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Histoires d'expat

Histoire d’expat : The Big Snail en Inde

Voici notre 3ème interview d’expat ! Après Mélanie, enseignante en Californie et Fany qui a travaillé entre autres en Thaïlande, c’est au tour de Fabrice, auteur de l’excellent blog https://thebigsnail.com/ de répondre à nos questions. Spécialiste du « slow travel », il a passé de nombreux mois en Inde et possède une connaissance impressionnante sur les coutumes, l’histoire et la vie des Indiens.

 

Grâce à Twitter, j’ai découvert le blog de Fabrice il y a quelques années. J’ai été séduit par son contenu très différent de ce qu’on peut lire et voir dans les blogs. Peu ou pas de visites de monuments, la majorité des articles portent sur les coutumes, des métiers, des portraits… Bref Fabrice sait que pour comprendre un pays, il faut connaître et comprendre les habitants… Et prendre son temps ! C’est ce qui m’a fait d’ailleurs faire le parallèle entre sa vision du voyage et celle des guides Nanika dans l’article « Blog voyage, et si on avait tout faux?« .

Cela faisait un moment que je souhaitais en savoir plus sur lui et ses voyages, c’est chose faite avec cette entrevue !

 

Contenu de l'article masquer

Fabrice, peux-tu revenir sur ton parcours scolaire, professionnel ?

Je n’ai pas fait de longues études, un bac+2 : DUT Science et Génie des Matériaux obtenu en 2003. J’ai ensuite fait de l’intérim dans l’attente de décrocher un CDI… qui n’est jamais venu. Je suis toujours intérimaire !

 

Quel séjour a déclenché ta passion du voyage et du « slow travel » ?

Je suis parti au Mali en décembre 2005 pour 5 mois. J’ai adoré, annulé mon vol retour et ne suis rentré qu’en janvier 2007 avec une seule idée en tête : y retourner. Je suis reparti en janvier 2008 et j’y suis resté jusqu’en avril 2009.

 

Cette expatriation t’a donné envie de rester au Mali ou de partir à nouveau ?

J’avais envie de voir d’autres pays. J’ai pris la direction du Pérou, de janvier à décembre 2010. Mais je me suis rendu compte que j’y avais fait trop de choses, j’ai eu envie d’un voyage plus lent. Et comme j’ai une espèce de fascination pour les nomades j’ai eu envie de passer plusieurs mois avec plusieurs peuples nomades. Les premiers que j’ai choisis, un peu par hasard, peut-être par l’attrait de l’Himalaya, un massif montagneux tellement mythique, ce sont les Kharnakpas, au Ladakh, dans le Nord de l’Inde. J’y suis arrivé en juin 2012 et je suis reparti au début octobre, avant que la route ne ferme pour l’hiver. J’ai ensuite fait un tour au Népal, puis dans le Nord de l’Inde (Rajasthan et Uttar Pradesh) en attendant d’y retourner. En mai 2013 j’étais de nouveau avec mes bergers jusqu’à fin juillet, où je suis rentré en France. En juillet 2014 je suis reparti en Inde pour voir le reste du pays qui m’avait quand même intrigué, notamment le Rajasthan, mais je suis tombé amoureux d’une indienne. Je suis resté 8 mois avec elle puis je me suis organisé pour passer 6 mois par an en Inde et 6 mois en France à travailler. Malheureusement, on s’est séparés il y a quelques mois… Donc je finis mon voyage et à l’avenir j’irai découvrir d’autres pays.

 

Non, je n’ai jamais travaillé hors de France. En gros au Mali j’avais un budget de 150€/mois. En Inde je suis à 300€,  c’était à peu près aussi mon budget au Pérou. Les économies que je fais pendant les mois de travail en France sont suffisantes pour me payer ces voyages.

A part la question financière, à quoi faut-il faire attention avant de se lancer dans des voyages sur du long terme ?

