Quoi de mieux qu’un séjour au soleil au milieu d’un hiver long et froid ? C’est ce que nous avons décidé de faire en cet hiver 2025 en partant en Guadeloupe en famille ! De Pointe-à-Pitre aux Saintes en passant par Deshaies ou Sainte-Anne, nous avons parcouru ces magnifiques îles, découvrant des paysages splendides mais aussi une culture riche et variée. Voici le récit de notre séjour qui vous inspirera si vous aussi vous prévoyez de découvrir l’île aux belles eaux !
Où se trouve la Guadeloupe ? Pourquoi aller en Guadeloupe ?
La Guadeloupe dans le monde
La Guadeloupe, appelée également l’île Papillon ou l’île aux belles eaux, est en fait un archipel de 6 îles habitées et de nombreux îlets non habités qui se situe dans l’arc des Antilles dans la Caraïbe.
Cet archipel se compose de Basse-Terre, Grande-Terre, Les Saintes ( 9 îlots dont 2 habités ), la Désirade, Marie-Galante.
Pourquoi aller en Guadeloupe ?
La Guadeloupe est une destination idéale pour ceux qui recherchent un mélange parfait entre nature préservée, plages paradisiaques et richesse culturelle.
De plus, la Guadeloupe est une destination « facile » :
- seulement 5 heures de décalage horaire
- même monnaie (€)
- tout le monde parle français sur place
- pas besoin de visa ou de passeport, juste la carte d’identité
- des vols réguliers sur des compagnies françaises réputées (Air Caraïbes, Air France, Corsair)
- location de voiture aisée avec des entreprises françaises
- logements variés à tous les prix
- nourriture locale ou classique « à la métropolitaine »
- hygiène comparable à la métropole (contrairement à certains pays d’Asie ou des Caraïbes où l’eau n’est pas potable, risques de turista…)
- températures de la mer et de l’air agréables toute l’année, surtout lors de la période allant de novembre à avril.
Notre programme et itinéraire en famille en Guadeloupe
Pour découvrir la Guadeloupe, nous avons décidé de faire un roadtrip de 10 jours.
Voici notre programme qui nous a permis d’avoir un aperçu de toutes les diversités des îles de la Guadeloupe :
Jour 1 : Grande-Terre ; arrivée à l’aéroport, plage de Petit Havre et de la Caravelle, Sainte-Anne ; logement à Sainte-Anne
Jour 2 : Grande-Terre ; lever de soleil sur la plage de Gosier, balade street-art à Pointe-à-Pitre, visite du Mémorial Acte, plage de la Datcha et îlet Gosier ; logement à Sainte-Anne
Jour 3 : Grande-Terre ; lever de soleil à la Pointe des Châteaux, la douche, porte d’Enfer (Le Moule), visite d’une distillerie, cimetière de Morne-à-l’eau, plage du Bourg à Sainte-Anne ; logement à Sainte-Anne
Jour 4 : Grande-Terre ; balade sur le sentier du littoral, plage de Bois-Jolan, plage des Raisins clairs à Saint-François, visite de la maison Zévallos, plage du Manganao ; logement à Sainte-Anne
Jour 5 : Basse-Terre ; route jusqu’à Deshaies, plage de la Grande Anse jusqu’au coucher du soleil ; logement à Deshaies
Jour 6 : Basse-Terre ; sentier du littoral du centre de Deshaies jusqu’à la plage de la Perle, coucher de soleil sur la plage de Leroux ; logement à Deshaies
Jour 7 : Basse-Terre ; depuis Sainte-Rose, sortie en bateau dans le Grand Cul-de-Sac marin, mangrove, snorkeling et îlet Blanc ; plage de Malendure ; logement à Deshaies
Jour 8 : Basse-Terre ; route de la Traversée : cascade des écrevisses, maison de la forêt et rando dans la jungle, saut d’Acomat, bain ravine Thomas pour le coucher du soleil ; logement à Deshaies
Jour 9 : Les Saintes ; Terre de Bas, Terre de Haut ; logement à Trois-Rivières
Jour 10 : rando du sentier du Littoral au départ de Trois-Rivières ; plage de la Datcha au Gosier ; retour à l’aéroport
Jour 1 : Grande-Terre ; arrivée, plage de Petit Havre et de la Caravelle, Sainte-Anne
Vol CDG – Pointe-à-Pitre
Pour une fois, nous n’avons pas pris de parking aéroport pour partir de l’aéroport de Paris-Orly. Il y a maintenant la ligne 14 du métro qui emmène du centre de Paris à l’aéroport. Attention, il y a une tarification spéciale, sauf si vous avez un pass navigo 5 zones. Pensez à prendre un aller-retour car à l’aéroport, la file d’attente est conséquente !
