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Asie Bali

Bali : itinéraire et récit de notre road-trip sur l’île des Dieux

Ce séjour à Bali a une saveur particulière pour nous ; au départ, presque une date imposée puisque nous allions en Indonésie pour un mariage à l’est de Java, ce voyage est devenu, au fur et à mesure de la préparation puis de son déroulement, un moment privilégié de beauté, de chaleur et de découverte. Suivez-nous dans ce voyage à Bali à travers l’île des dieux, de Ubud aux rizières, de Amed aux plages de rêves sans oublier les visites de magnifiques temples hindouistes…

 

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Aller à Bali

Après de nombreuses recherches, nous avons finalement pris nos billets via AirFrance/KLM jusqu’à Singapour, puis Singapour/Denpasar par Air Asia. Cette petite astuce permet d’économiser un peu sur le prix total.

Nous voici donc en direction de Paris CDG dans notre fidèle Berlingo. Comme d’habitude se pose le problème du parking. Où mettre la voiture pendant 12 jours… Nous avions un contact par un particulier qui gardait notre voiture mais il était indisponible ces jours-là. Par hasard, je suis tombé sur le site OnePark, qui permet de réserver des places de parking, notamment dans des hôtels. Les places sont sécurisées, la réservation facile et il y a un service de navette pour emmener, ramener de l’aéroport, le tout à un prix très compétitif. Du coup, nous avons testé… et approuvé ! Depuis, le site nous a contactés et nous a proposé d’offrir 10% (hors frais de service) à tous les lecteurs du blog ! Chouette non ? Pour bénéficier de cette offre, c’est par ici ! 

 

Frayeurs dans les airs puis long courrier tranquille

Le vol Paris Singapour via Amsterdam s’est bien passé, même si nous avons vécu quelques frayeurs entre Paris et Amsterdam, le temps étant à la tempête ce jour-là… Série de trous d’air impressionnants, cris ici ou là, ceinture attachée tout le long du vol ! Rien à signaler sur le vol Amsterdam-Singapour, si ce n’est un très beau lever de soleil sur les sommets de l’Himalaya.

A bord du Boeing 777, vue sur le lever de soleil sur la chaîne de l’Himalaya

 

Boulette à Singapour

Par contre, grosse erreur de ma part pour la correspondance à Singapour. Resté sur des souvenirs de correspondance AirAsia en Thaïlande très rapides, mais en vol intérieur, j’ai pris un vol trop rapproché de l’heure d’arrivée de notre vol CDG-Singapour avec seulement 1h30 de battement. Erreur donc car entre les formalités de l’immigration et l’immensité de l’aéroport, nous avons réussi à rater notre dernier vol.

L’incroyable aéroport de Singapour…

 

… parfois un peu kitsch

3h d’attente, 220€ de moins et 3h30 de vol plus tard, nous voilà tout de même à Denpasar.

Donc petit conseil si vous faites comme nous, prenez au moins 3h de battement entre les deux vols à Singapour !

 

Voyage à Bali – Ubud et ses environs : le centre spirituel de Bali

A l’aéroport de Denpasar ; changer son argent, acheter une carte sim et prendre un taxi

Après cette longue épopée (nous avons quitté notre maison le samedi à 11h pour arriver le dimanche 23h, heure locale, soit 29h de trajet!), nous sommes bien contents de trouver un aéroport à taille humaine, plutôt calme vue l’heure tardive.

Nous prenons le temps de changer quelques euros et d’acheter une carte sim.

Après avoir changé 200€, on est millionnaire en roupies !

En sortant du terminal, vous avez les 2 opérateurs principaux qui vous proposent leurs tarifs. Les vendeurs vous installent la carte et vous pouvez vérifier que tout fonctionne avant de partir. Nous avons pris une carte Telkomsel valable 30 jours pour 150.000 roupies, soit 9.60€. Je ne me rappelle plus exactement du nombre de Go mais c’était largement suffisant, plus de 5Go en tout cas.

Nous avions lu pas mal de choses négatives sur la gestion des taxis dans cet aéroport. Pas de comptoir taxi pour regrouper les compagnies, foire d’empoigne avec de nombreux chauffeurs, taxi ou non qui proposent leur service avec longue négociation etc… Nous n’avions pas envie de ça après tant d’heures de trajet, c’est pourquoi nous avons réservé notre taxi par le biais de notre 1er logement. Le tarif était finalement certes un peu plus élevé, mais notre taxi nous a attendu malgré le délai de 3 heures supplémentaire à cause de notre avion manqué. Au final, je pense que nous avons payé 50000 roupies de plus que le prix négocié, soit 3.5€. Pour être tranquille et en sécurité, c’est plutôt un bon tarif non ?

 

1er logement entre Denpasar et Ubud

Nous arrivons donc de nuit au Alam Puri Art museum resort. Nous avons choisi cet établissement car situé entre Denpasar et Ubud, soit à 45 minutes de l’aéroport. Chaleureusement accueillis, nous sommes menés dans une belle chambre spacieuse. Après une rapide douche, nous nous écroulons de sommeil dans le lit king size équipé d’une moustiquaire.

Au petit matin, c’est la bonne surprise. De notre terrasse, la nature et un aperçu de la jolie piscine.

Vue de la terrasse

Nous nous empressons de descendre visiter les lieux. Les bâtiments sont construits dans le style balinais et les dépendances sont décorées par de nombreuses pièces d’art primitif.

Calme et sérénité sont immédiatement perçus lors de notre promenade matinale dans ce cadre enchanteur pour aller prendre le petit déjeuner. La piscine nous fait de l’œil et nous en profitons sans attendre. 