Campement

Au Kharnak, j’ai d’abord découvert un mode de vie particulier et une culture proche de la culture tibétaine. Ce sont des bergers, gardiens de yaks, de chèvres et moutons, vivant à l’origine relativement isolés. Donc il n’y a pas de gaspillage : leurs principales productions sont le lait, la laine et la viande. Avec le lait, ils font pour leur propre consommation du yaourt, puis avec le yaourt du beurre et avec le babeurre du fromage. Le reste sert à nourrir les bêtes. La laine des moutons et des yaks est soit vendue, soit filée pour en faire des vêtements, tapis, couvertures et tentes. La viande, séchée pour pouvoir être conservée plusieurs mois, est consommée régulièrement mais en petite quantité : abattre trop d’animaux leur ferait perdre leur sources de revenus. Ils sont aussi pragmatiques : si un animal meurt de vieillesse, tué par un loup, ou autre, il est aussitôt consommé.

Départ des troupeaux

On se rend compte qu’ils ont vécu en quasi autarcie pendant des siècles, et leur mode de vie n’a en apparence pas beaucoup changé. Ils n’ont toujours pas l’eau courante, l’électricité, le téléphone, etc. En revanche quand j’y étais ils avaient commencé à s’acheter des voitures et à faire construire des maisons en ville. La pashmina, ça rapporte (Ndr: fibre textile obtenue à partir de poils de chèvres – je précise que c’est avec la pashmina qu’on fait le cachemire ) !

Sous la tente

Mais je me suis surtout rendu compte que j’assistais à la fin d’un peuple : en quinze ans, 85% de la communauté avait quitté la montagne pour aller vivre en ville. J’ai rencontré des anciens nomades, et le discours était souvent le même : ils étaient plus pauvres en ville, mais ne regrettaient pas leur choix. Ici ils avaient des hôpitaux, des écoles, et la télévision, le téléphone. Et c’est plein de monde, c’est vivant. En montagne, l’été c’est agréable, mais l’hiver est redoutable et leur fait peur. Les routes sont bloquées par la neige, en cas de problème, il leur ai difficile de trouver de l’aide, un médecin… Les jeunes partent pour étudier en pensionnat et ne reviennent que rarement. Et ce constat fait sur les Kharnakpas peut être fait avec les autres nomades. C’est la fin de ces modes de vie différents et souvent incompris de la part des sédentaires. Et bizarrement, les anciens nomades que j’ai rencontrés n’ont jamais semblé regretter leur ancienne vie, trop rude et les laissant en marge du progrès.

Ces rencontres ont-elles contribué à modifier ta façon de voyager ?

Sur le plan personnel, j’ai découvert une autre façon de voyager. Au lieu de voir des monuments, de croiser des gens, d’apercevoir des visages, j’ai appris à connaître une culture mais aussi des personnes. Là où un touriste classique prendrait une photo de nomades de l’Himalaya, moi j’y voyais Choldan, Tundup, Sonam, Tenzin, Lhamo, chacun avec sa personnalité, certains ayant créé des liens avec moi. Ce n’est pas toujours possible, mais c’est devenu mon idéal de voyage.

Une femme au Rajasthan

Tu as évoqué ta relation avec une indienne, cela me fait penser à une cousine de ma belle-famille qui vit avec un indonésien d’ailleurs, comment cela se passe-t-il quand on est avec une personne qui ne parle pas la même langue et ne partage pas les mêmes coutumes ?

J’ai fait des progrès en anglais et heureusement ! Mon anglais est loin d’être parfait mais je peux avoir des conversations à peu près normales. Quant à Anora, elle le parle couramment. Après c’est quand même gênant quand je vais dans sa famille parce que même si la plupart parlent anglais, entre eux ils parlent leur propre langue et là, je suis largué.

Est-ce que la belle famille t’a bien accepté ? J’imaginais quelque chose du genre mariage obligatoire, ce n’est pas le cas ?

