ici, c’est agréable de déambuler sans avoir à se soucier des groupes de touristes, on se sent libres !
Numéro 3 peut courir un peu partout sans gêner les autres visiteurs.
Proche de l’entrée, le passage voûté fait son effet.
L’Acropole, sorte de pyramide, apparaît enfin. Il est très impressionnant et on peut effectivement monter à son sommet.
Les marches sont très hautes et raides. D’ailleurs, on croise des personnes qui descendent, enfin qui essaient de descendent en « marche arrière » ou sur les fesses !
Du sommet, la forêt à perte de vue ! C’est là qu’on réalise que le Yucatan est très plat.
Le reste du site avec ses temples, forteresse, ruines mayas est grandiose et comme il est entouré d’une végétation variée et parfois dense, c’est une visite passionnante.
N’hésitez pas à prendre un guide à l’entrée d’Ek Balam car il y a beaucoup de choses à apprendre de cette visite.
Il est temps de rentrer à l’hôtel pour une dernière soirée sur Valladolid.
Demain, nous partons pour Mérida.
Jour 5 : direction Mérida ; visite d’Izamal ; découverte du centre de Mérida
Route jusqu’à Izamal
Nous dégustons notre dernier mais excellent petit déjeuner à Valladolid, remballons nos bagages dans notre voiture et prenons la direction de Mérida.
Notre route entre Cancun et Valladolid avait été très monotone et partiellement payante. Cette fois-ci, nous indiquons donc sur Gmaps que notre itinéraire doit éviter les autoroutes et péages.
Ironiquement, la route reste monotone. Comme presque partout au Yucatan, il s’agit de grandes tranchées dans une forêt épaisse. Néanmoins, nous traversons quelques petits villages. Le charme opère immédiatement. Petites maisons colorées, places animées contrastent avec quelques cabanes rudimentaires.
Par contre, nous devons être particulièrement vigilants car des ralentisseurs très hauts sont parsemés, notamment à l’entrée et à la sortie des villages mais pas que. Même en les franchissant à 20km/h en 1ère, on met les amortisseurs à rude épreuve ! On n’ose à peine imaginer l’état de la voiture si, à cause d’un moment d’inattention, on arrivait à 50km/h dessus…
Izamal
Cette petite ville est célèbre pour la couleur de ces bâtiments. En effet, à Izamal, tout est jaune. Numéro nous dit « C’est le pays de Monsieur Heureux ici ! » Voir l’image ci-dessous si vous n’avez pas la réf !
Bon, tout est jaune, c’est un peu exagéré. Il s’agit surtout des bâtiments du centre-ville de style colonial de cette localité de 15000 habitants. Néanmoins, c’est assez original et plutôt beau.
On se gare assez facilement, à 2′ du Monastère Saint Antoine de Padoue, un des 3 principaux lieux à voir à Izamal.
Monastère Saint Antoine de Padoue
L’entrée dans l’enceinte du monastère est gratuite. Il suffit de monter quelques marches pour découvrir l’atrium (cour entourée de portiques sur au moins trois côtés et située devant l’entrée d’un édifice religieux) qui mesure 7800 m2 et serait le 2ème le plus grand au monde après celui de Saint-Pierre de Rome.
On fait le tour sous les arcades, on est bien à l’ombre ! Devant l’entrée qui est fermée (pour travaux ?), une statue de Jean-Paul II rappelle la visite du Pape en 1993.
On lit souvent que c’est pour redonner un coup de neuf à la ville avant la venue du Pape que les bâtiments seraient jaunes. On a pu entendre aussi que c’était pour lutter contre les moustiques. Ou encore que c’est une référence maya au maïs (plante sacrée pour eux). Quoi qu’il en soit, le jaune et le blanc sont les couleurs officielles d’Izamal.
La place Zamna – Plaza Izamal
Adossée au monastère, cette grande place est le 2ème lieu à voir à Izamal. Il y a évidemment le classique nom de la ville en grosses lettres colorées mais surtout des petites boutiques typiques à découvrir en parcourant les arcades qui cernent cette place.
Par contre, toujours triste de voir ces nombreuses calèches tirées par des chevaux maigres qui attendent en plein soleil.
La pyramide de Kinich Kakmo
Nous nous dirigeons ensuite vers le 3ème « spot » les plus intéressants d’Izamal, sa grande pyramide. Nous suivons la calle 29 puis la 27, des petits panneaux nous guident vers la fameuse pyramide.
