Après avoir suivi la Vélodyssée de Pornic à La Rochelle, nous voilà de retour sur les pistes cyclables qui longent l’océan Atlantique pour aller, cette fois-ci, d’Arcachon à Saint-Jean-de-Luz. Matériel, organisation, parcours et visites, on vous raconte tout de cette aventure sur la Vélodyssée en famille !
Pourquoi se lancer sur la Vélodyssée ?
Cette escapade est un petit plus qu’un simple voyage à vélo : c’est une aventure accessible et riche en découvertes.
Tout d’abord, il s’agit d’une véloroute sécurisée et balisée. La Vélodyssée suit la côte atlantique sur plus de 1 200 km, de Roscoff en Bretagne à Hendaye au Pays basque. Elle emprunte majoritairement des pistes cyclables sécurisées, à l’écart de la circulation, parfaites pour les familles, les débutants ou les cyclotouristes expérimentés. Sur la portion Arcachon – Saint-Jean-de-Luz, nous n’avons emprunté des routes qu’à de rares occasions, surtout pour rejoindre les campings que nous avions réservés.
Ensuite, la Vélodyssée longe l’océan Atlantique et traverse des paysages variés : plages sauvages, dunes, forêts de pins, marais poitevins, ports ostréicoles… Un bain de nature constant, idéal pour se ressourcer.
Que l’on parte pour un week-end ou plusieurs semaines, la Vélodyssée se découpe facilement en tronçons. Chaque étape propose des hébergements, des services adaptés aux cyclistes, et de nombreuses attractions locales à découvrir.
De plus, le faible dénivelé global, les pistes sécurisées et les nombreux arrêts ludiques (plages, aquariums, petits trains, parcs naturels…) rendent cet itinéraire parfait pour un voyage à vélo avec des enfants.
Enfin, avec une sacoche et un guidon, on redécouvre le plaisir de voyager léger, d’être dehors, de s’arrêter où l’on veut, de vivre l’instant. Chaque journée devient une aventure.
L’itinéraire et l’organisation pour la Vélodyssée
Organisation générale du parcours
Lors de notre 1ère expérience sur la Vélodyssée, nous nous étions rendus compte qu’il fallait alterner une journée de « roulage », une journée de repos. Non seulement pour avoir plus de temps pour visiter les lieux, pour que Numéro 3 puisse se reposer (et nous aussi!), mais également pour passer moins de temps à monter/démonter notre matériel de camping.
Nous avons donc découpé le parcours entre Arcachon et Saint-Jean-de-Luz en étapes un peu plus longues (entre 40 et 60km contre 30 à 45km la dernière fois) mais avec une journée de repos à chaque fois.
Voici notre itinéraire et notre programme :
Trajet domicile Arcachon en voiture.
Jour 1 : Arcachon – Parentis 54km
Jour 2 : Repos et activités
Jour 3 : Parentis – Saint Julien-en-Born 59km
Jour 4 : Repos et activités
Jour 5 : Saint-Julien-en-Born – Messanges 52km
Jour 6 : Repos et activités
Jour 7 : Messanges – Saint-André-de-Seignanx 42km
Jour 8 : Repos et activités
Jour 9 : Saint-André-de-Seignanx – Saint-Jean-de-Luz 41km
Jour 10 : Repos et activités
Jour 11 : retour en train à Arcachon.
Pour chaque midi, nous avons prévu un lieu pour manger. Cela peut sembler anodin, mais sur certaines portions de la Vélodyssée dans les Landes, les distances entre les villages/stations balnéaires sont importantes. L’estomac des enfants étant souvent en mode on/off, il est préférable d’y songer avant de se retrouver à 10km de toute possibilité de repas sous un soleil de plomb !
Nous avons (enfin c’est ma frangine qui l’a fait, encore merci à elle) réservé tous les campings à l’avance. C’est impératif quand on suit la Vélodyssée en haute saison. Attention, dans beaucoup de campings, la direction refuse de réserver des emplacements pour 2 nuits seulement, privilégiant les semaines complètes. C’est pour cela qu’il est difficile de trouver des campings directement en bord de mer et que nous avons souvent dû loger à l’intérieur des terres.