La famille m’a d’abord découvert comme ami. Ils n’ont su que plus tard que nous étions ensemble. Mais quand ils l’ont appris une partie était contre au départ, mais après discussion entre eux, ils ont accepté l’idée. La famille d’Anora ne nous a finalement pas posé de problème, certains voisins si. Anora est catholique, ça a facilité les choses. Pour autant, même les chrétiens ont leurs communautés et ne se marient généralement pas avec d’autres, même chrétiens. Et un catholique ne se mariera pas avec un protestant, même de la même caste. Ça reste la théorie, il y a de plus en plus d’entorses à la règle. Une tante d’Anora est mariée à un Hindou par exemple. Les copines et les mariages sont des sujets de conversation récurrents en Inde. Je découvre ainsi beaucoup d’Indiens qui ont une petite amie, y compris d’une autre caste. Les parents ne sont pas au courant (ce qui ne veut pas dire qu’ils ne se doutent de rien…), et ils savent très bien qu’ils se marieront avec quelqu’un que leur famille aura choisi. Aujourd’hui cependant, ça change, en particulier dans les grandes villes. Je connais pas mal de gens qui sont mariés avec des gens d’autres castes/religions. Je connais même une jeune indienne hindoue dont le copain est musulman pakistanais et les deux familles sont d’accord pour le mariage.

La communauté chrétienne est importante en Inde ?

Il y a environ 30 millions de chrétiens en Inde. Dans le Sud de l’Inde il y a des chrétiens depuis les débuts du christianisme. La communauté d’Anora date, elle, de l’époque portugaise de Bombay (XVIe siècle). Ils ont d’ailleurs des noms de famille portugais : D’Souza, Coutinho, etc. et leur langue contient quelques mots de portugais aussi.

N’y-a-t-il pas de coutumes de contraintes de virginité ou de mariage pour vivre ensemble ?

En théorie si, et de fait beaucoup de jeunes filles sont vierges jusqu’au mariage. Chez les hommes c’est moins le cas (prostitution, femmes divorcées, femmes mariées infidèles, ça existe…). Pour vivre ensemble, c’est mal vu, mais rien ne l’interdit.

En plus des religions, tu évoques les castes, peux-tu expliquer comment cela fonctionne ? Je pense aux intouchables, c’est vraiment une caste à part qui n’a le droit de rien ?

Les intouchables n’existent plus légalement, mais dans les faits ils existent toujours. Dans l’hindouisme il y a 4 grandes castes correspondant à la pureté religieuses appelées varnas, et une infinité de castes souvent associées à un métier, appelées jatis. Les intouchables sont en dehors des 4 varnas, donc les plus impurs. Ce sont notamment ceux qui travaillent avec ce qui a trait à la mort (crématoires, travail du cuir, etc). Aujourd’hui, l’attitude des gens envers un intouchable est variable, même si les exigences se sont assouplies avec le temps. Concrètement, un intouchable peut faire des études, être chef d’entreprise, président de la République (c’est le cas actuellement), etc. Dans la pratique, ça reste des exceptions et beaucoup d’intouchables vivent dans la misère des bidonvilles. J’ai rencontré des gens qui bien qu’étant éduqués refusent de manger avec un intouchable ou même de pénétrer dans un quartier d’intouchables. Je précise que de même qu’un intouchable peut être éduqué et riche, un brahmane, la plus haute caste, peut être analphabète et pauvre. Même sans être intouchable, les basses castes sont souvent mises à l’écart. Récemment, j’étais dans un village alors qu’il y avait eu un décès. Tout le village était invité à dîner par la famille du défunt. Une tente avait été dressée à cet effet et le sol avait été recouvert de tapis. Il fallait donc se déchausser avant de venir manger. Les basses castes du village avaient eu aussi droit à leur part du repas, mais n’avaient pas le droit d’entrer dans la tente. Ils devaient se contenter de manger accroupis au milieu des sandales des invités. C’était terriblement gênant.

Une autre idée reçue sur l’Inde est la condition de la femme, qui serait très mauvaise : viols collectifs, avortements sélectifs, attaques à l’acide, violences… Toi qui as habité plusieurs mois et bien connu les indiens et indiennes, que peux-tu dire à ce propos ?