Il s’agit de la 3ème pyramide que nous visitons au Yucatan, et à chaque fois, il s’agit de la plus haute de la région ! Il paraît qu’elle fait 34 mètres, et donc plus haute que celle de Chichen Itza et que celle d’Ek Balam. Pour avoir gravi les pyramides d’Izamal et d’Ek Balam, on a un peu de mal à croire que celle de la ville jaune est la plus haute mais bon…
Quoi qu’il en soit, Numéro 3 est très content de pouvoir y grimper. Il fait la course avec un autre enfant, redescend triomphant, remonte avec nous en trépignant puis redescend encore sans même avoir jeté un oeil à la vue panoramique obtenue au sommet. Certes celle-ci n’est pas aussi impressionnante que celle d’Ek Balam.
Nous quittons le site de cette pyramide et flânons un peu dans les ruelles de cette sympathique ville coloniale.
Nous avons passé 2 heures à Izamal et nous reprenons la route pour rejoindre Mérida.
Mérida – notre hôtel et vers le centre-ville
Arrivée à notre hôtel
Il nous faut une heure de voiture pour arriver à Mérida. Si la circulation à Valladolid était étonnamment fluide pour une ville de 50.000 habitants, le trafic est plus dense à Mérida, qui compte 900.000 habitants.
Alors qu’il nous reste 20′ de route pour rejoindre notre hôtel, les voies s’élargissent et la circulation se ralentit. Des panneaux publicitaires font leur apparition.
Une fois au centre-ville, la circulation est plus dense et beaucoup de rues sont à sens unique. On a un peu l’impression de tourner en rond mais on arrive finalement à notre hôtel, le Del Gobernador. La façade est magnifique, il est au coeur d’un quartier typiquement colonial mais calme.
Celui-ci est situé à 10′ à pied de la place centrale et possède un garage sécurisé, situé à 200m de là. Il est vraiment chouette avec une belle piscine. Attention, ne prenez pas les chambres les moins chères car elles sont borgnes. Sinon rien à redire pour le prix.
Découverte du centre-ville de Mérida
Après avoir déposé les affaires, on part à la découverte du centre-ville. En face de l’hôtel, il y a d’autres belles façades et de bons restos. Pratique.
La ville est plus cosmopolite que Valladolid. Probablement parce qu’il y a plus de touristes.
Après 10 minutes de marche, on atteint le Centro Histórico et on découvre la vaste et agréablement ombragée Plaza Grande.
Elle ressemble à la place centrale de Valladolid, en plus grande. Beaucoup de promeneurs, de beaux monuments religieux ou historiques tout autour, des locaux qui proposent des sorties, des boutiques et des concerts traditionnels gratuits pour promouvoir leur culture.
Mérida – Centro Historico, le centre-ville
Une fois sur Plaza Grande, nous faisons face à la cathédrale de Mérida. Elle est dédiée à Ildefonse de Tolède, un archevêque espagnol qui ne date pas d’hier. Construite de 1562 à 1598, c’est la plus ancienne du Mexique et l’une des plus anciennes du continent américain.
Exactement comme à Valladolid, elle n’est ouverte que le soir.
Palacio de Gobierno
Sur le côté gauche de la place quand on fait face à la cathédrale se trouve le Palacio de Gobierno, le palais du gouverneur.
La cour intérieure est un très bel exemple d’architecture coloniale.
Mais surtout, il ne faut pas hésiter à entrer pour voir les magnifiques fresques qui retracent l’histoire – souvent tragique – des Mayas.
Des panneaux explicatifs en anglais et espagnol permettent de mieux comprendre comment les Mayas vivaient, les bases de leurs croyances, la conquête espagnole… Touchant et instructif.
Casa de Montejo
A l’opposé du Palais se trouve un autre bâtiment très connu à Mérida, la Casa (Maison) Montejo. Décrite comme un joyau historique et architectural, elle a été construite au XVIème siècle par le conquérant du Yucatán, Francisco de Montejo. Il s’agit de la seule maison de style de la Renaissance au Mexique. Des éléments de décoration issus des différentes périodes qui ont suivi la Renaissance ont été accumulés dans différentes pièces.
Cela vaut le coup d’oeil mais ce n’est pas foufou non plus, on ne va pas se mentir. Les amateurs de décoration ancienne (notamment ère victorienne) seront sûrement enchantés, de notre côté, cela ne nous a pas marqué plus que ça, contrairement aux fresques du palais du gouverneur.