Notre matériel
C’est probablement la question la plus épineuse quand on part en voyage à vélo en voiture, que faut-il emmener ? Comment s’organiser ? Voici comment nous avons fait.
Le trajet en voiture
Pour le trajet, nous avons un porte-vélos 3 vélos spécial vélos électriques. C’est le meilleur choix d’une part parce que nous avons un vélo électrique sur les 3 mais aussi parce que les écarts entre les vélos sont plus grands sur ce type de porte-vélos, ce qui est bien plus facile pour les transporter quand ils sont de tailles différentes.
La tente
Nous avons une tente 4 personnes Quechua, composée d’une chambre pour 4 personnes et d’une « entrée » où l’on peut stocker les sacoches et s’asseoir à 4. Elle a ses avantages et ses inconvénients : elle est spacieuse, permet d’être debout dedans, d’avoir un endroit où s’abriter s’il pleut. On peut y laisser toutes nos sacoches à l’abri. Le problème c’est qu’elle est assez lourde et qu’on met du temps à la monter/démonter.

Si vous souhaitez voyager plus léger, vous pouvez opter pour des tentes de type trek (comme celle-ci, peu encombrante une fois rangée et légère).
Une grande tente comme la nôtre permet d’emmener de vrais matelas gonflables.
Qui dit matériel de camping différent, dit aussi volume à transporter différent. Certains arrivent à partir 2 semaines avec seulement des sacoches. De notre côté, nous sommes 3 et nous ne faisons rien porter à Numéro 3 qui est encore petit. Il nous faut donc une carriole en plus des sacoches.
Nos vélos et leur chargement
Nous étions avec la frangine et le beau-frère pour cette aventure. Ils sont partis sur un matériel plus light que nous. Ma soeur a un vélo électrique Lapierre avec 2 sacoches avant, 2 sacoches arrières et pas mal de choses sur le porte-bagage. Mon beau-frère a un VTT Scott avec un porte-bagage sur lequel il entasse la tente et plein d’autres trucs. Ils ont fait le choix de la légèreté en ne prenant qu’une tente Decathlon 2 secondes (mais version fresh & black !).
Vélo 1
- mon vélo est un VTT avec lequel je tracte une carriole. Celle-ci est initialement conçue pour transporter 2 enfants. On a enlevé les assises pour la transformer en carriole de stockage de matériel.
- sur le porte-bagage arrière, il y a 2 sacoches étanches et un sac à dos.
- à l’avant il y a une petite sacoche de cadre qui permet d’avoir le portable en mode GPS
- sur le guidon, une grosse sacoche étanche pour le matériel de réparation
Dans la carriole, il y a :
- un matelas gonflable 2 personnes
- un matelas gonflable 1 personne
- le gonfleur de matelas
- 3 sacs de couchage
- la tente 4 personnes (sans les sardines et les arceaux)
- le réchaud à gaz (2 feux)
- le kit complet nécessaire de cuisine
- un petit ballon
Les sacoches étanches à l’arrière :
- jeux, livres, lampes de camping, adaptateur de camping, multiprises, rallonge 3 mètres
- trousse de toilettes, 3 serviettes
Dans le sac à dos :
- papiers, CB, documents ou brochures récoltées pendant le voyage, gourde filtrante Oko
La sacoche de cadre :
- les clés de la voiture, les clés des antivols
- le portable en mode GPS
Dans la sacoche de guidon :
- 1 mini pompe
- 1 chambre à air de chaque type (26″ pour le VTT, 27.5″ pour le VAE, 26″ pour le gravel)
- 1 petite sacoche kit de réparation
Vélo 2
« Elle » a pu effectuer cette partie de la Vélodyssée comme pour le tour de Bourgogne sur le VAE de sa maman.
