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Notre avis sur le triathlon de Gérardmer

 Le triathlon de Gérardmer est un monument, une légende des organisations sportives françaises. Depuis plus de 30 ans, 20000 personnes goûtent chaque année à l’ambiance exceptionnelle de cet évènement auquel participent plus de 3000 athlètes. Nous y étions inscrits pour 2020, édition reportée en septembre 2021. A cette expérience de 2021, s’ajoute celle de 2023. Voici notre avis complet sur le triathlon de Gérardmer.

Inscriptions

Le périple est long jusqu’à la ligne d’arrivée ! Et d’abord, il faut réussir à s’inscrire. Pas une mince affaire car les places se sont vendues en 20′ ! Oui, en 20 minutes, c’est sold out, la liste des inscrits est pleine. Et en 2022 pour 2023, c’était encore pire. Evidemment, on peut, en cours d’année, espérer réussir à racheter une place à un athlète qui se désiste. Mais le mieux c’est quand même d’avoir sa place au moment de l’ouverture des inscriptions. Pour cela, surveiller le site http://triathlondegerardmer.com/ pour connaître la date et l’heure (en général en octobre), munissez-vous de votre meilleure connexion, soyez prêts à l’heure pile et inscrivez-vous !

Astuce : utiliser Chrome avec les formulaires qui se remplissent automatiquement. C’est comme ça que j’ai été le 8ème à avoir mon dossard pour l’édition 2023. Clics répétés sur le lien à l’heure pile, une fois sur la page, il suffit ensuite de taper la 1ère lettre de son nom et Chrome remplit le nom prénom adresse postale numéro de téléphone. Un sacré gain de temps ! 

 

Les différentes épreuves du triathlon de Gérardmer

Le triathlon « découverte »

Pour les débutants ou pour ceux qui n’ont pas le temps de s’entraîner, il y a le format « découverte » :

  • 500m de natation
  • 20km de vélo avec 260m de dénivelé positif
  • 5km de course à pied

Attention toutefois, il s’agit d’un « découverte » difficile. Pourquoi ? Parce que le départ se fait en « mass start » avec 1200 inscrits. Vous partez donc tous ensemble d’une plage, avec une bouée à passer. Autant dire qu’il y a des bouchons à cette bouée si vous n’êtes pas un bon nageur. Pour un 1er triathlon, si vous avez un niveau de natation inférieur à 2’/100, ou si vous êtes sujet au stress, on vous conseille d’autres épreuves où le départ se fait par vagues (par exemple un départ femmes, un départ hommes), ça permet d’avoir une partie natation moins stressante.

Le triathlon « distance olympique »

Appelé aussi M, ce triathlon est exigeant sur la partie vélo qui propose un fort dénivelé avec la mythique montée de la Rayée. On dit que c’est le distance olympique le plus dur de France. On confirme, on n’a jamais fait un DO aussi dur !

  • 1500m de natation (mass start, 3 bouées à passer)
  • 40km de vélo avec 900m de dénivelé positif
  • 10km de course à pied

Le triathlon XL

Parmi toutes les courses organisées à Gérardmer, c’est l’épreuve la plus longue. Curieusement, cela correspond aux distances des épreuves L d’autres triathlons longue distance mais bon. S’adresse aux athlètes déjà rôdés avec un solide entraînement !

  • 2000m de natation
  • 93km de vélo avec 1900m de dénivelé positif
  • 21km de course à pied (semi-marathon)

 

Où loger pour participer au triathlon de Gérardmer ?

Le temps est forcément très incertain ; il s’agit des Vosges et du Grand Est ! On vous recommande de prendre un appartement ou un hôtel avec parking, proche du lac afin d’éviter de prendre la voiture et donc de galérer pour se garer.

Si vous y allez en famille, cet appartement pour 6 personnes est top : en plein centre, à côté de la boulangerie, parking gratuit, tout confort et avec une cuisine pour se faire une pasta party le samedi soir !

Si vous êtes 2, cet hôtel est également très bien placé et possède un parking. Le petit déjeuner est top !

En 2023, on a été optimistes et on a choisi le camping de Ramberchamp qui est au bord du lac. Le parc à vélo se trouve à moins de 10′ de là, à vélo. De même, les personnes qui accompagnent peuvent se rendre sur le site du triathlon en 15′ à pied. Très pratique pour ne pas avoir à gérer le parking. Coup de bol, il a fait un temps magnifique tout le week-end !