Après une bonne baignade, nous rencontrons le gérant qui nous raconte son projet et son parcours professionnel. Après avoir travaillé 9 ans sur un bateau de croisière à travers le monde, il a pu investir dans cet établissement dont il est très fier. Sa petite touche personnelle est l’acquisition de nombreuses pièces d’art primitif afin de décorer les lieux mais aussi de créer un musée. Nous le visitons avant de prendre la navette gratuite qui mène à Ubud.

Une pièce du musée de l’hôtel

2ème logement au nord d’Ubud

Le gérant nous accompagne dans la navette vers Ubud et comme nous sommes les seuls à la prendre, il nous propose même de nous emmener jusqu’à notre 2ème logement afin d’éviter la recherche d’un taxi et une dépense supplémentaire. Sympa !

Nous arrivons à notre 2ème logement, perdu en pleine campagne à environ 15 minutes d’Ubud : Tegaltis villa Ubud.

Les bâtiments ont moins de charme car plus modernes, mais la piscine à débordement avec vue sur la végétation est sympa !

Après s’être rafraîchis de diverses façons, nous reprenons notre programme, direction Ubud.

Rafraîchissement local

L’hôtel offre la possibilité de louer un scooter, moyen de transport que nous voulions justement utiliser. Pour 4,5€ par jour (67.000 roupies), ce serait dommage de s’en priver ! L’engin est un Honda 125 automatique, nickel pour se déplacer à Bali. Assez puissant pour doubler ou monter les côtes raides, il n’est toutefois pas « pousse au crime ».

Une fois les casques mis et la bête testée, nous partons vers Ubud.

Sur la route, un warung dont le nom ne donne pas très envie ! 😉

1ère balade dans Ubud – la forêt des Singes (Monkey Forest)

Après avoir garé le scooter, nous marchons un peu dans Ubud. A part les temples, nombreux en plein centre, Ubud ressemble presque à une ville européenne. Circulation, nombreuses boutiques de grandes marques avec prix affichés mêlées à quelques boutiques plus locales. Et franchement, voir un Starbucks à côté d’un temple, ça fait un peu mal…

Après avoir dégusté un repas dans le centre d’Ubud, nous marchons ensuite jusqu’à la fameuse Monkey Forest.

La « Monkey Forest » est une réserve naturelle. Plus de 600 singes y vivent, se déplaçant en toute liberté dans le sanctuaire de Pura (temple) Dalem Agung Padangtegal.

A l’entrée, après avoir payé 80.000 roupies par personne (soit 5€), des panneaux expliquent les comportements à suivre et à éviter.

Le meilleur endroit est à proximité du temple. Le mélange entre la nature, les vieilles pierres et les singes ont un charme tout particulier. Ca m’a rappelé la fameuse scène dans le Livre de la Jungle où Mowgli est confronté aux singes qui veulent obtenir de lui le feu !

the jungle book disney GIF

Balade au milieu des Banians

C’est vraiment une belle balade qui dure environ 1 heure et c’est toujours amusant de voir les singes jouer ensemble ou s’épouiller. On remarque également les fameux Banians, ces très grands arbres dont les racines pendent et qui deviennent sacrés dès que leurs racines touchent terre.

L’ambiance est particulière, les bruits de la forêt, l’humidité, si il n’y a pas trop de monde, on se croirait vraiment dans les ruines d’un temple en pleine jungle.

Il y a une boucle à faire dans la forêt, un peu moins intéressante, à moins d’être passionné par les singes.

Nous formulons les mêmes consignes de sécurité que l’on peut voir un peu partout, à savoir, ne cherchez pas à toucher les singes, ne les regardez pas droit dans les yeux, ne laissez rien dépasser de vos sacs et de vos poches.

Au bout d’une heure nous sortons du site afin de rejoindre notre scooter : direction la cascade Air Terjun Tibumana.

 

Air Terjun Tibumana

30 minutes de scooter et nous arrivons à la cascade « Air Terjun Tibumana ». Comme souvent, des locaux nous attendent et nous indiquent avec de grands gestes où se garer. On s’attend, de notre côté, à débourser 2000 roupies pour le parking mais même pas. Nous marchons quelques instants puis arrivons après quelques volées d’escaliers sur le site de la cascade.

Vue d’ensemble

Peu de monde, on peut se baigner au pied de la cascade, il y a suffisamment de profondeur. On peut avoir une vue qui domine la cascade en montant les escaliers en face.

Vue d’en face

Campuhan Ridge Walk

Nous étions un peu dubitatifs quant à cette marche. Certains la qualifient d’incontournable à Ubud, d’autres de marche sans intérêt… Comme nous avons du temps dans le planning de notre journée, nous faisons donc halte à la sortie d’Ubud pour tester cette balade.

Pas évidente à trouver, on comprend ensuite que le but de la promenade est d’atteindre un café qui se trouve tout au bout du chemin.

Le chemin en question est une ligne de crête avec des vues sur la jungle. Ne vous attendez pas à voir d’immenses rizières, il y a mieux ailleurs pour en voir, même dans Ubud centre (voir un peu plus loin Ubud Kajeng Rice Fields Walk).

Cependant, la vue est agréable et comme il y a très peu de monde quand nous y sommes, c’est plutôt un bon moment. On vous recommande cette balade si vous avez du temps en étant sur Ubud, comme premiers contacts avec la nature balinaise. Car une fois que vous aurez vu les paysages au nord d’Ubud, vous trouverez la Campuhan Ridge Walk sans grand intérêt.

Après avoir vu quelques petits bouts de rizières, on arrive au but de la balade, le Karsa Café, un très bel endroit il est vrai.

On peut boire un coup sous ces petites huttes, c’est vraiment très chouette comme endroit.

Au retour, quand le soir arrive et la lumière décline, on a quelques beaux points de vue.

Notre première vraie journée à Bali se termine, on reprend le scooter pour rentrer au logement, demain une grosse journée nous attend !