Palacio Municipal
Sur le 4ème côté de cette place centrale se trouve l’hôtel de ville, le Palacio Municipal.
On peut monter à l’étage pour voir la place de haut.
Evidemment, en sortant, on ne peut éviter les fameuses grosses lettres colorées composant le nom MERIDA sur lesquelles Numéro 3 grimpe comme un petit singe.
Ce centre historique est riche et passionnant, n’hésitez pas à réserver une visite guidée pour en apprendre bien plus sur la ville et ses habitants.
Centre ville de Mérida
La place et ses monuments maintenant découverts, nous nous aventurons sur la Calle 60 qui permet de traverser le centre-ville de Mérida. Des immeubles assez classiques alternent avec de magnifiques bâtiments de style colonial.
On distingue des commerces beaucoup plus variés qu’à Valladolid : des boutiques de souvenirs bien sûr mais aussi des magasins de vêtements, des restaurants très divers… Ce centre-ville est très sympa.
Nous arrivons au Parque de la Maternidad. Une très belle statue se trouve au centre de cette placette. Celle-ci, faite en marbre, date de 1928 et est une réplique d’une statue d’André Lenoir se trouvant à Paris.
Non loin de là, en continuant sur cette même rue, nous arrivons au Parque de Santa Lucia. C’était un des buts de cette balade car près de la place centrale, un Mexicain nous avait indiqué qu’il fallait absolument aller dans ce parc Santa Lucia le soir car de nombreux concerts et autres festivités y sont organisées très régulièrement.
Nous repérons effectivement un genre d’amphithéâtre et des sièges, emplacement d’un spectacle à venir le soir-même. Ce qui retient davantage l’attention de Numéro 3, ce sont ces chaises géantes.
Ces chaises sont les chaises typiques du Yucatan que l’on trouve dans tous les parcs. On les appelle aussi les chaises des amoureux.
L’après-midi touche à sa fin et nous décidons de passer un petit peu de temps à la piscine de l’hôtel avant le repas du soir.
Soirée à Mérida
Rafraîchis et douchés, nous repartons de l’hôtel en quête d’un restaurant. A quelques mètres de l’hôtel, nous trouvons un excellent restaurant italien « La Sicilia Merida« . Des pizzas délicieuses, nous avons adoré cet endroit.
Après ce bon repas, nous marchons à nouveau en direction du centre-ville car nous voulons assister au spectacle traditionnel yucatèque annoncé. La nuit est tombée depuis et il fait bon. Il est très agréable de marcher dans Mérida en soirée. Ca nous fait penser à l’Andalousie le soir. On se sent en sécurité, il y a du monde sans que ce soit trop, beaucoup de commerces sont ouverts, il y a beaucoup moins de circulation, l’ambiance est bon enfant, bref on se sent bien.
En route, nous tombons par hasard sur ce lieu étonnant.
A l’intérieur, des statues en céramique magnifiques, des squelettes rigolos qui rappellent l’Etrange Noël de Mister Jack, sont exposées.
Après ce détour, nous arrivons Parque Santa Lucia où nous étions cet après-midi. Des chaises ont été installées et il y a déjà du monde qui attend le spectacle.
Mariachis et danseurs assurent le show pour ce spectacle délicieusement décalé et un peu désuet. On avoue que nous n’avons pas tenu tout le spectacle. Après 30′, nous sommes rentrés dans notre hôtel après cette belle journée de visite.
Jour 6 : journée à Celestun ; kayak, mangrove et flamands rose ; plage de Celestun ; musée maya de Mérida
Journée à Celestun
Après 5 jours sous le soleil ardent du Yucatan, nous sommes très tentés d’aller sur une plage pour passer une journée plus relax. Il se trouve que Mérida est à proximité de 3 localités où l’on trouve des plages : Sisal, Celestun et Progreso.
Après quelques recherches, nous décidons d’aller plutôt à Celestun car les plages nous y semblent plus belles.
Découverte de la mangrove et demi-journée plage, voici le programme en résumé. Pour tout savoir sur cette journée et sur Celestun, consultez notre article complet sur Celestun.
Après ces excellents moments passés à Celestun, nous nous arrêtons sur le retour à Mérida dans l’excellent Musée Maya.