Par contre, attention à l’accès. L’entrée du camping se trouve sur le parcours course à pied, la route est donc inaccessible pendant une bonne partie de la journée de samedi et dimanche. Il faut arriver soit tôt, soit tard le samedi ou arriver le vendredi. Pour partir du camping, même topo, il faut partir soit avant le départ du M (13h30) soit après l’arrivée du M (16h30 en gros).

Points positifs du camping :

  • emplacements de taille correcte et souvent avec de l’ombre
  • accès au lac facile (petite plage pour nager ou faire du paddle)
  • utilisateurs respectueux (pas eu de bruit après 22h dans la nuit du samedi au dimanche)
  • route peu passante donc bruit de circulation réduit
  • proximité du point de départ

Points négatifs :

  • certains emplacements sont mal délimités
  • hygiène dans les sanitaires (odeur horrible, globalement très sale)

Le site de l’épreuve : le lac de Gérardmer

Il est difficile de se garer aux abords du lac, surtout qu’une grande place est occupée par la fête foraine.

Ce lac est d’origine glaciaire. Il est situé à 660m d’altitude. C’est le plus grand lac naturel des Vosges avec 155ha de surface.

En 2021 comme en 203, il fait beau et chaud. L’avantage quand on se trouve à cette altitude, il fait rarement trop chaud, donc là, on est super bien pour une épreuve sportive !

Découverte du lac et du site de l’épreuve

Le lac est entouré de montagnes, sauf du côté de la ville. On découvre d’abord le lieu de départ. Il s’agit d’une plage privée constituée de sable. L’endroit est plutôt étroit pour un départ à 1000 (2021) et encore pire pour 1200 (2023) !

A droite, le site du départ du triathlon de Gérardmer
A droite, le site du départ du triathlon de Gérardmer

On revient sur nos pas pour observer la taille impressionnante du parc à vélo et on suit ensuite le chemin du lac en direction du retrait des dossards (espace LAC).

La course XL est en train de se dérouler, on peut donc déjà goûter à l’ambiance incroyable ; speaker, musique, beaucoup de spectateurs qui ne sont pas avares d’encouragements, …

Une partie de la course à pied passe sur cette passerelle au milieu de l’eau, c’est vraiment superbe !

Un passage de la course à pied du triathlon de Gérardmer sur une passerelle en bois au milieu du lac !

Il y a une dizaine de stands commerciaux : combis à louer ou à acheter, produits nutritionnels, marques de vélo etc… De quoi voir du beau matos.

On passe à proximité de la ligne d’arrivée. On se voit déjà la passer demain ! Enfin on espère pouvoir la passer !

Dès qu’on s’éloigne du parcours et des stands, on retrouve le calme naturel du lac avec de beaux paysages.

Retrait des dossards

Le retrait des dossards s’effectue à l’espace LAC, un genre de grand gymnase. Avant d’y entrer, un panneau géant reprend l’intégralité des noms des inscrits. On peut y retrouver son numéro de dossard.

A l’intérieur, tout est fluide ; l’organisation est hyper rôdée. En 5′, on donne notre certificat médical, on récupère notre dossard, la brochure d’info et le petit cadeau bonus : un maillot vélo pour les inscrits sur le M, un sac à dos bien pratique pour les participants au S en 2021, des sacs aussi bien pour le S que pour le M en 2023.

 

Que voir à Gérardmer avant le triathlon ?

Une fois en possession de votre dossard, vous aurez peut-être envie de randonner pour atténuer le stress de l’épreuve à venir.

L’observatoire et la cascade de Mérelle

Plusieurs randos mènent à cet observatoire, selon le temps ou la force que vous voulez y laisser. Pour notre part, nous avons fait une bonne partie en voiture à travers une petite route qui grimpe sévèrement. Une fois garés, il restait 5 minutes de marche sur un petit sentier typique des Vosges : au milieu des sapins et sur un sol souple légèrement sablonneux parsemé de mousse et de rochers.

Au pied de la tour observatoire, on constate qu’elle est entièrement faite en bois.

On accède à son sommet par un escalier de 85 marches. Une fois en haut, on a une vue imprenable sur le lac et même les ballons des Vosges.