 

Ubud Kajeng Rice Fields Walk

Voici la carte de nos visites de la journée :


Après un petit déjeuner balinais classique (jus de fruits, fruits frais et nasi goreng), nous reprenons le scooter direction Ubud.

Nous marchons un peu à travers le centre afin de trouver la rue qui mène à la Kajeng Rice Fields Walk.

En se promenant au centre avant d’arriver à la rue Jl Kajeng

C’est l’endroit que nous avons préféré à Ubud car en quelques minutes, le promeneur quitte le centre de la ville et se retrouve au milieu de paysages ruraux et typiques balinais.

Le début de la marche se trouve très facilement, c’est juste à côté du temple Saraswati. Il faut trouver le panneau de rue (plutôt une ruelle d’ailleurs) Jl Kajeng et suivre la rue.

Un panneau confirme rapidement qu’on est au bon endroit, même si le nom diffère un peu.

Au début et presque tout au long de cette balade, on remarque des pavés avec des dédicaces, des graffitis. Apparemment, des touristes paient pour laisser une trace de leur passage et permettent ainsi d’entretenir la ruelle.

On découvre petit à petit les paysages de rizières tant attendus. Très peu de personnes sur cette balade, pourtant plus intéressante que Campuhan Ridge Walk car plus authentique.

Le Temple Saraswati – Pura Saraswati

Très près de cette ruelle, une fois revenue de la balade au coeur des rizières, on accède à l’entrée du temple Saraswati, coincé entre le Starb*ck et le Café Lotus.

Ce temple date de la fin du XIXème. Il est dédié à la déesse hindoue Sarasvati, divinité de la connaissance et des arts.

Le jardin d’eau met l’eau à la bouche mais pas de chances pour nous, l’intérieur du temple n’est pas accessible ce jour-là. En effet, toute l’île se prépare à la fête de Galungan, nous reviendrons dans la suite de l’article sur cette fête très importante.

Ce temple accueille de nombreux spectacles de danses traditionnelles.

Pour en savoir plus sur les temples, la religion et les coutumes à Bali

 

Pura Kehen

Après quasi 1h de scooter à travers la campagne balinaise, nous arrivons au temple Pura Kehen. Oui, vous vous en doutiez, pura signifie temple en balinais !

Ce temple est perdu au milieu de nulle part, la route se termine en cul de sac d’ailleurs. Nous faisons donc demi-tour pour se garer devant. Nous remarquons un ensemble de bâtiments dont la plupart ont le rideau baissé.

A peine le scooter éteint, trois femmes nous accueillent chaleureusement et nous invitent à venir visiter leur petite boutique, les trois seules ouvertes. Dix minutes après, nous voilà chargés de sarongs (morceau de tissu rectangulaire unisexe, indispensable pour pouvoir entrer dans les temples) et autres bricoles dont nous n’avions pas vraiment besoin mais bon, difficile de dire non…

Nous pouvons maintenant nous diriger vers le petit comptoir qui permet d’acheter le ticket de la visite. (50.000 rp soit 3€)

Une fois le ticket payé, il suffit de se retourner pour admirer le Pura Kehen, l’un des temples hindouistes les plus remarquables de Bali.

Vue du temple de la route

En montant les 48 marches qui mènent à l’entrée, on peut voir de nombreuses plantes et fleurs mélangées à des statues d’animaux.

Un guide local

Une fois en haut, seuls dans le temple, nous sommes abordés par un local qui commence à nous expliquer des choses sur le temple, comme cela arrive quasi dans tous les temples. Ces guides improvisés de Bali savent parler plusieurs langues (apprises uniquement en conversant avec les touristes!) et donnent plein d’informations pertinentes contre une petite pièce à la fin de la visite (enfin plutôt des billets parce que les pièces balinaises, ça ne vaut rien du tout !). C’est souvent leur unique revenu alors soyez clairs si vous ne souhaitez pas être « accompagnés » pendant la visite.

Nous parcourons donc les lieux avec lui. On découvre plusieurs autels consacrés à la trinité hindoue (Brahma, le créateur, Vishnu le protecteur et Shiva le destructeur). Ne ratez pas le meru à 11 toits. Il s’agit d’un sanctuaire dédié au dieu du feu qui veille sur les lieux.

A savoir : les meru sont des tours de bois, richement sculptées et coiffées de toits de chaume superposés, dont le nombre, toujours impair, varie selon la dignité du dieu, le maximum étant onze étages. Le meru de onze étages est réservé à l’esprit du plus haut et du plus sacré des volcans de l’île (le Gunung Agung) et à Shiva (Brama et Vishnou ont droit à neuf étages).

Source : http://dp.mariottini.free.fr/carnets/carnet/bali/photos/4-temples-meru.htm

Notre guide improvisé nous donne quelques éléments importants pour bien comprendre le fonctionnement du temple. En repartant, il nous montre également un banian âgé de plus de 400 ans. Ses racines et les branches ont bloqué un petit abri.

Nous quittons le temple et notre guide. Alors que nous ne sommes qu’en février, celui-ci semble craindre pour son activité et ses revenus. En effet, les touristes chinois sont déjà interdits à Bali et avec le début de la pandémie, le nombre de visiteurs est déjà en baisse. Et ce n’était qu’un début…

 

Tukad Cepung Waterfall

Cette cascade est un des spots les plus visités à Bali car l’un des plus instagrammables, malheureusement. Alors que nous sommes partis hors saison et qu’avec la crise du covid19 il y avait vraiment peu de monde sur l’île, cet endroit est celui où nous avons vu le plus de touristes. Donc, autant le dire franchement, en pleine saison, à moins d’être un fan inconditionnel des cascades ou un lève-tôt, c’est un lieu à éviter.