Nous avons choisi un vol Air Caraïbes avec un Airbus A350-900.
Pour tout savoir au niveau du prix des billets, consultez notre article « Quel Budget pour un séjour en Guadeloupe en famille ?« .
Après 8 heures de vol sans encombres, nous atterrissons sous le soleil à 15h à Pointe-à-Pitre.
Voiture de location
Qui dit roadtrip dit voiture. Nous avons donc loué une voiture. Comme d’habitude, nous sommes passés par Discovercars. Il s’agit d’un comparateur de loueurs de voiture qui permet d’obtenir les meilleurs prix en choisissant les loueurs les mieux notés. J’ai opté pour une Sandero très basique. Nous avons pris uniquement des bagages « cabine » pour limiter le prix des billets d’avion. Le coffre de la Sandero suffit donc. Si vous êtes 4, là ça va être plus compliqué, il vaut mieux prendre le modèle au-dessus (Captur ou Duster). Vous pouvez retrouver dans notre article « Comment utiliser Discovercars ? » toutes les infos pour utiliser au mieux ce service.
Plage du Petit Havre
Une fois les formalités remplies et les photos prises pour avoir des preuves de l’état de la voiture, nous voilà sur les routes guadeloupéennes.
Nous quittons rapidement Pointe-à-Pitre et décidons de tester la température de l’eau et notre 1ère plage à la plage de Petit Havre, à mi distance entre Le Gosier et Sainte-Anne.
Il y a un parking au bord de la plage d’une trentaine de places. En arrivant l’après-midi, il était plein et pas mal de voitures étaient garées en amont le long de la route.
C’est un peu le bazar quand nous arrivons vers 16h car pas mal de monde est en train de partir, c’est compliqué de se croiser mais finalement, on se gare assez rapidement et une belle baignade nous attend.
Avec le recul, elle ne fait pas partie de notre top 5 plages, mais elle est quand même très sympa. C’est une plage très prisée des locaux. Il y a des places à l’ombre, l’eau est transparente, la mer n’est pas trop agitée, elle est tout à fait adaptée aux familles, mêmes avec des enfants en bas-âge. Il y a même une douche pour se rincer avant de partir.
Près du parking, on trouve un « lolo » sympathique avec boissons et quelques plats locaux.
Plage de la Caravelle
Après cette belle baignade, nous sommes impatients de montrer à Numéro 3 une des plages que nous avons préférée lors de notre voyage en Guadeloupe il y a trèèèèèèès longtemps, la plage de la Caravelle.
La plage de la Caravelle se trouve à quelques kilomètres de là, à 5 km précisément, à l’entrée de Sainte-Anne.
Là encore, le stationnement n’est pas simple. Il y a un parking de restaurant tout près de la plage qui coûte 3€. Sinon, il faut se stationner le long de la route et comme pour toutes les plus belles plages de Guadeloupe, il faut arriver tôt (avant 10h) ou tard (après 17h) pour trouver facilement une place.
Une fois garés, il faut marcher le long de la mer sur environ 200m pour atteindre la plage. Il y a pas mal de vendeurs de tout et de rien le long du trajet puis finalement on arrive sur la plage. C’est donc facile d’y manger.
Certains aménagements (bar, activités sportives) appartiennent au club Med qui donne directement sur cette plage. Néanmoins, pas de panique, il s’agit bien d’une plage publique.
L’eau est magnifique et le sable blanc et très fin. Des palmiers offrent un peu d’ombre. Un pur bonheur !
Seul bémol, à certaines heures, on peut subir les animations des GO du Club Med.
C’est étonnant de voir qu’en un peu plus de 10 ans, la plage est beaucoup plus étroite. On a remarqué cela sur plusieurs plages d’ailleurs. C’est inquiétant…
Il n’y a pas de galets dans l’eau, la pente est douce, c’est vraiment une plage idéale pour toute la famille.
Le coucher de soleil vaut le détour !
Logement à Sainte-Anne et première soirée
On intègre notre logement à Sainte-Anne vers 19h. Avec le décalage horaire, on est bien fatigués.
Il s’agit d’un très bel appartement face à la mer, on a adoré. On trouve un petit resto et on file rapidement au dodo.
Jour 2 Grande-Terre ; Le Gosier, îlet Gosier, street-art à Pointe-à-Pitre, Mémorial ACTe
Lever de soleil à la Datcha
Le jetlag a fait son oeuvre, à 4h, nous sommes réveillés et prêts à aller voir notre 1er lever de soleil.
Comme nous prévoyons d’aller à Pointe-à-Pitre le matin, nous décidons de nous arrêter sur la très jolie plage de la Datcha au Gosier.