- A l’arrière, elle a installé 2 grosses sacoches étanches
- Posées sur les sacoches, un sac de tente (avec les arceaux et sardines) et un sac à dos
- une sacoche de guidon
Dans les 2 grosses sacoches :
- tous les habits
La sacoche de guidon :
- les antivols, la crème solaire
Dans le sac à dos :
Vélo 3
Du haut de ses 10 ans, Numéro 3 a roulé sur un gravel de chez Décathlon.
Il porte un petit sac à dos pour ses livres et sa fidèle boite à histoires et à musique Yoto.
Il a également une sacoche de guidon dans laquelle il a le gel hydroalcoolique et quelques petits trésors qu’il recueille ici ou là.
Jours 1 et 2 : Arcachon – Parentis 54km

Garer la voiture
Comme nous sommes venus jusqu’à Arcachon en voiture, il nous faut la laisser quelque part. Nous décidons de la laisser à Gujan-Mestras où nos 2 comparses nous attendent après avoir passé quelques jours sur le Bassin d’Arcachon.
Près de la gare, il y a un parking gratuit qui nous semble plutôt sûr et pour lequel il n’y a pas besoin de disque.
Nous sortons tout notre matériel et nous voilà partis sur la Vélodyssée !
Dune du Pilat
Nous empruntons quelques petits passages qui tournicotent et sortons rapidement de Gujan-Mestras.
En approchant de la dune du Pilat, le parcours devient plus physique, avec une succession de montées et de descentes assez marquée.
On aperçoit la dune à de nombreuses reprises et on voit, à son sommet, la longue file de visiteurs. Il est 11h et il y a visiblement beaucoup de monde.
Nous sommes étonnés de voir des campings pousser comme des champignons le long de la route qui suit la dune du Pilat.
Biscarosse et son lac
Une fois cette portion passée, on traverse la forêt de pins avant d’arriver à Biscarosse. Après avoir longé un immense camping, nous faisons une pause pour le repas de midi au restaurant Les Petits Landais.
Nous reprenons les vélos, passons le long du lac de Biscarosse où de nombreux baigneurs sont installés.
Entre les deux lacs, (il y a un lac nord et un lac sud), nous tombons sur une jolie surprise : un petit ponton en bois qui enjambe un canal bordé d’arbres, avec quelques bateaux amarrés, offrant un cadre très paisible.
Parentis-en-Born
Après avoir longé une grande route pendant quelques kilomètres — une portion un peu moins agréable —, nous atteignons enfin Parentis-en-Born. Nous installons notre camp pour 2 jours au camping La Forêt Lahitte ; une belle découverte, avec une piscine agréable et peu fréquentée, parfait pour se détendre.
Repos et lac de Parentis
Le lendemain, nous avons partagé notre journée entre la piscine du camping et le lac de Parentis, où l’on peut pratiquer plusieurs activités nautiques. Même si l’endroit est animé, on a eu un peu de mal à comprendre pourquoi il attire autant de monde : le cadre est sympa, certes, mais sans être exceptionnel. Les gens préfèrent-ils un lac à l’océan, pourtant à moins de 10km de là ? Baignade moins « dangereuse » ? En tout cas, les alentours comptent une forte concentration de campings et autres villages vacances.
Jours 3 et 4 : Parentis – Saint-Julien en Born, 59 km
De Parentis à Mimizan
Après cette journée de repos, nous reprenons nos montures pour la plus grosse étape de cette aventure.
La piste cyclable est plate, en bord de route puis s’en suit un passage agréable près du lac d’Aureilhan.
A partir de Mimizan bourg, nous subissons une succession de montées et descentes dans la forêt puis arrivons à Mimizan plage.
Pour plus d’informations sur un séjour familial à Mimizan, consultez notre article spécial Mimizan.
Voilà déjà 33 km effectués sur les presque 60 prévus.
Nous garons les vélos et trouvons, dans une rue perpendiculaire à la rue principale, un resto sympa et bon, le Shaka Bar.
Nous nous marchons ensuite avec nos vélos jusqu’au bord de mer où nous les garons afin de pouvoir aller passer un petit moment sur la plage. Comme pour la plupart des plages des Landes, elle est juste immense ! Les vagues secouent bien sans être « too much » et il y a une zone de baignade surveillée (impératif d’y rester, les baïnes sévissent sur toutes les plages des Landes !).