Une fois le scooter garé, nous prenons un repas rapide et très économique dans le petit warung à proximité du parking.

Pop mie la star des repas rapides et pas chers en Indonésie

Nous suivons ensuite le chemin qui mène au guichet afin de payer notre entrée (15.000 roupies, soit 1€).

Nous suivons un petit chemin bétonné en pleine nature puis descendons environ 200 marches parfois hautes.

Une fois arrivé en bas, nous avons les pieds dans l’eau. Deux cascades sont à voir, à droite une petite, à gauche la plus impressionnante. Nous commençons par la gauche et suivons les touristes déjà sur les lieux.

Après avoir franchi un passage un peu étroit, nous arrivons à la cascade. Beaucoup de gens autour et qui font la queue pour prendre des photos. Chacun prend la pose, en maillot de bain le plus souvent. Un américain sort son drone, bref on imagine bien la cohue que cela doit être en pleine saison…

Nous rebroussons chemin pour accéder à la 2ème cascade, moins grande et moins fréquentée.

Nous revenons sur nos pas afin de remonter les volées d’escaliers. Un chouette bar permet de se rafraîchir et de se reposer avant de quitter les lieux. On remarque un nombre croissant de touristes qui descendent vers les cascades.

 

Le temple de Tirta Empul – Pura Tirta Empul Bali

Nous reprenons la route vers le temple de Tirta Empul.

Les hindouistes balinais vont au Pura Tirta Empul (Temple de l’Eau Sainte) depuis des centaines d’années. Les sources sacrées de ce temple, aux propriétés curatives, ont été créées par le dieu Indra. Aujourd’hui touristes du monde entier et locaux viennent aussi à cet endroit pour admirer la beauté des lieux et se baigner dans les eaux rafraîchissantes et bénies.

Après avoir payé l’entrée, on franchit un grand portail ouvert (Candi Bentar) pour arriver dans une sorte de cour. A droite, un endroit couvert qui aura son importance pour la suite.

On franchit alors un autre portail ouvert pour arriver aux sources. Les sources saintes jaillissent à travers 30 trompes dans deux bassins. Le rite de purification s’appelle melukat.

On observe locaux et touristes qui procèdent au rituel dans une belle harmonie.

Une fois les sources passées, en continuant à s’éloigner de l’entrée, il y a une partie du temple plus calme, ou plus délaissée par les touristes dirons-nous.

Cependant, nous sommes interrompus dans notre visite par une pluie torrentielle. Tout le monde se dépêche de se protéger sous l’espace couvert de la 1ère cour.

Etant venus en scooter, nous espérons une averse rapide pour pouvoir reprendre la route avant la nuit. Il n’est déjà pas très facile de rouler à scooter à Bali, alors sous la pluie et dans la pénombre…

Retour périlleux

Nous attendons donc sagement ; les autres visiteurs partent les uns après les autres et la pluie ne se calme pas. Des vendeurs opportunistes nous proposent des genres de k-ways longs et nous commençons à comprendre que la pluie ne cessera pas avant la nuit… Celle-ci arrivant plus tôt que prévu, vu le ciel. Dépités et un peu inquiets, nous achetons 2 k-ways et prenons donc la route sous la pluie et dans la nuit. 

Nous roulons à 15km/h maxi. A certains passages de pont, nous avons de l’eau jusqu’aux chevilles ! Nous craignons pour la mécanique parfois submergée du scooter, mais celle-ci tient bon et après 1h30 de route dans des conditions dantesques, nous regagnons notre logement fourbus.

Petit bonus, une fois dans notre bungalow, nous constatons que les fortes pluies ont eu raison de l’isolation sommaire des murs et qu’il y a des flaques d’eau à l’intérieur… mais aussi une panne d’eau chaude !

ace ventura thumbs up GIF

 

Voyage à Bali ; la fête de Galungan – les rizières de Jatiluweh

La nuit nous a permis de nous remettre de nos émotions et nous entamons une journée spéciale pour tous les habitants de l’île puisque c’est Galungan !

Voici la carte de nos visites de la journée :

Nous repartons sur les routes plein d’entrain pour rejoindre les rizières de Jatiluweh. Il nous faudra bien 1h30 mais le parcours est un délice entre les magnifiques paysages et le spectacle auquel nous assistons dans tous les villages traversés. En effet, c’est Galungan aujourd’hui et tous les Balinais se sont mis sur leur 31 dans leur plus beau costume traditionnel.

Galungan

Ces festivités durent 10 jours. Galungan est le 1er jour et Kuningan termine cette période qui est considérée comme la plus sacrée de l’année. L’année Balinaise dure 210 jours, il est donc difficile de se repérer pour savoir quand Galungan aura lieu. Par exemple, en 2020, Galungan est célébré les 19 février et 16 septembre, Kuningan les 29 février et 26 septembre.

Les rues et le devant des maisons sont décorés, notamment par des Penjor. Ce sont de grands bambous finement décorés. Personne ne travaille et les Balinais sont très occupés par les nombreuses offrandes à réaliser.

Un Penjor en cours de réalisation
Un exemple d’entrée, avec un Penjor, ce grand bambou décoré, juste à gauche de cette porte traditionnelle

 

Une famille en habits traditionnels pendant Galungan

On observe avec admiration les habitants, tous élégants, se regrouper pour aller déposer ensemble les offrandes dans les temples.

Les rizières de Jatiluwih

Nous arrivons aux rizières. Les vues de la route sont déjà très belles mais, une fois sur place, on en prend plein les yeux. C’est un des plus beaux sites de Bali ; ces rizières sont d’ailleurs inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco.

Au milieu de la route, un petit kiosque où nous payons 20 000 IDR (un peu moins de 1.5€).