A noter qu’on ne peut monter qu’à 4 personnes à la fois, il vous faudra peut-être attendre votre tour…

Vers la cascade

On reprend le sentier vers le parking puis on cherche sur Gmaps dans quelle direction se trouve la cascade de Merelle. Une direction que l’on suit comme on peut ; le sentier descend vers un ruisseau et en le suivant, on trouve la fameuse cascade.

On revient sur nos pas et notre balade prend fin.

Demain sera un autre jour ; il y aura des efforts et des émotions au programme !

 

 

Le jour J : Le triathlon de Gérardmer

Elle sur le format découverte

6h15, il est l’heure de se lever. Ca pique un peu.

Tired Wake Up GIF

Petit déj et nous voilà partis pour rejoindre le lieu de départ. Premier coup de stress, on arrive un peu juste et à peine sortis de la voiture, on entend :

« Fermeture du parc à vélo dans 3 minutes ! »

Angry Buffy The Vampire Slayer GIF

Pas le temps de vérifier la pression des pneus, Elle saute sur le vélo avec son sac sur le dos et trace vers le parc à vélo. Ouf, elle y arrive dans les temps.

On se gare, Numéro 3 et moi et on rejoint le parc à vélo, pompe à la main. Mais Madame est déjà partie, on suit donc les derniers concurrents sur le déplacement du parc à vélo au départ de la natation. Celui-ci se se fait pieds nus et dure bien 5’. Si vous avez les pieds sensibles, pensez à prendre des tongs !

Attention donc aux horaires, le parc ferme 30′ avant le départ !

Le départ du S

On s’installe près de la plage (celle-ci étant non accessible aux spectateurs) et on entend l’ambiance monter progressivement jusqu’au départ. C’est assez impressionnant de voir ces quelques 1000 personnes se jeter à l’eau avec plus ou moins d’entrain !

Le groupe s’étire assez rapidement, tout juste le temps de rejoindre la sortie de l’eau que les premiers déboulent déjà.
Il y a tellement de monde que c’est difficile de se faire une place à la sortie de l’eau mais on peut quand même encourager Elle.
Un petit sprint et on est sur les 500 premiers mètres du circuit vélo. Numéro 3 hurle, sa maman souffle mais pédale avec entrain. La boucle fait 20km, on a le temps avant de la voir revenir et passer au running.
On arpente le parcours course à pied pour voir où se placer afin de la voir passer plusieurs fois.
L’ambiance est toujours au top, musique, spectateurs nombreux, le speaker accueille chaque finisher en criant son nom, c’est vraiment sympa.
Madame arrive bien éreintée mais heureuse !

Le triathlon de Gérardmer M

Natation

Je mange rapidement un petit repas à 3h du départ du M et on va se poser dans un bar en terrasse. Dès midi, je vais déposer le vélo. Je ressors avec la combi et le bonnet sous le bras, il fait trop chaud pour l’enfiler déjà. Je mets de vieilles chaussettes pour rejoindre le départ histoire (500m à faire sur  un genre de chemin blanc avec plein de petits cailloux) de ne pas avoir trop mal aux pieds, que je jette une fois là-bas. Il y a encore peu de participants, il est environ 12h45. J’enfile la combi à 13h. L’eau est à 18°, je prends mon temps pour entrer dans l’eau et m’échauffer. Celle-ci ne présente pas d’algues mais me semble très sombre dès qu’on s’éloigne du bord malgré le soleil. Il n’y pas de vagues, les conditions sont parfaites.
Well Done Ok GIF by funk
13h15, le speaker fait monter la température, la motivation est au top ! On est très serrés sur la plage, je suis tout à gauche et dès le départ, je m’écarte vers la gauche pour éviter d’être trop proches des autres. On était tellement serrés sur la ligne de départ qu’on se retrouve à nager à gauche toute, histoire que le groupe s’élargisse un peu ! Puis on reprend la direction de la 1ère bouée. A la 1ère bouée, ça se complique, tout le monde se resserre, on passe au ralenti. On se prend des coups, certains passent du crawl en brasse, bref c’est un peu la galère comme sur beaucoup de triathlons mais là la densité de concurrents ne fait que renforcer cette galère. Deux autres bouées à passer et puis c’est la dernière ligne droite d’environ 600m. 2’02/100 pour 1600m, pas de surprises pour moi.
Pour vous faire une idée, voyez la vidéo ci-dessous !