De Mimizan à Saint-Julien-en-Born
Après cette pause bien agréable, nous chevauchons nos montures pour effectuer les 27 km qui nous séparent du camping de Saint-Julien-en-Born.
Le trajet jusque là est agréable, principalement en forêt. On est à quelques encablures de l’océan et quand les cigales sont plus calmes, on entend même les vagues !
L’occasion de faire voler le drone pour admirer le paysage depuis la piste.
Nous traversons Saint-Julien-en-Born et ses nombreux campings pour arriver au nôtre, nommé la Téouleyre. Il s’agit d’une aire naturelle très chouette. Les emplacement sont immenses, sous les pins. Il y a peu d’infrastructures, mais on s’y sent tout de suite bien.

Animaux, logements insolites, pins et chênes, terrain de pétanque et de volley et un chien très gentil qui devient copain avec Numéro 3, on a tout pour être bien !
Journée à la plage de Contis
Le lendemain, nous passons la majeure partie de la journée à la plage de Contis. Pour cela, nous laissons les vélos au camping et empruntons les navettes régulières qui vont de Saint-Julien-en-Born à la plage de Contis.

Cette petite station balnéaire, nichée entre forêt et océan, a su conserver toute son authenticité et son atmosphère familiale, ce qui fait son charme.
Contis Plage, autrefois appelée Contis-les-Bains, est une destination idéale au pied des dunes. On y trouve tout ce qu’il faut pour passer un agréable séjour : restaurants, commerces et services sont à portée de main, sans jamais dénaturer l’esprit paisible du lieu. Sans oublier la superbe plage, spot préféré des surfeurs locaux.
Nous nous promenons tranquillement en fin de matinée, et c’est vrai que l’endroit est très sympa et agréable. C’est une version plus familiale et plus authentique de Mimizan, pourrait-on dire. Après quelques emplettes, nous déjeunons à La Pibale.
Puis nous prenons le chemin de la plage sans oublier de jeter un oeil au fameux phare de Contis.
Le phare de Contis
Construit en 1862 sur décret de Napoléon III, le phare de Contis est l’unique phare des Landes. Il culmine à 52 mètres et se distingue par ses deux bandes noires en spirale, ajoutées dans les années 1930. Rescapé des bombardements de 1944, il fonctionne aujourd’hui de manière automatisée. On peut y monter pour 3 euros. Ce que nous n’avons pas fait, Numéro 3 étant TRES pressé d’aller à la mer ! Une autre fois peut-être…
La plage de Contis
Très prisée des surfeurs, cette immense plage fait l’unanimité parmi nous également. Comme à Mimizan, le sable est particulièrement fin et agréable à manipuler pour les fameux châteaux de sable de Numéro 3 et les vagues juste comme il faut !
Cette vidéo propose un panorama de la plage de Contis :
Nous rentrons ensuite, toujours en navette, à notre camping. Le temps se gâte dans la soirée laissant craindre un remballage du campement sous la pluie…
Jours 5 et 6 – Saint-Julien-en-Born – Messanges 52km
Départ sous la pluie – de Saint-Julien-en-Born à Lit-et-Mixe
Bingo, au réveil, une pluie fine arrose notre emplacement. Il va donc falloir déjeuner et remballer sous le crachin, youpi.
Nous enfilons les K-ways que nous n’enlèverons qu’à midi, une fois arrivés à Lit-et-Mixe. Nous faisons en effet un petit détour pour aller (re)voir ce joli petit village et surtout rendre visite à ma nièce et son mari qui ont, les veinards, une maison ici.
Lit-et-Mixe
Nous avons pris la route pour rejoindre Lit-et-Mixe, en passant par le village d’Uza. La route est très peu fréquentée puis c’est de la piste cyclable pour aller d’Uza à Lit.