A l’entrée, il y a plusieurs parcours piétons fléchés proposés, certains peuvent se faire en vélo électrique également. Il y en a 5, de longueurs différentes, de 45′ à plus de 4h de balade !

L’endroit est paisible. Vu que c’est jour de fête, il n’y a par contre aucun travailleur sur place.

A Bali, le riz étant considéré comme une offrande des dieux, il y a du sacré dans toutes les actions liées à la production de riz, que ce soit la plantation, l’irrigation, la récolte… Ce que nous rappelle ces petites constructions où l’on retrouve des offrandes, notamment près des points d’eau.

Après quelques instants de marche, nous prenons une petite pause en dégustant une coco, avec une vue imprenable sur les rizières en terrasses.

 

La marche est très agréable, à chaque instant, des endroits hyper photogéniques.

Nous repartons conquis, c’est vraiment un des plus beaux endroits que nous avons pu voir à Bali.

 

Pura Luhur Pucak Petali

Nous avons remarqué sur gmaps un temple tout près et en altitude. Quelques minutes de scooter et nous y arrivons. Il n’a rien de spécial mais nous pouvons voir les Balinais prier en ce jour si spécial.

Balinais priant dans un temple le jour de Galungan

Fête locale à Bali

Sur la route d’Ubud, nous tombons par hasard sur une petite fête locale, à proximité d’un temple, Pura taman pancaka tirta.

A côté du temple, il y a comme un parc où les gens se promènent.

Le long de la route, plein de stands avec de la nourriture, des jeux ou des poissons à vendre.

Des centaines de poissons à vendre dans ces petites fioles…

Et à côté du temple, il y a des jeux gonflables.

Nous déambulons dans cette petite fête locale pas très à l’aise, car nous sommes les seuls non-balinais sur place et on sent des regards appuyés et amusés sur notre passage.

Fin de journée à Ubud

De retour à Ubud après un long moment de scooter, nous visitons rapidement Pura Dalem.

Dans un resto du centre, nous dégustons un délicieux plat spécial Galungan.

Enfin, nous faisons une petite marche nocturne pour apprécier l’air presque frais de cette fin de journée.

Ubud style !

Voyage à Bali ; les rizières de Tegallalang, Bali Pulina et Pura Gunung Kawi Sebatu

Aujourd’hui, nous visitons 2 lieux très touristiques : les rizières de Tegallang, Bali Pulina ainsi qu’un temple un peu moins connu, Pura Gunung Kawi Sebatu.

Voici la route du jour :


En 30 minutes, nous arrivons aux fameuses terrasses de Tegallalang.

 

Les rizières de Tegallalang

Nous partons avec notre fidèle scooter pour lequel il faut faire le plein. Nous nous arrêtons dans une petite station qui fait aussi supérette, pratique pour se ravitailler en eau.

Station essence balinaise

Une fois arrivés, nous payons notre parking (5 000 RP) et les frais d’entrée qui s’élèvent à 15 000 RP par personne.

Plus connues que celles de Jatiluwih, ces terrasses sont beaucoup plus visitées et en haute saison et ressemblent probablement autant à un parc d’attraction qu’à un espace agricole.

Ces rizières sont en terrasse et peut-être plus spectaculaires que celles de Jatiluwih.

On trouve partout des installations pour rendre l’endroit encore plus photogénique, ou plutôt, encore plus instagrammable. Ici, un cœur en osier, là des chaises colorées, sans oublier les fameuses balançoires.

 

On croise tout de même un ouvrier agricole. Il est tôt et il n’y a pas beaucoup de touristes. Heureusement car on imagine bien l’endroit devenir vite insupportable. Tous les 100m, des Balinais proposent des balançoires ou une photo avec eux en costume traditionnel.

Descendez tranquillement les marches pour arriver tout en bas et traverser le petit pont qui permet de remonter de l’autre côté de la rivière. Il y a de petits chemins partout, c’est vraiment sympa de les emprunter à la recherche de la plus belle vue.

Des cris inquiétants

On entend au loin des cris aigus, censés être ceux des touristes se balançant dans le vide dans ce cadre féerique.

En fait, ce sont les vendeurs de tickets de balançoire qui font eux-mêmes ces cris afin d’attirer l’attention des promeneurs sur leur business !

Tout est prévu, il y a même la location de longues robes si certaines veulent refaire exactement les photos instagram que leurs influenceuses préférées !

 

Elle a testé, et même sans robe, c’est sympa !

En cherchant un peu, on peut trouver une table sympa avec une belle vue afin de déguster une coco ou un autre rafraîchissement, sans trop de monde.

Vue des terrasses depuis la route

Franchement, c’est un endroit magnifique, mais pour en profiter, n’oubliez pas d’arriver tôt.

 

Bali Pulina

A quelques minutes de scooter et environ 800m des terrasses de Tegallalang, on trouve un autre lieu très touristique, Bali Pulina.

C’est un très bel endroit également, dont l’entrée est gratuite.

A peine garés et entrés, on est pris en charge par une guide qui nous explique tout sur la fabrication du café notamment le café le plus connu et le plus cher de Bali, le café de Luwak ou kopi luwak.

Kopi Luwak ou café de civette

Le luwak est le nom utilisé à Bali pour désigner un petit mammifère appelé civette palmiste en France.

Lors de notre visite à Bali Pulina, nous avons pu en voir un dans une cage. La guide a mis en avant la non-exploitation de ces animaux, ce qui nous a laissé fortement dubitatifs.

Luwak dans une cage à Bali Pulina

Il se trouve que ce petit animal consomme naturellement les cerises de café. Il laisse ensuite les grains de café sans la pulpe derrière lui dans ses excréments. La digestion du luwak est censé donner un goût unique au café.