Sans nier les difficultés que vivent les Indiennes, je trouve que le traitement médiatique est souvent orienté. Quand on parle de taux de viols, on le compare au temps (x viols par heures) plutôt qu’à la population, ce qui est un miroir déformant dans un pays de plus d’un milliard d’habitants. On parle du taux de suicide de femmes qui est un des plus élevé du monde, mais on ne parle jamais de la Corée du Sud sur ce sujet, alors que le taux de suicide des femmes y est similaire, ni du taux de suicide des hommes qui est encore plus élevé. On parle du nombre de femmes mariées avant 18 ans, 30%, mais jamais des hommes qui sont mariés avant cet âge, 10% quand même. Il y a quelques semaines j’ai rencontré un garçon de onze ans qui était marié depuis deux ans par exemple. On ne dit pas non plus ce que ça implique : dans un pays où les mariages sont arrangés, le mariage n’implique pas forcément une vie commune aussitôt, c’est plutôt un contrat qui est scellé. J’ai aussi lu des journaux qui parlaient du nombre de femmes qui n’avaient pas choisi leur mari ou qui ne l’avaient même pas vu avant leur mariage en oubliant que c’est exactement la même chose pour les hommes. D’ailleurs, les journaux abordent toujours le mariage arrangé comme quelque chose de négatif et forcé alors qu’en Inde, beaucoup de gens, y compris des jeunes, défendent cette pratique et considèrent que les mariages d’amour ne marchent pas sur la durée et se finissent souvent par un divorce. Dans un mariage arrangé le conjoint n’est d’ailleurs pas choisi au hasard. Il y a des considérations sociales (caste, mais aussi niveau d’éducation et revenus), mais aussi religieuses (en particulier avec l’appel à un astrologue qui analyse les horoscopes pour déterminer leur compatibilité et qui décide de la date convenable).

Le travail des femmes suit une courbe en U en fonction du niveau d’éducation. Celles qui travaillent sont surtout les moins instruites, parce qu’elles n’ont pas le choix étant pauvres, ou celles qui ont un diplôme supérieur (master, etc). Celles qui sont entre deux (de la classe moyenne donc) travaillent souvent jusqu’à leur mariage puis arrêtent, le salaire du mari étant estimé suffisant. Ces dernières années, avec le développement de l’Inde et le grossissement de la classe moyenne, le taux d’emploi des femmes a donc paradoxalement baissé. Certaines femmes préfèreraient travailler, sortir de chez elles, avoir une vie sociale, gagner leur propre argent. Un peu comme en Europe. D’autres ne voient pas forcément dans le travail une source d’épanouissement ou d’indépendance ou même n’ont pas un tel désir d’indépendance. Dans toutes les sociétés, les femmes sont souvent les premières garantes des traditions. Dans les villes il n’y a pas forcément une grande différence entre les métiers des hommes et des femmes. Je connais ou croise régulièrement des femmes managers, chef d’entreprise, prof, docteur, vétérinaire, infirmière, cuisinière, policières, militaires, vendeuses, travaillant dans des agences bancaires, etc… La différence se fait plutôt au niveau du taux d’emploi.

Une femme et sa fille au Rajasthan

Sur les violences faites aux femmes, ce n’est pas un sujet de conversation que j’ai avec les gens ici. J’ai lu des choses mais c’est difficile de savoir vraiment ce qu’il en est. Il semble qu’il y ait beaucoup de femmes battues par leurs maris, mais je n’en sais pas plus, je ne connais pas de cas personnellement. Quant aux viols, ceux qui sont rapportés sont finalement peu nombreux si on les rapporte à la population, moins qu’en France. En revanche il y a beaucoup de viols non rapportés, et là c’est difficile à estimer. Je pense que les viols conjugaux sont assez nombreux, d’autant plus qu’il s’agit de mariages arrangés et donc qu’il ne doit pas y avoir souvent d’amour ou de désir. D’une manière générale, les droits des femmes sont un gros problème en Inde et certaines régions, parce qu’elles sont plus pauvres ou plus traditionnelles, sont plus touchées que d’autres. Il y a des femmes pauvres généralement du Bihar qui sont achetées pour épouser plusieurs frères dans certaines régions du Penjab et du Rajasthan où ils manquent de femmes à cause d’avortements ou d’infanticides qui visent exclusivement les femmes. Dans l’Haryana, ce sont des épouses esclaves, qu’on achète et revend. Parfois elles sont même enlevées. Pourtant je me rappelle d’une jeune femme enlevée et mariée de force à un jeune homme de l’Haryana et qui finalement était tombée amoureuse de lui et était heureuse. La condition des femmes dépend beaucoup de la condition sociale, et aussi de la région (je pense notamment aux Khasis du Meghalaya). Les campagnes sont plus traditionnelles, comme partout dans le monde. Je ne suis pas certains d’avoir un témoignage qui ait une quelconque autorité sur ce sujet. Mais c’est vrai que je n’aime pas ces visions simplistes, très manichéennes, d’une manière générale, et encore plus dans ce pays jamais simple et plein de contrastes et de paradoxes qu’est l’Inde.