Lit-et-Mixe est un charmant village landais situé à quelques kilomètres des plages de la côte Atlantique. Niché au cœur d’une vaste pinède, ce petit bourg typique du sud-ouest de la France séduit par son authenticité, son calme et sa douceur de vivre.
Pour les personnes en vacances à Lit-et-Mixe, la plage du Cap de l’Homy est accessible par la piste cyclable. Il s’agit de l’une des plus belles et sauvages du littoral. Lit est connu également pour son marché animé, ainsi que des animations estivales qui donnent vie au village tout en préservant son atmosphère paisible.
Banda
D’ailleurs quand nous arrivons, la Banda locale est à l’oeuvre dans les rues du village.
Il reste encore des traces du carnaval récemment passé, notamment ce magnifique char mexicain.
Crevaison
Petite anecdote crevaison : à peine le char en question pris en photo, ma soeur annonce une crevaison de sa roue arrière. Rien d’étonnant si ce n’est que l’on a déjà changé 2 fois sa chambre à air arrière la veille ! A chaque fois crevaison lente. Nous avons vérifié l’intérieur du pneu, RAS. Incompréhension. Consternation. (Oui, Numéro 3 regarde beaucoup Ducobu en ce moment…).
Une fois installés dans la maison de ma nièce et de son mari, nous analysons plus finement le pneu car la cause de la crevaison en provient forcément… Et nous trouvons un minuscule bout de verre en forme de triangle planté dans un crampon du pneu. Celui-ci ne dépasse pas dans le pneu tant qu’il n’y a pas de poids mais quand le vélo est chargé, paf, un microscopique et sournois morceau de verre troue de façon quasi imperceptible la chambre à air. Ce qui provoque une crevaison lente… S’il faut être enquêteur pour faire du vélo maintenant !
Retour sur la Vélodyssée
Après cette pause familiale, le soleil est de retour ! Nous reprenons la Vélodyssée où nous attendent pas mal de petites bosses bien casse-pattes, surtout pour ceux qui sont chargés.
Nous passons un pont, au dessus du courant d’Huchet et nous arrêtons sur un grand parking. Il s’agit du point de départ des randonnées pour longer le courant de Huchet. Il y a également une balade en bateau qui est très prisée. Celle-ci permet, avec un guide, de descendre le courant d’Huchet jusqu’à la plage de Mimizan. Tellement prisée que quand nous nous renseignons sur la possibilité de la faire, on fait bien rire le « guichetier » qui nous explique que la sortie se réserve des mois à l’avance, surtout en haute saison. Tant pis pour nous. Et vous, au moins, vous serez au courant !
Le dernier tronçon est sur une route fréquentée pour quelques centaines de mètres avant d’arrivée à notre nouveau lieu d’hébergement pour 2 jours : le camping de la côte à Messanges.
Camping de la Côte
Ce camping se situe au sud de Messanges. Il est en fait plus près de Vieux-Boucau que de Messanges. Il propose des emplacements spéciaux pour les cyclistes avec une table en bois et une petite réduction, bien pratique !
Bon, pour 2 tentes, on peut avouer que l’emplacement était un peu petit mais on a apprécié ce camping qui possède notamment, une belle piscine. Il y a aussi une immense aire de jeux pour les enfants et les jeunes avec un « city » qui a ravi Numéro 3.
Le problème de ce camping est qu’il y a une fête foraine installée tout l’été juste à côté et qu’il y a donc du bruit jusqu’à minuit – 1h… Mais bon, c’est les vacances donc ça passe !
Il y a 2 supermarchés à proximité ; une supérette de belle taille dans le camping voisin (camping du Vieux Port) en allant en direction de la plage et un vrai supermarché dans la zone commerciale toute proche (à moins de 2km).
La plage de Messanges sud est accessible à pied (ou en vélo mais seulement en VTT car passage sur des chemins caillouteux voire sablonneux) en 30 minutes environ.
La plage de Messanges sud
Nous ne pouvons pas profiter pleinement de la plage car il y a beaucoup de vent. Nous y allons juste pour s’y promener mais le vent nous fouette le visage, vraiment pas agréable. Le panorama reste joli !