Musée du monde Maya ; Mayan World Museum of Mérida
Situé au nord de Mérida, ce musée expose une collection de plus de 1 100 pièces qui permettent d’observer des textiles, des éléments religieux, des pièces et des objets et biens divers qui reflètent la vie quotidienne actuelle des Mayas.
Comme le précise le site internet du Musée : « Le Grand Musée du Monde Maya de Mérida est une institution dédiée à la diffusion, à la promotion et au renforcement de l’identité et de la culture mayas à travers des projets et des programmes qui favorisent la connaissance, la valorisation et l’appréciation du patrimoine et du patrimoine culturel historique des Mayas. »
A l’extérieur, le bâtiment est très moderne. Une fois l’entrée du musée passée, on découvre effectivement un grand nombre d’objets mais surtout des explications très complètes sur la vie passée et actuelle des Mayas.
Quatre thèmes autour de la civilisation maya sont principalement abordés :
- le territoire
- l’organisation sociale
- la vision du monde
- le langage
La visite est très intéressante mais attention, les panneaux sont en espagnol ou en anglais uniquement.
Dernière soirée à Mérida
Spectacle son et lumière sur la cathédrale
A 20h, un spectacle son et lumière est diffusé sur la façade de la cathédrale qui évoque, en espagnol, la culture maya et la colonisation des Espagnols.
Un beau moment dans la (relative) fraîcheur de la soirée.
Demain, nous aurons une longue journée de route vers Bacalar heureusement ponctuée par une visite à Uxmal qui s’annonce très prometteuse.
Idées d’activités au départ de Mérida :
- Excursion à Sisal et Celestun (plages et flamants rose)
- Excursion au musée des météorites et au sentier du Jurassique
Jour 7 : route vers Bacalar ; arrêt à Uxmal ; installation à Bacalar
Mérida – Bacalar
350km nous séparent de Bacalar, la future étape de notre roadtrip mais nous avons prévu un crochet dans la cité archéologique d’Uxmal, ce qui rallonge notre trajet d’environ 50km.
Uxmal
La ville maya d’Uxmal a été fondée vers l’an 700 et compta jusqu’à 25 000 habitants. Construits entre 700 et 1000, ses édifices sont disposés en fonction de données astronomiques.
Le nom d’Uxmal est d’origine maya et signifie «Trois-fois-construite».
L’entrée coûte 556 pesos mexicains, soit 28€ par adulte. Le site est ouvert de 9h à 17h.
Les principaux édifices du site à voir absolument sont :
- la pyramide du Devin ou du Magicien ;
- le quadrilatère des Nonnes ;
- le palais du Gouverneur ;
- la maison des Tortues dédiée au dieu de la pluie
A l’entrée, une carte aide à se repérer parmi ses constructions.
La pyramide du magicien
La pyramide du Magicien est le 1er édifice que l’on peut voir lors de la visite.
Elle culmine à 32m de haut. Mais ce qui surprend est la forme : arrondie plutôt que rectangulaire. Il faut en faire le tour par la droite pour s’en rendre compte.
Le quadrilatère des nonnes
Il s’agit en réalité d‘un palais gouvernemental composé de quatre édifices autour d’un patio de 65 × 45 m, chacun à des niveaux et avec des décorations variées.
La visite se poursuit par une passerelle.
On arrive alors au jeu de pelote.
Le jeu de pelote
Il se trouve entre le Quadrilatère des Nonnes au nord et le palais du gouverneur. Il est formé de deux blocs de murs massifs entre lesquels se déroulait le jeu sur une surface en forme de H couché. Un anneau en pierre est fixé au milieu de chaque mur.
Le Pigeonnier (El Palomar)
Ce bâtiment est ainsi appelé en raison du grand nombre d’ouvertures en forme de petites fenêtres sur la façade.
La Grande Pyramide
Cette pyramide mesure environ 80 mètres de longueur et 30 mètres de hauteur. Elle est donc moins haute que la pyramide du magicien et moins caractéristique.
Casa de Las Tortugas
Ce bâtiment n’a en soi rien d’extraordinaire mais il se trouve en hauteur sur une terrasse surplombant le site et permet une très belle vue sur son ensemble.
L’arbre ceiba
Une fois sur le sentier du retour, on arrive devant un arbre majestueux, le Ceiba. Il s’agit d’un arbre sacré pour les Mayas. Ses dimensions sont impressionnantes.
Nous quittons ce magnifique site Maya pour reprendre la route vers Bacalar.
Cette route dure 4h30 et nous sommes bien contents d’enfin arriver à notre hôtel de Bacalar.