Le vélo

Le parcours vélo de ce triathlon de Gérardmer M démarre avec 500m de plat. Il faut en profiter, il n’y aura pas d’autres parties plates sur les 13km du parcours, à faire 3 fois. On tourne à droite direction la Rayée et là ça grimpe direct. Ça joue du dérailleur et très vite tout le monde est tout à gauche. Je n’étais pas très serein d’être en 36×30 mais ça passe ; tout en sachant que la bosse la plus dure est à venir après la Rayée.
L’ambiance est folle, ça porte c’est incroyable. A noter que les routes sont fermées à la circulation. Il y a un speaker dans la Rayée, du public tout le long (tant qu’on est dans Gérardmer), des cris, de la musique, des klaxons, de bruits de moteur, on se croirait dans un col hors catégorie du Tour de France ! Je double beaucoup de monde alors que la pente devient un peu moins forte, la route plus large. Les spectateurs se font rare. Les lacets serpentent entre les chalets et on arrive au ravito ; eau, fruits, gels, il y a tout ce qu’il faut.
La route devient de nouveau plus étroite, descend puis remonte brutalement pour la partie la plus difficile. Je suis encore tout à gauche à 6-7 km/h. Les spectateurs ont refait leur apparition et le coup de cul passe finalement vite. S’en suit une longue descente rapide. Un seul virage vraiment serré ; une petite pointe à 70 et on arrive à Gérardmer pour entamer le 2ème tour puis le 3ème.

La course à pied

Transition classique mais après 100m les sensations sont mauvaises sur la course à pied. Je galère, début de point de côté qui s’accentue avec la montée légère mais assez longue qui mène au 1er ravito, je paie mon manque d’endurance. Là je m’arrête, je bois 2 verres d’eau et mange un morceau de banane. Je repars, le point de côté est passé et je commence à prendre un rythme correct, du moins celui que je visais. L’arrivée sur le lac est un vrai bonheur, l’ambiance porte et aide à passer les maudites passerelles en bois qui font bien mal aux jambes !
Passage sous la ligne d’arrivée pour lancer le 2ème tour qui se passe globalement pas trop mal pour finir en 50’ pour 10,5km. L’arrivée est top, toujours la super ambiance, le speaker qui vous encourage et vous tape dans la main, c’est rien mais c’est sympa quoi ! Médaille de finisher, 260ème et quelques, bouteille d’eau et masque distribués à la sortie et voilà un peu plus de 3h d’efforts dans une ambiance survoltée qui sont passées à la vitesse de l’éclair.
En 2023, les limitations sanitaires n’ayant plus cours, il y a un vrai ravito à 100m de l’arrivée, principalement sucré.
Un triathlon à l’organisation sans faille, dans un cadre magnifique, on a adoré !
Notre vidéo spécial édition 2023

En bref, notre avis sur le triathlon de Gérardmer

Le triathlon de Gérardmer est un énorme évènement sportif, portés par des athlètes de tous niveaux, une ambiance unique, une organisation sans failles et un cadre superbe ! Les alentours valent le coup d’oeil, alors n’hésitez pas à partir tout le week-end pour découvrir cette superbe région. Sportivement, c’est un must-do !

Bémol spécial édition 2023

Cependant, on peut mettre un petit bémol et exprimer notre ressenti un peu plus négatif entre 2021 et 2023. En 2023, il semblerait qu’il y ait eu un peu plus de concurrents sur chaque épreuve. Cela s’est ressenti sur les épreuves, nous y reviendrons, mais aussi sur le site d’accueil. Beaucoup de monde, un sentiment d’oppression parfois, notamment à la fin des épreuves, quand beaucoup de concurrents traversent le salon des exposants. Un peu ambiance RER B à 18h… Le site serait-il sous dimensionné par rapport au nombre de visiteurs ?