Quand le soir approche, le vent tombe et nous allons observer un beau coucher de soleil.
En vidéo, c’est pas moche non plus !
Vieux-Boucau
Juste avant ce coucher de soleil, nous sommes allés nous promener à Vieux-Boucau. Ce village se trouve à 2.5km de notre camping.
Vieux-Boucau-les-Bains est une station balnéaire prisée. Entre l’océan Atlantique et le lac marin, on y profite de longues plages de sable fin idéales pour le surf, le farniente ou les balades au coucher de soleil. Le cœur du village s’anime autour de son marché estival, de ses pistes cyclables et de sa promenade le long du canal.
Si le centre est sympa, ce qui fait la plus-value de Vieux-Boucau est la présence de ce grand lac marin qui permet de choisir son lieu de baignade. Le lac pour nager en eau libre ou pour que les enfants jouent en toute sécurité. L’océan pour s’amuser dans les vagues.
Jours 7 et 8 : Messanges – Saint-André-de-Seignanx
Nous quittons Messanges et le parcours sur la Vélodyssée jusqu’à l’entrée d’Hossegor est très facile.
Puis, nous subissons un nombre conséquent de côtes raides et descentes jusqu’à atteindre la plage centrale.
Plage centrale d’Hossegor
Nous attachons nos vélos tout près de la plage centrale d’Hossegor qui se trouve au centre-ville.
Il y a tout ce qu’il faut à proximité : commerces, bars, restaurants… C’est la plage la plus adaptée pour les familles.
La zone de baignade est réduite, et ce n’est pas un hasard : les vagues d’Hossegor comptent parmi les plus puissantes de la côte atlantique. La prudence est donc de mise pour éviter les collisions avec d’autres baigneurs ballotés par les rouleaux. Le fond descend vite, on n’a rapidement plus pied, ce qui ajoute à la difficulté. Sans oublier les baïnes, ces redoutables courants qui emmènent au large les baigneurs imprudents. Ici, la surveillance est maximale : sauveteurs sur leur poste, patrouilles sur la plage et même scooters des mers qui veillent à quelques dizaines de mètres du rivage.
Numéro 3 essaie de se baigner mais devant la puissance des vagues, il change finalement d’avis. Il voit 2 personnes âgées qui se font « faucher » par les vagues et qui retournent rapidement à leur serviette, ce qui finit de le convaincre de rester sur le sable.
Haut lieu du surf, on peut aussi observer les surfeurs dans leur zone délimitée.
Cette vidéo donne un petit aperçu des lieux :
Vers Saint-André-de-Seignanx
Après avoir mangé sur la plage et passé un bon moment sur le sable d’Hossegor, nous reprenons la piste cyclable.
La partie Hossegor – Saint André de Seignox est assez facile sauf le dernier km avant le camping qui présente une côte raide et une route étroite avec pas mal de circulation.
Nous n’avions pas trouvé de camping plus près de la côte pour 2 nuits ce qui explique cet écart vers l’intérieur des terres.
Nous nous installons au camping le Ruisseau.
Petits soucis avant la dernière étape
Le camping est plutôt sympa mais nous ne garderons pas un très bon souvenir de l’endroit.
Pourtant la fin d’après-midi dans la piscine et la 1ère soirée se passent bien.
Mais nous passons une nuit plutôt médiocre, notamment à cause des bruits émis par 2 ronfleurs proches de notre tente.
Le lendemain, il pleut quasi toute la journée. On s’occupe comme on peut…
La nuit, les ronflements sont de retour ! Celui qui ronfle le plus fort, le plus longtemps et le plus régulièrement s’en donne à coeur joie. On n’a jamais entendu un tel raffut ; on est tous réveillés à 3h du mat’ et on se demande ce qu’on peut bien faire. Sifflements, bruits d’oiseaux et autres tentatives ne donnent rien… Mon beau-frère, qui est un grand dormeur, ne supporte plus de ne pas pouvoir dormir…
Il finit par sortir de sa tente et aller réveiller le ronfleur pour lui demander de trouver une solution car il empêche la moitié du camping de dormir. Le méga ronfleur sort furax de sa tente. Elle est là en soutien et lui propose de dormir sur le côté ! Celui-ci ne l’écoute pas. Il est très vexé et, limite violent, demande ce qu’il est censé faire. « S’égorger peut-être ? » Les esprits s’échauffent puis le méga ronfleur retourne dans sa tente en menaçant d’un règlement de compte le lendemain matin.