Pour fabriquer ce café, les excréments du luwak sont donc « récoltés ». Puis lavés (heureusement!), grillés, pilés, tamisés… Toutes ces étapes sont présentées à Bali Pulina, mais les procédés artisanaux principalement. Cela permet d’en savoir plus sur la confection du café en général également.

On peut manipuler les outils et se prendre pour des torréfacteurs. Moments kitsch à souhait quand la guide nous prend en photo avec le chapeau typiquement balinais en train de faire semblant de griller du café !

Après ces éléments pédagogiques, nous parvenons à une magnifique terrasse en bois, avec une vue splendide.

Magnifique terrasse et vue à couper le souffle – Bali Pulina

Nous sommes ensuite confortablement installés sur cette terrasse pour une petite dégustation gratuite.

Tous les visiteurs peuvent goûter toutes ces saveurs, café classique, à la vanille, thé, kopi luwak, cappucino etc…

La visite se termine pour un passage à la boutique où rares sont les personnes qui partent les mains vides après un si agréable moment.

Néanmoins, nous ne partirons pas avec du kopi luwak car outre le prix qui en fait le café le plus cher du monde, il semble évident que, contrairement à l’origine de ce café où les plus pauvres recherchaient dans la nature les crottes de luwak pour faire du café à moindre coût, ils sont dorénavant élevés et regroupés dans des endroits spéciaux pour en faire une production « industrielle ». Ces animaux ne sont plus en liberté et donc maltraités. Voilà pourquoi nous refusons de participer à ce commerce.

D’Alas Warung

Nous sortons de Bali Pulina et il est l’heure de manger. Nous tournons un peu en rond entre Bali Pulina et les rizières de Tegalallang pour trouver un resto et tombons sur D’Alas Warung.

L’entrée est belle et il y a une balançoire proposée dès l’entrée. Les fameuses Bali Swings !

Nous nous installons. L’établissement est dans le style de la terrasse de Bali Pulina. Tout est en bois avec vue sur les rizières et la vallée. C’est magnifique.

Le repas est bon mais la facture salée ! Tout est au moins deux fois plus cher que dans la plupart des restaurants balinais avec des plats pourtant tout à fait équivalents. On paie clairement la vue, qui pour notre part, malgré un temps un peu couvert, vaut le coup.

Pura Gunung Kawi Sebatu

Nous renfourchons notre fidèle monture et environ 20 minutes après arrivons au Pura Gunung Kawi Sebatu.

Ce temple hindou est magnifique. Il est garni des bassins, de statues, le tout dans une végétation luxuriante.

Les passages sur les ponts et entre les bassins, remplis de poissons colorés sont vraiment charmants.

Certains servent à la baignade des fidèles tandis que d’autres sont réservés à des rituels religieux.

Petit point d’étonnement, la présence d’un terrain de badminton !

Cet endroit est paisible et très peu fréquenté, hormis quelques locaux. Cette visite nous enchante et nous restons un long moment à déambuler dans le temple tant cette quiétude et l’endroit sont agréables.

Il est alors temps pour nous de quitter momentanément Bali pour rejoindre l’est de Java et prendre part à un mariage franco-indonésien.

disney wedding GIF

 

Voyage à Bali ; Sanur

De retour de Java, nous prenons un taxi de l’aéroport de Denpasar jusqu’à Serangan island où se trouve notre logement pour une nuit, Paros paros Marina lodge.

L’établissement est sympa, les abords moyens sauf quelques belles vues sur la mer que nous n’avons pas vue depuis notre arrivée à Bali, étrangement !

Nous prenons à nouveau un taxi pour rejoindre Sanur où nous espérons louer une voiture. En effet, la dernière partie de notre road-trip doit nous emmener tout le long de la côte sud jusqu’à Amed, trajet trop long à effectuer en scooter, surtout avec de gros sacs sur le dos.

Voici notre trajet effectué de Sanur jusqu’à Amed.

Nous marchons donc dans le centre de Sanur puis suivons une route jusqu’au bord de mer.

Cette station balnéaire, souvent proposée par les guides touristiques comme alternative à Kuta, est familiale. La plage est assez longue mais on est loin de la plage de rêve de carte postale. Il faut dire qu’il s’agit d’une plage artificielle.

Quelques échoppes bordent un chemin parallèle à la mer. Partout, des pancartes proposant des tarifs de ferry vers les îles proches.

Nous étions sur place le matin, peut-être est-ce pour cela que nous n’avons pas « accroché », mais en tout cas, Sanur ne nous a pas séduit. 

Sanur beach
Sanur beach

Location de voiture

Nous marchons un long moment, afin de quitter la plage et rejoindre la route principale qui traverse la ville où nous pensons trouver des loueurs de voiture. Sacs sur le dos, chaleur lourde, beaucoup de circulation, la marche est pénible.

Nous trouvons enfin des loueurs, mais étrangement, il y a peu de véhicules disponibles et encore moins de boîtes autos. Nous souhaitons effectivement une voiture avec boîte automatique car conduire à Bali n’est pas forcément facile de par le trafic et le côté un peu « freestyle » de la conduite balinaise. Et comme en plus, il faut rouler à gauche, volant à droite, changer les vitesses avec une boîte manuelle me semble vraiment périlleux.

Nous arrivons finalement chez André Sewatama Rent a car ; une petite agence menée par un Allemand qui parle un français excellent, ne lésine pas sur les conseils et vous fait signer une assurance responsabilité civile avant de vous laisser partir à bord d’un véhicule en bon état, automatique ou mécanique au choix. Une très bonne surprise car en plus, les tarifs sont tout à fait compétitifs, de mémoire 35€ la journée pour une Daihatsu Ayla (équivaut à une Toyota Agila).