Le mass start

Sur les épreuves, la tradition de Gérardmer, et également un de ses charmes , c’est le mass start. Tous les concurrents partent de la même plage au même moment. Cela permet d’assurer le spectacle. Mais quand on nage moyennement, il faut bien avouer que c’est stressant. Difficile de nager dans de bonnes conditions quand 1200 personnes sont dans l’eau, d’un départ sur une plage relativement étroite, d’autant plus que la 1ère bouée est assez proche. Bouchon, stress, coups… On voit à l’arrière pas mal de monde sur les canoës ou les paddles, récupérés par la sécurité. D’ailleurs la pauvre Elle en a fait les frais. Pourtant une bonne nageuse, un coup dans les lunettes l’a rendue groggy et elle n’a jamais pu repartir, encore sonnée par ce coup plusieurs minutes après être revenue sur la terre ferme. Finalement, à part le 1er tiers des concurrents, peu de monde arrive à bien nager.
Lors de la partie vélo, on retrouve les mêmes problèmes pour les concurrents qui sont en milieu de classement. Une forte densité d’athlètes, plus ou moins bien entraînés. Il faut slalomer dans les côtes, notamment dans la Rayée, particulièrement étroite, entre ceux qui sont partis trop vite et finissent à pied, ceux qui zigzaguent à 5 à l’heure. Le danger est réel quand les pros prennent un tour à ces personnes qui ne sont pas forcément à l’aise non plus dans les descentes. Une très grande différence de vitesse et une densité de vélos toujours importante… Pour la course à pied, pas de soucis.

Les épreuves kids

Si ces problèmes concernent les épreuves adultes, il en est de même sur les épreuves « kids ». Notre cher et méritant Numéro 3 a pris le départ du Mini tri kids. 150 gamins de 8 à 11 ans lancés sur une partie natation où la 1ère bouée était à 20m ! En gros, les 10 premiers sont passés tranquilles. Tous les autres ont bouchonné à la bouée. Faire du sur place au milieu de 100 autres gamins, quand tu nages moyen moyen et sans combi, chaud ! Heureusement, les bénévoles et les secours sont là. Un tapis est installé près de la bouée, les gamins sont sortis de l’eau à la force des bras, passent sur le tapis et ressautent dans l’eau. Bref, ça ne ressemblait pas à grand chose.

Quelle(s) solution(s) ?

Evidemment, on comprend bien qu’une société privée ait envie de faire du chiffre d’affaire. Que réduire le nombre de concurrents est compliqué ; tous les dossards sont déjà vendus en moins de 20 mn… Il faut penser à des solutions avec le même nombre de concurrents.

Les puristes ne seront peut-être pas d’accord, en disant qu’on veut édulcorer les épreuves mais pour des questions de plaisir de chacun et de sécurité, on peut améliorer les choses sans pour autant aseptiser ce triathlon.

Perso, voici les aménagements qui nous donneraient envie de revenir (évidemment cela n’engage que nous ! ) :

  • les inscriptions : une seule course possible par personne, une épreuve par jour d’inscription afin d’éviter la surcharge des serveurs
  • décaler le départ hommes / femmes de 15′ sur les épreuves adultes ; cela ne nuit pas à l’esprit de la course (contrairement au rolling-start), cela étire le peloton facilement et résoudrait les problèmes évoqués ci-dessus en rendant l’épreuve plus accessible à tous. Il ne faut pas oublier que le S est censé être un « découverte » !
  • diviser les groupes kids en 2 ; déjà, par exemple avec les mini tri kids, parce qu’entre 8 et 11 ans, y a un monde d’écart ! Ensuite parce que 150 gamins qui font du sur place après 20m de nage, on ne peut pas dire que cela donne très envie. En 2023, le start a été donné avec 10′ d’avance, les courses mini trikids durent moins de 15′, donc c’est tout à fait jouable de diviser l’épreuve en 2 groupes surtout avec les puces actuelles. Une course 8/9 ans et une 10/11 ans ?
  • éloigner les premières bouées des épreuves. En tirant une ligne droite en diagonale par rapport à la plage et non pile en face, il doit y avoir moyen de mettre la 1ère bouée plus loin pour chaque épreuve et ainsi limiter les bouchons, coups et moments de stress. Idem pour les courses kids, aller plus loin vers « le large » afin d’étirer le peloton. Par exemple 40m tout droit perpendiculaire à la plage, bouée, 20m parallèle à la plage, bouée 40m vers la plage

N’hésitez pas à commenter ci-dessous !

 

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Sitographie :

Le site officiel :  http://triathlondegerardmer.com/

La page FB : https://www.facebook.com/TriathlonDeGerardmer

 

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