Le lendemain, nous remballons sous la pluie. Près des sanitaires, sous un abri, le méga ronfleur est là, les bras croisés, le visage fermé. On n’en mène pas large mais finalement, il retourne sur son emplacement sans dire un mot.
Jours 9 et 10 : dernière étape, direction Saint-Jean-de-Luz
Départ sous la pluie
La pluie nous accompagne pendant les premiers kilomètres et, à l’approche de Bidart, elle cesse enfin. Cette partie n’est pas très agréable, comportant beaucoup de bord de routes et de passages dans des zones industrielles.
Bidart
La chapelle de la Madeleine
Nous entrons dans Bidart et les paysages se font tout de suite plus beaux. Nous arrivons ensuite à la chapelle de la Madeleine pour faire une pause panorama. Détruite en 1817 par un ouragan (!), reconstruite en 1820, cette chapelle n’a rien d’extraordinaire contrairement à la vue que l’on peut admirer juste derrière elle.
Le centre-ville de Bidart
Nous atteignons le centre de Bidart. Dans la zone piétonne, nous trouvons de quoi garer nos vélos et découvrons la magnifique place Sauveur Atchoarena. Nous ne résistons pas à l’appel d’un bon repas basque en terrasse au coeur de cette place si typique.
Nous mangeons au restaurant Elissaldia qui, petite originalité locale, dispose d’un trinquet, une salle de sport couverte où l’on joue à la pelote basque. De bons plats locaux sont servis dans la bonne humeur, on se régale !
La plage de Bidart
Après ce repas, nous reprenons les vélos et arrivons rapidement à la plage de Bidart. Bonne surprise, un parking gratuit et gardé est mis à disposition des cyclistes.
Les vagues sont ici moins fortes qu’à Hossegor et tout le monde peut se baigner.
Camping municipal Chibau Berria et la plage d’Erromardie
Nous terminons notre séjour au camping Chibau Berria, aux portes de Saint-Jean-de-Luz. Ce n’est pas le plus charmant des campings, ni le mieux équipé, mais il compense largement par sa situation idéale, à seulement quelques pas de la plage d’Erromardie.
Conviviale et animée, elle est parfaite pour finir la journée autour d’un verre ou d’un bon repas et admirer le coucher du soleil. Deux adresses y sont à tester absolument : la Guinguette Erromardie et le Bistro du Mata.
Saint-Jean-de-Luz
Le lendemain, nous partons à la découverte de Saint-Jean-de-Luz à pied. Nous suivons le sentier du littoral.
Le sentier du littoral
Entre océan et falaises, le sentier du littoral offre 25 km de marche inoubliable à travers six communes basques : Bidart, Guéthary, Saint-Jean-de-Luz, Ciboure, Urrugne et Hendaye.
Certains tronçons sont fermés car le sentier traverse des zones fragilisées par le passage répété des randonneurs sur une côte déjà sensible. Peu importe, nous suivons alors une rue où nous pouvons admirer de nombreuses villas typiques du Pays Basque.
Les vues sur l’océan sont souvent spectaculaires.
Après un léger détour par la digue de Sainte-Barbe d’où a été prise la photo ci-dessus, nous longeons ensuite la belle plage de Saint-Jean-de-Luz. Le passage le long des commerces du bâtiment du casino nous abrite d’une chaleur déjà forte.
Le centre-ville de Saint-Jean-de-Luz
Nous bifurquons sur la gauche pour nous éloigner un peu de la plage et découvrir le centre-ville.
Le Vieux-Saint-Jean est une zone piétonne charmante et vivante, située entre le port et le boulevard Thiers, et s’étendant autour de la place Louis XIV jusqu’à la promenade du bord de mer.