En fait, c’est difficile de se faire une idée de la vie en Inde, ça semble à la fois « moderne » et à la fois très archaïque…

Oui c’est vrai. Même moi qui ai passé beaucoup de temps en Inde, je suis loin de comprendre cette société avec toutes ses nuances. Mais le côté moderne existe. Il suffit d’aller le weekend dans certains quartiers de Delhi pour voir les jeunes filles qui sortent en tenues sexy pour boire, danser et flirter. Il y a aussi les coins bobos avec les jeunes bourgeois bohèmes, les artistes engagés, et les produits éthiques, bios – et chers – qui vont avec.

Merci beaucoup pour ce témoignage passionnant et bonne continuation à toi, nous continuerons à suivre tes aventures sur ton blog et sur ton compte Twitter !

Pour en savoir plus : https://twitter.com/theBigSnail

Le blog : https://thebigsnail.com/

A lire également :

Histoire d’expat : Cid en Chine

Mélanie, enseignante aux USA

Histoire d’expat : Fany en Thaïlande

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4 Comment

  1. Merci pour la découverte et cette interview passionnante. (Ca change des clichés qu’on lit très souvent sur l’Inde!) Je vais aller vite découvrir son site 😉

      1. Bonjour,
        Je suis tombé par hasard sur cet article – et donc ce blog – après avoir (re)visité le blog de Fabrice qui est un de mes amis français. Je suis toujours en admiration et passionné par sa culture historique et son don des langues, et son « charisme ».
        Je suis moi-même – presque – expatrié en Inde au Kérala, tout au sud ouest de l’Inde sur la côte Malabar, depuis huit ans. Et si Fabrice et moi nous retrouvons sur la même longueur d’ondes concernant nos observations sur ce pays, assez souvent nous découvrons la différence qui existe entre le Kérala, que Fabrice ne connaît pas encore, et les régions de l’Inde du nord qu’il a visitées et où il a vécu. L’Inde est si vaste, si différente d’un état à l’autre, même au sein du « Nord » ou celui du « Sud » !
        Je pense que nous avons une expérience et une approche différentes de l’Inde et des Indiens et donc des thèmes abordés dans cette interview. Et d’autres aussi. Il est un homme jeune et je suis un « vieux ». Nos vécus intimes sont différents aussi. Par exemple, je ne suis pas trop d’accord sur ce qu’il dit sur la condition des femmes et sur le mariage arrangé,
        Mes longs séjours en Inde, mon « exil » en France pendant deux ans à cause du Covid, et la non fréquentation de mon blog par les internautes, les absences de commentaires, m’ont démotivé et m’ont fait négliger mon propre blog depuis de longs mois, malgré tout ce que j’aurais encore à raconter et à montrer. Mais on me dit que ce genre de blog n’intéresse plus personne de nos jours… Donc j’admire et envie la persévérance de Fabrice

        1. Merci pour ce commentaire ! Nous admirons également le blog de Fabrice, d’où cet interview, et même si nous ne le connaissons que par le biais d’internet, nous ne doutons pas de ces qualités personnelles.

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