Installation à Bacalar
L’accès n’est pas évident, il faut prendre un chemin caillouteux sur un bon kilomètre. Juste avant l’arrivée, une petit raidard met à mal notre voiture. Il faut prendre de l’élan sinon ça ne monte pas…
Mais une fois garés, la découverte des lieux nous redonne un immense sourire.
Au fur et à mesure que l’on descend les escaliers ombragés, la vue sur la lagune est de plus en plus incroyable.
Les installations sont simples mais efficaces. Numéro 3 crie qu’il a envie de pleurer tellement c’est beau !
Nous marchons sur le ponton complètement subjugués. Ca semble presque irréel.
On se laisse bercer par les hamacs et on tente une petite baignade. L’eau du lagon est à 28, c’est tellement agréable.
On découvre, en revenant vers les chambres que des kayaks sont à disposition. C’est simple, c’est juste le paradis !
La chambre est très bien avec vue sur le lagon. On est au top.
Le soir arrive. Cerise sur le gâteau (comme si cela était nécessaire), le restaurant est super bon.
Elle et Numéro décrètent qu’ils veulent habiter là et ne plus en bouger !
On se couche ravis. On va passer 3 nuits ici, ça va être magique.
Jour 8 : Bacalar, le fort, street-art et sortie voilier sur la lagune
Après une bonne nuit, une petite balade en kayak et un bon petit déjeuner, nous prenons la voiture pour aller découvrir Bacalar. Nous nous garons facilement près du fort de Bacalar.
Le fort de Bacalar
A l’extérieur
Nous faisons d’abord le tour du Fort. On voit quelques anciens canons et les épaisses murailles sur fond d’une magnifique eau turquoise.
D’un côté il y a le guichet pour acheter les billets d’entrée dans le fort et de l’autre, les habituelles lettres colorées.
On descend vers la lagune pour voir de près quelques établissements, souvent des restaurants, qui proposent des installations très appréciés par les locaux comme par les touristes au bord de la lagune : ponton, hamacs, balançoires, toboggans…
Un petit air de Maldives ou des Seychelles non ?
Nous retournons vers le Fort de Saint-Philippe et après quelques hésitations, nous prenons finalement des tickets pour y entrer.
A l’intérieur
Ce fort a été construit en 8 ans entre 1715 et 1733. Le but principal était de lutter contre les attaques incessantes des pirates, anglais et autres…
Depuis 1983, le Fort de Saint Philippe est transformé en musée.
On y retrouve de nombreuses informations sur le Fort mais aussi sur les dangers auxquels il a dû faire face pendant de nombreuses années. Des maquettes de navires mais aussi des armes d’époque sont exposées.
Mais le point fort de ce fort (hum), c’est sa vue sur la lagune de Bacalar.
Parfois, un iguane s’invite sur la photo !
Nous quittons le fort après avoir profité de ces beaux panoramas et en flânant dans les rues de cette localité, on remarque que le street-art y est très présent.
Balade street-art à Bacalar
On termine donc cette matinée en parcourant les rues à la recherche de fresques murales.
On en trouve facilement un peu partout, voici un florilège :
Sortie voilier sur la lagune
Après cette belle balade improvisée qui nous a permis de découvrir le « vrai » Bacalar en sortant des lieux les plus touristiques, nous prenons la direction de la sortie de la ville où nous avons rendez-vous pour une sortie en voilier.
Cette sortie en groupe restreint (nous étions 5 personnes sur le voilier), permet de faire une superbe balade sur la lagune, de voir un Cenote, l’île aux oiseaux, le canal des Pirates en alternant moments de navigation et baignades dans ces eaux turquoises.
Pensez à réserver votre sortie en voilier à l’avance ici.
Pour tout savoir sur cette sortie en voilier, consultez notre article « Excursion en voilier sur la lagune de Bacalar« .
Nous rentrons ravis et gavés de soleil. Une soirée tranquille dans le cadre idyllique de notre hôtel nous attend.
Jour 9 : Lever de soleil en kayak et Los Rapidos
Lever de soleil sur la lagune
Au petit matin de ce 9ème jour, nous prenons les kayaks pour assister au lever du soleil sur la lagune de Bacalar. Il fait déjà 25° et nous pagayons tranquillement dans un silence absolu. Il n’y a que les clapotis de l’eau qui rythme notre progression.