On est loin de la circulation des abords d’Ubud et à part quelques frayeurs pour doubler des scooters, le trajet se passe bien. Quelques bouts d' »autoroute » plus tard et nous arrivons à proximité de Pantai Bias Tugel, une plage magnifique.

Pantai Bias Tugel

Il se trouve que cette plage est à quelques centaines de mètres d’un port à ferry, en partance vers les îles proches comme Lombok ou Nusa Penida. Nous sommes donc abordés de diverses façons par des locaux pour nous proposer un prix pour ces traversées. Il y a même un gars qui nous course en scooter et nous hurle en roulant « Lombok discount » !

scooter driving GIF

Une fois garés, nous cherchons l’accès à la plage. Heureusement, une famille de Français passe par là et nous mène sur le bon chemin et jusqu’à la pancarte « white sand beach » :

Le chemin devient un petit peu plus difficile, ça grimpe, ce n’est plus carrossable mais ça passe en claquettes, pas d’inquiétude !

On a même une belle vue sur les alentours à mi-distance.

Enfin, on arrive sur la plage qui vaut vraiment le détour. Sable blanc, peu de monde, eau transparente, transats buvette et restauration pas chères, le top !

Un vrai moment de bonheur agrémenté de Bintang, d’un bon repas de poisson frais et de snorkelling.

Le bonheur à Bali, c’est aussi de quitter une plage et pouvoir admirer, sur le chemin du retour à la voiture, un petit temple en pierres volcaniques.

Nous reprenons notre route et arrivons en fin d’après-midi à Amed, notre dernière étape.

Voyage à Bali ; Amed

Cela faisait longtemps que nous avions réservé ce dernier logement, et je n’en avais aucun souvenir si ce n’est la proximité de la plage d’où nous étions censés voir le Mont Agung.

Ce logement a été extra (Solaluna Beach Homestay). La façade ne paie pas de mine, il faut traverser la petite salle de restaurant puis un terrain tout en longueur qui gagnerait à être mieux entretenu. Mais une fois les 1ers bungalows atteints, on approche du graal, à savoir notre bungalow avec vue sur mer !

Sur la terrasse, un lit pour dormir à la belle étoile, bercés par le bruit des vagues. A l’intérieur, une chambre classique mais efficace avec petite clim et moustiquaire.

Et au fond, une belle salle de bains avec douche taille xxl !

Cocktail de bienvenue et vue mer. La plage est à 20m, la mer à 50 mètres, …

Le bungalow vu de la plage

Avant de penser à dormir, nous marchons sur la plage, admirant le coucher de soleil au pied du volcan de l’île de Bali, le Mont Agung.

 

Voyage à Bali ; Mont Agung et Tirta Gangga

Au petit matin, après un bon petit déjeuner, le spectacle est magnifique également.

Les étapes du jour sont le fabuleux Tirta Gangga et la plage renommée pour le snorkeling, Jemeluk beach.

Tirta Gangga

Le palais aquatique de Tirtagangga est situé dans le quartier de Karangasem, au village d’Ababi, il s’agit de l’un des plus beaux sites de Bali.

Tirta signifie eau bénite et gangga est une référence au fleuve du Gange, source sacrée pour l’hindouisme.

Une fois garés et le ticket pris, on passe quelques boutiques et on se fait aborder par un petit bonhomme qui commence à nous sortir tout une série d’expressions françaises plus ou moins désuètes et nous accompagne en nous proposant ses services de guide (en anglais).

Comme il est sympa et marrant, nous acceptons sa compagnie, et nous le regretterons pas. Entre ces expressions rigolotes et les nombreuses explications fournies, il fut un bon guide pour nous.

Ce palais aquatique a été bâti en 1947 par le dernier raja de Karangasem. Le Tirta Gangga était alors une station balnéaire privée seulement dédié au raja et sa famille. L’éruption du mont Agung en 1963 l’a détruit, tout fut rebâti ultérieurement.

La visite

Le palais aquatique de Tirta Gangga est un plaisir pour les yeux, une invitation à remplir la carte SD de son appareil photo tant tout est photogénique : nombreux bassins, statues, petit pont, piscines, végétation colorée, il y a de quoi faire !

Le premier bassin sur la droite remporte tous les suffrages. Il faut dire que c’est amusant pour tout le monde de parcourir les dalles grises qui émergent et permettent de circuler au beau milieu de l’eau.

Celui sur la gauche et plus paisible mais tout autant magnifique.

En avançant on arrive aux piscines royales. On peut s’y baigner, alors n’hésitez pas l’eau est très pure et provient, paraît-il, directement du mont Agung.

Vue sur la piscine royale ; bel endroit pour faire des longueurs non ?

Après les piscines, on a accès à un temple interne qui n’a rien de spécial.

La fin de la visite nous fait passer de nouveau par les 2 premiers bassins près de l’entrée que nous admirons encore une fois avant de quitter notre cher guide et ce magnifique lieu.

Jemeluk beach

Plus les heures passent sur ce côté de l’île et plus nous l’apprécions. Tranquillité et authenticité semblent être les 2 adjectifs qui résument le mieux notre ressenti vis-à-vis de la région d’Amed. Un endroit où on se sent bien, loin de la circulation excessive des routes autour d’Ubud et une présence de touristes beaucoup plus limitée.

Il est environ midi quand nous atteignons Jemeluk beach.

Il y a très peu de monde, quelques warungs qui proposent classiquement restauration, buvette, transats et matériel de snorkelling puisque cette plage est LE spot snorkelling de cette partie de Bali.

Même avec du matériel de base, on peut apprécier des fonds variés et de nombreux poissons colorés, des étoiles de mer (bleues notamment)… Nous y étions uniquement avec des lunettes de piscine et en restant en surface, on voyait vraiment bien et pas mal de choses.