La place Louis XIV
Au cœur de ce quartier se trouve la place Louis XIV, entourée de magnifiques demeures telles que la Maison Louis XIV et l’Hôtel de Ville. Cette place animée, dotée d’un kiosque à musique, sert de lieu de rencontre où artistes, terrasses de cafés et animations estivales donnent toute sa vie au centre.
La rue Gambetta
La rue Gambetta, artère principale piétonne du centre, part de la place Louis XIV et propose de très nombreux commerces ; mais aussi de jolies bâtiments typiques.
Les halles
Impossible de parler du centre sans mentionner les Halles, situées sur le boulevard Victor-Hugo. Ce marché couvert est animé tout au long de l’année, avec des étals de producteurs locaux et offre un véritable aperçu de la gastronomie basque. D’ailleurs, après une longue recherche, c’est là que nous décidons de manger, à la buvette de la Halle plus précisément. Un endroit vivant avec des plats très goûteux avec une vue directe sur les cuisines ; original et à recommander !
L’église Saint-Jean-Baptiste
Nous passons ensuite par l’église Saint-Jean-Baptiste.
Cette église est l’un des trésors de Saint-Jean-de-Luz. On y découvre un magnifique retable baroque en bois doré, considéré comme le plus grand du Pays basque. C’est aussi ici que Louis XIV épousa l’infante Marie-Thérèse en 1660, un événement majeur de l’histoire franco-espagnole. Très typique, cette église se distingue également par sa nef unique entourée de galeries en bois sur trois niveaux et son autel surélevé.
Dernière baignade
Nous terminons notre séjour sur la plage de Saint-Jean-de-Luz. A noter que cette plage déçoit un peu Numéro 3 car les vagues y sont faibles. En effet, la baie est naturellement protégée par trois digues construites sous Napoléon III pour protéger la ville des tempêtes. Elles brisent la houle et réduisent fortement la force des vagues. De plus, la plage est tournée vers l’intérieur de la baie, à l’abri direct de l’océan Atlantique. Résultat : la mer y est bien plus tranquille que sur les plages ouvertes de Biarritz, Bidart ou Guéthary. Cela ne nous empêche pas de passer un très bon après-midi sur cette plage !
Bilan de notre périple sur la Vélodyssée Arcachon Saint-Jean-de-Luz
Nous sommes contents d’avoir choisi de ne rouler qu’un jour sur 2. L’installation du campement est énergivore et chronophage ; démonter tous les jours est usant, c’est donc bien mieux de ne le faire qu’une journée sur 2. De plus, cela laisse du temps pour visiter les environs après chaque étape. Nous validons donc cette formule !
Les paysages ont offert une grande diversité tout au long de cette portion de la Vélodyssée. L’océan, avec ses longues plages et ses vagues puissantes, en a été le fil conducteur. C’est très agréable de pouvoir alterner vélo et moments sur les plages ! Le Pays Basque se distingue nettement du bassin d’Arcachon et des Landes, tant par ses paysages que par ses habitations. Cette variété a vraiment été une grande richesse tout le long de cette partie de la Vélodyssée.
Nous nous attentions à souffrir de la chaleur et finalement, ce mois de juillet 2025 a été plutôt doux, voire humide. Nous avons essuyé plusieurs journées de pluie qui ont un peu gâché notre séjour. C’est ainsi.
Les campings étaient tous agréables. Il est dommage (pour nous en tout cas) que les gérants privilégient les réservations d’une semaine. Cela nous a « repoussé » plusieurs fois à l’intérieur des terres, imposant des portions de route ou des passages moins intéressants.
Enfin, on peut noter l’effort de l’entretien et de la construction de cette magnifique piste cyclable géante qu’est la Vélodyssée. Qu’il est agréable de pouvoir rouler en sécurité au milieu de ces beaux paysages. Mention spéciale aux portions dans les forêts de pins !
A consulter également
Vélodyssée en famille : de Pornic à la Rochelle
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