Le ciel, encore teinté des nuances profondes de la nuit, commence à se parer de couleurs éclatantes. Des teintes de rose, d’or et de pourpre se mêlent, comme une aquarelle vivante. L’horizon, embrasé par la lumière naissante, promet une journée pleine de découvertes (enfin, on espère !).
Le lac, tel un miroir parfait renvoyant l’image du ciel en métamorphose, reste impassible.
Ca rend poète cette sortie en kayak!
Si vous n’avez pas de kayak ou que vous préférez faire le même genre de sortie en paddle, réservez une sortie lever de soleil en paddle à Bacalar ici.
Los Rapidos
Notre visite à Los Rapidos a été un des moments que nous avons préféré de tout le séjour. Certains vont dire que c’est touristique mais on s’y est bien amusés, on y a bien mangé, on a eu un temps idéal, bref une demi-journée simple et heureuse au coeur de la péninsule du Yucatan !
Les Rapidos se trouvent à environ 30 minutes de route de la ville de Bacalar. On emprunte la route principale qui longe la lagune et on suit les panneaux. Aucune difficulté pour se garer.
Retard à l’allumage
Nous arrivons juste avant 10h, quelques personnes sont déjà sur place. L’heure d’ouverture est normalement de 10h à 18h. 10h10, on est toujours à attendre que quelqu’un vienne ouvrir. La file d’attente commence à s’allonger et certains commencent à s’énerver. Numéro 3 propose de poser la question à un gars qui installe des choses mais n’ouvre pas « Porque no ouverturos ? ». Dubitatifs, nous laissons quelqu’un d’autre aller demander en vrai espagnol. La réponse est originale : il n’y a qu’une seule personne qui est capable de faire la caisse. Il faut l’attendre. Bref, après 15′ d’attente, la personne arrive sous les hourras des touristes plus ou moins patients.
L’entrée coûte 250 pesos mexicains par personne soit 12€.
Découverte du lieu
Nous voilà enfin à l’intérieur. C’est très bien aménagé et décoré. On s’y sent tout de suite bien. Chaises, tables, pontons, palmiers, espaces pour bronzer, restauration, tout est prévu.
Le principe de Los Rapidos est simple : se laisser porter par le courant en nageant, barbotant… Il suffit de longer le courant le long de passerelles en bois sur une centaine de mètres, puis de se mettre à l’eau, avec ou sans gilet de sauvetage.
Attention, le nom est trompeur, il s’agit d’un petit courant, rien de « rapide ». C’est agréable mais si vous imaginez des descentes de rapides comme dans des torrents, ce n’est pas du tout ça !
L’eau est à température idéale, c’est super agréable de se laisser porter dans ces eaux cristallines. Numéro 3 enchaîne les « descentes » avec bonheur. Il alterne avec quelques plongeons, puisqu’il a découvert un plongeoir parmi les nombreuses installations accessibles.
Pour remonter davantage le courant, on loue 2 kayaks. Cette sortie en bateau nous permet de découvrir d’autres endroits tout aussi magnifiques. On fait demi-tour et on se laisse porter par le courant tranquillou.
On repart plus cultivés également ! En effet, on apprend ce que sont les stromatolites : il s’agit d’êtres vivants très étonnants, des rochers vivants et grossissants depuis des millions d’années. Ceux-ci sont très fragiles, c’est pourquoi il faut éviter de marcher le long de ce courant.
On sort de l’eau vers 11h30, il commence à y avoir beaucoup de monde. On mange tôt pour ne pas se retrouver en même temps que tout le monde.
Cette petite vidéo vous donnera un aperçu de la beauté des lieux :
Conseils Pratiques
- Sécurité : Il est recommandé de porter un gilet de sauvetage, surtout pour les enfants et les nageurs moins expérimentés.
- Protéger l’Environnement : pour préserver cet écosystème fragile, il est essentiel d’éviter d’utiliser des produits chimiques comme les crèmes solaires non biodégradables (ou porter des maillots anti-UV) et ne pas marcher sur les stromatolites.
- Meilleur Moment pour Visiter : Les Rapidos sont généralement moins fréquentés tôt le matin ou en fin d’après-midi. Ces moments offrent également les meilleures conditions pour la lumière et la température.
Nous repartons ravis de cette activité où nous ne pensions rester qu’une petite heure. Par contre, si vous arrivez tard, vous serez peut-être déçus. En effet, quand il y a beaucoup de monde, c’est très désagréable car ça « bouchonne » sur les passerelles en bois qui sont étroites et dans l’eau.