Le meilleur endroit est sur la partie est de la plage. Les spécialistes s’éloignent davantage du bord pour atteindre des fonds d’environ 3 à 6m et le tombant.

Nous passons l’après-midi à alterner bronzette et snorkelling puis nous rentrons à notre logement où nous pouvons voir quelques locaux en train de griller des poissons au feu de bois sur la plage.

 

Voyage à Bali : Taman Soekasada Ujung et Virgin Beach

Après un sympathique lever de soleil, toujours photogénique avec le Mont Agung en toile de fond, nous prenons la route vers le Taman Soekasada Ujung.

La carte du parcours du jour :

Taman Soekasada Ujung

Le Taman Soekasada Ujung est un palais d’eau, construit en 1919 et dont Bali a le secret. Constructions variées, lacs, végétation abondante mais maîtrisée, c’est une fois de plus, un endroit extrêmement photogénique.

L’entrée se fait par un pont fleuri qui donne sur des marécages après avoir payé 50.000RP soit 3.10€ par personne.

On arrive ensuite sur directement sur la grande piscine et au milieu le Balai Gili, le lieu de détente de la famille royale.

On y accède par 2 ponts opposés.

Une fois le Balai Gili traversé, on passe un pont identique à celui traversé précédemment et on peut monter des escaliers vers le Balai Kapal, un point de vue stratégique.

Le point de vue

Cet élément en ruine ajoute encore du charme à l’endroit.

La balade est tout à fait charmante, comme dans chaque temple ou palais visité à Bali d’ailleurs ! Le fait que nous soyons seuls dans le Taman Soekasada Ujung renforce ce sentiment de sérénité et de plénitude.

A la sortie, nous tombons sur un marché local.

 

Virgin Beach

Notre séjour touche à sa fin, et avant le long chemin pour retourner à Sanur pour rendre la voiture de location, nous passons par cette magnifique plage qu’est Virgin Beach.

De la route, une première vue nous met l’eau à la bouche !

L’accès est facile et une nouvelle fois, nous sommes agréablement surpris vu que nous sommes quasiment les seuls à arpenter cet endroit sublime.

Nous prenons le temps de la parcourir dans son intégralité.

D’un côté les jolis bateaux de pêcheurs, de l’autre une succession de restos et de transats. On a le choix !

Après un bon resto et une dernière Bintang, nous testons l’eau. Il y a ici un peu plus de vagues que sur les autres plages testées. Peut-être un spot sympa pour commencer le surf ? L’eau semble d’abord peu transparente. Mais en s’éloignant un peu, on se rend compte qu’on voit bien le fond. La température est idéale, quel bonheur de nager ici ! Sans oublier d’enchaîner avec un peu de farniente sous le parasol et sur nos transats.

Le temps passe bien vite et après une petite douche très rapide, nous reprenons la route vers Sanur.

La voiture rendue, nous avons encore une bonne surprise, puisqu’un chauffeur du loueur nous emmène gratuitement à l’aéroport !

Le retour

Le retour de notre voyage à Bali se passe sans soucis avec un AirAsia Denpasar / Singapour. Nous hallucinons une fois arrivés à Singapour, puisque le port du masque s’est quasi généralisé et des agents utilisent des caméras infra-rouges pour détecter les personnes qui auraient de la fièvre… Un avant-goût de la terrible crise sanitaire et du confinement qui aura lieu en France un mois après.

 

Bilan Voyage à Bali

C’est assez curieux de dire ça, mais nous n’étions pas partis à Bali très motivés. En effet, la date nous a été « imposée » pour cause de mariage à Java. Et février n’est pas la meilleure période pour y aller, la saison des pluies n’étant pas encore terminée. Nous avons lu pas mal de choses pour préparer ce voyage, et certains commentaires ou compte-rendus étaient négatifs vis-à-vis de Bali : trop de touristes, pollution, corruption, conduite difficile, décharges à ciel ouverts, droits de passage ou de parking imposés par des « cartels du tourisme »… Bref nous ne savions pas trop à quoi nous attendre. Et enfin, autre souci et pas des moindres, nous y étions mi-février, début de la crise du covid-19. Les touristes chinois étaient déjà interdits sur Bali et nous étions plutôt inquiets d’attraper le covid là-bas en plus des autres maladies possibles dans les pays tropicaux (dengue, chiku, palu…).

La magie a opéré lors de ce voyage à Bali

Et pourtant, la magie a opéré ! Nous avons eu un temps très agréable à part une très grosse averse qui a duré 4 ou 5 heures en fin d’après-midi. Notre chance a probablement été d’être partis dans une période pas très recommandée pour aller à Bali (février) et le fait que le covid-19 commence à se répandre dans le monde en commençant par l’Asie. Des gens ont probablement annulé ou repoussé leur voyage. Les touristes chinois, très nombreux à Bali, étaient persona non grata… Du coup, à part à Ubud, nous avons vu vraiment peu de touristes. Et ça, franchement, ça peut tout changer.

On peut maintenant dire qu’on a adoré ce séjour.

Dans la région d’Ubud, entre les rizières et les temples magnifiques, on en a pris plein les yeux. En plus, on a eu la chance d’y être pendant Galungan. Cela nous a permis d’en apprendre plus sur les rites et les coutumes des Balinais.

La 2ème partie de notre roadtrip nous a menés dans la région d’Amed, et ça a été le kif total. Des locaux plus accessibles, des plages magnifiques pour bronzer, nager et faire du snorkelling, sans parler des magnifiques palais d’eau de la région.

Bref, si certains se demandent encore si visiter Bali vaut le coup, de notre côté on répond OUI à 200 % !

 

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6 Comment

    1. Bonjour, non, il s’agissait d’un voyage en égoïstes 😉 Le vol nous semblait beaucoup trop long pour le plus petit.

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