Nous récupérons à l’hôtel pour une dernière soirée et dernière nuit dans ce petit paradis. Demain, nous quittons à regret Bacalar et sa région pour aller à Tulum.
Jour 10 : route vers Tulum ; plage de Tulum et ruines de Tulum
Il faut environ 2h40 de voiture pour rejoindre Tulum.
Rien de spécial à mentionner pour cette route, si ce n’est qu’il y a beaucoup de travaux. En effet, des constructions très imposantes sont en cours pour terminer le fameux train Maya.
Nous voilà donc sur la fameuse Riviera Maya.
Galères d’abord : distributeur et accès plage
Nous arrivons sur Tulum et nous commençons par enchaîner les galères. Tout d’abord, nous avons du mal à trouver un distributeur pour obtenir des pesos. Pas mal d’autres eux ne fournissent que des dollars.
Ensuite, une fois en possession de quelques pesos, nous avons des difficultés à accéder aux plages de Tulum. Ce qu’il faut savoir, c’est que toutes les plages sont privées et que trouver un accès « public » est bien compliqué. Nous nous retrouvons dans des bouchons car des policiers vérifient toutes les voitures qui arrivent sur l’axe parallèle aux plages. Nous vous conseillons d’accéder aux plages en vélo ou à pied car en voiture c’est vraiment compliqué. Sinon, il faut loger dans les grands complexes hôteliers qui donnent directement sur la plage, mais niveau prix c’est très élevé.
Plage de Tulum
Nous trouvons finalement un parking à proximité de ces grands hôtels et pouvons enfin accéder à la grande plage de Tulum.
Au loin, à gauche, on voit les ruines de Tulum.
Ce site archéologique est très populaire et nous essayons d’y accéder depuis la plage.
Nous grimpons donc en direction des ruines de Tulum et la vue sur la plage est très sympa.
Malheureusement, un garde nous demande de redescendre car l’heure est trop tardive. Si vous voulez visiter les ruines de Tulum, pensez à vous y rendre très tôt, la dernière entrée ayant lieu la plupart du temps à 15h30 !
Déçus, nous redescendons sur la plage et terminons l’après-midi sur cette très belle plage.
Nous nous rendons ensuite vers notre hôtel, propre et cosy, un peu à l’écart de la ville qui est plutôt bruyante avec ses nombreux touristes et sa large voie routière qui la traverse.
Nous avions donc choisi l’Amaka Calma à 90€ la nuit pour 3.
Demain, c’est déjà la dernière journée complète au Yucatan, que ça passe vite !
Jour 11 : Coba, plage d’Akumal
Pour cette journée, nous avons choisi d’alterner une fois encore visite d’un site archéologique et moments à la plage.
Le site archéologique de Coba
Où se trouve Coba ?
Ce site archéologique majeur se situe à 45′ de Tulum, en direction du nord.
Horaires, tarifs et conseils
Le site de Coba est ouvert de 8h à 17h.
L’endroit est de plus en plus populaire, ce qui entraîne le défilé de bus de plus en plus nombreux. Comme souvent, il est donc recommandé de venir tôt.
Il vous faudra débourser 190 pesos mexicains par personne (9.5€) pour l’entrée sans oublier les 110 pesos pour le parking (5.60€).
Prévoyez environ 2 heures pour la visite.
La superficie du site est importante et les distances à parcourir également. Il est possible de tout faire à pied mais il est recommandé et beaucoup plus sympa de le faire à vélo (100 pesos par personne soit un peu plus de 5€).
A prévoir :
- ne prenez pas de sandales ou de tongs ; prévoyez plutôt des baskets ou chaussures de randonnée
- anti-moustiques
- imperméable
- casquette et crème solaire
- à boire
- à noter qu’il est interdit de manger
- il n’y a des toilettes qu’à l’entrée
La visite du site archéologique de Coba
Nous sommes impatients de découvrir Coba car non seulement c’est un site d’une grande richesse mais en plus, il est « perdu » au milieu de la jungle et on peut le parcourir à vélo. Trois raisons pour se lever tôt et arriver sur place parmi les premiers.
On trouve une place facilement et nous ne faisons même pas la queue pour obtenir des billets.
Un plan nous permet d’avoir une vision globale du site ; il y a 3 « groupes » de bâtiments ou édifices nommés grupo Coba, grupo D et grupo Macanxoc.
On commence par le groupe Coba. C’est le groupe le plus important avec 43 structures, des stèles et un terrain de jeu de balle.
Le 1er monument que l’on peut voir est nommé église. Elle atteint 24 mètres de haut et a été construite entre 300 et 500 puis modifiée entre 1000 et 1450.
On suit discrètement un groupe avec un guide français jusqu’au terrain de jeu de balle.
A partir de là, il est possible de louer des vélos.
Location de vélos
Dans une petite cahute, un employé attend les futurs cyclistes en empochant la somme due pendant que d’autres vous proposent des vélos que vous devrez régler vous-mêmes. Ce ne sont que de vieux vélos alors mieux vaut prendre le temps de bien les tester avant de partir avec !
Pour les moins en jambes, vous pouvez vous offrir les services d’une personne qui vous transportera d’un groupe à l’autre sur des genres de tuk-tuk, sans moteur.
Une fois sur nos montures, on ne peut s’empêcher de cravacher d’un « spot » à l’autre. A chaque monument, on descend du vélo et on les gare dans les endroits prévus.
C’est vraiment très sympa d’alterner ces moments de bicyclette sur les sentiers au milieu de la jungle et l’observation des édifices et la lecture des pancartes explicatives (en espagnol et en anglais uniquement).
Après un petit peu moins de 2 heures de visite, nous sortons du site de Coba ravis. C’est vraiment une très belle visite et la possibilité de parcourir le site à vélo et un indéniable plus.
Plage d’Akumal et les tortues
Nous prenons la route en direction d’Akumal. Un petit goût de nostalgie nous saisit déjà car nous savons que pour rejoindre Akumal , nous nous dirigeons vers Cancun et l’aéroport du retour.
Une heure et dix minutes plus tard, nous voilà à Akumal. On se gare à proximité de la plage pour 100 pesos.
Tout est bien organisé. Une grande entrée (payante) qui donne l’accès à des douches et un casier.
Tout le monde se concentre sur la première partie de la plage, qui est néanmoins très jolie.
Des rabatteurs proposent des sorties organisées en kayak pour voir les fameuses tortues d’Akumal. On voit des groupes de touristes avec gilets de sauvetage barboter tous ensemble au-dessus de quelques (pauvres) tortues.
Un garde surveille en kayak pour que les gens ne fassent pas du snorkelling hors des visites organisées.
Ces attroupements ne nous attirent pas plus que ça. On marche pour s’éloigner un peu, on passe le panneau Akumal secrets. On se baigne tranquillement et là surprise, une anglaise nous dit « look, turtle ! ». Un petit plongeon en canard et on aperçoit effectivement une petite tortue qui grignote de l’herbe à quelques mètres de nous !
Après un bon moment de baignade et de jeux sur la plage, nous allons au snack installé sur la 1ère partie de la plage. On y mange très bien et la vue est plutôt sympa !
Jour 12 : route vers Cancun ; retour voiture de location ; vol vers Paris
Nous voilà rassasiés, douchés en cet fin d’après-midi. Il est temps de retourner sur Cancun et de rendre la voiture. Une navette nous emmène jusqu’à l’aéroport en suivant le chemin exactement inverse ou presque de ce que nous avons vécu il y a 12 jours.
Le vol se déroule de nuit et le lendemain, nous arrivons à Paris, fatigués mais heureux de ce magnifique séjour.
Bilan de notre roadtrip au Yucatan en famille
Que de beaux souvenirs accumulés lors de cette dizaine de jours au Mexique !
Ce roadtrip nous a permis de découvrir non seulement de sites archéologiques passionnants mais aussi des plages magnifiques ainsi que des villes dynamiques et authentiques.
Tout s’est déroulé pour le mieux et quasiment comme prévu.
Voici nos moments et nos lieux préférés :
- Bacalar
- Valladolid (après un bon repas au Meson Del Marques)
- les cenotes, notamment celui de X’Canché
- se promener dans les rues commerçantes de Mérida
- la plage de Celestun
- les sites archéologiques d’Uxmal et de Coba
- la plage d’Akumal (même sans tortues)
Ce qu’on a le moins aimé :
- Tulum
- les plages de Tulum
- l’ambiance à Chichen Itza
A lire également pour préparer son séjour au Yucatan en famille
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Budget détaillé d’un séjour au Yucatan en famille
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Un grand merci pour ce compte rendu détaillé et complet, agréable à lire et bien utile pour préparer notre propre séjour.