Nous trouvons facilement de la place pour nous garer à proximité immédiate de celle-ci. Il y a quelques locaux qui se baignent. C’est marrant, ils ont presque tous une frite pour aller dans l’eau.
Nous marchons sur la plage, les cheveux dans le vent, profitant de la très relative fraîcheur de ce début de matinée.
A quelques 400 mètres de la plage, nous voyons l’îlet Gosier. Nous irons cet après-midi, pour l’instant le temps est un peu couvert et nous prenons la route pour rejoindre Pointe-à-Pitre.
Balade streetart à Pointe-à-Pitre
Il est tout juste 7 heures quand nous nous garons juste devant le Mémorial ACTe que nous visiterons après la balade streetart.
J’ai repéré en amont une boucle qui permet de voir une cinquantaine de fresques streetart mais aussi d’avoir un bel aperçu de la ville.
Pour tout savoir sur cette balade et notre itinéraire précis, lisez notre article spécial « Balade streetart à Pointe-à-Pitre. »
Nous suivons notamment la rue Raspail, la rue Débouchage et le quai Lardenoy.
Du quai Lardenoy, nous rejoignons la rue Frébault.
C’est vraiment mieux de faire cette balade tôt le matin, avant 10 heures, car quand les boutiques sont ouvertes, beaucoup de fresques ne sont plus visibles.
Nous arrivons ensuite au Centre de la Culture et des arts.
Centre de la Culture et des arts
Cet endroit est incroyable, surtout si vous êtes fans d’urbex ! Des travaux ont été entrepris il y a des années et depuis, le bâtiment est comme à l’abandon.
Les lieux sont actuellement occupés par un collectif d’artistes (musiciens, poètes, graffeurs…). Des fresques, sculptures, poèmes surgissent de toute part au fur et à mesure de notre avancée.
C’est vraiment un endroit unique, une visite à ne pas rater à Pointe-à-Pitre.
Cette vidéo donne un bon aperçu des lieux. Tous les détails pour y accéder et savoir ce qu’il y a à voir sont dans cet article.
Nous terminons la boucle streetart en reprenant la rue Raspail.
Le Mémorial ACTe
Une fois la balade streetart terminée, nous sommes revenus au Mémorial ACTe.
Il s’agit d’un mémorial, plus exactement du centre caribéen d’expressions et de mémoire de la Traite et de l’Esclavage.
Horaires et tarifs
Ouvert tous les jours sauf le lundi de 09h à 18h, il vient tout juste d’ouvrir quand nous payons les tickets d’entrée (15€ pour le plein tarif, 5€ pour les étudiants, 8€ pour les séniors et gratuit pour les enfants).
Il faut laisser les sacs dans un vestiaire avant d’aller chercher les billets.
Audioguide
Compris dans la visite, un audioguide est fourni. Celui-ci se déclenche automatiquement au fur et à mesure de l’avancée du visiteur dans le mémorial. Attention, il ne faut pas trop avoir la bougeotte, sinon l’audioguide lance une autre partie avant que la précédente ne soit terminée.
Le parcours dans le mémorial
Tout part de la découverte de la Guadeloupe par Christophe Colomb. On découvre la diversité des personnes qui, dès la fin du XVème siècle, vont forger l’histoire de ces îles.
Les récits sont poignants, toute la violence de l’esclavage se dévoile au fur et à mesure de la visite.
A la fin de la visite, il est expliqué la symbolique du Carnaval pour les peuples qui ont subi cette traite, le long chemin que fut l’abolition de l’esclavage ainsi que le triste héritage de celui-ci, la ségrégation raciale aux USA notamment.
Une visite incontournable dont on ne ressort pas insensible.
Marina du Gosier
Nous reprenons la voiture à peine 10 minutes pour rejoindre la Marina du Gosier afin de manger.
Nous choisissons le Pampam qui propose des crêpes salées et sucrées qui conviennent à toute la famille.
L’ilet Gosier
Après ce repas, il est temps de s’installer à l’ombre sur la plage de la Datcha afin de faire une micro-sieste ! Sauf Numéro 3 qui s’amuse dans les vagues.
Habituellement, la mer n’est pas agitée sur cette plage mais aujourd’hui, il y a pas mal de vent.
Comment aller à l’Ilet Gosier ?
L’ilet Gosier est tout proche de la plage et permet de faire une pause tranquillité et nature très facilement.
On peut y aller à la nage quand le vent ne souffle pas trop. Il y a environ 400 mètres. On voit beaucoup de nageurs avec des bouées orange de secours, c’est une bonne option, parole de triathlète !
Il est également possible de louer un kayak pour rejoindre l’îlet Gosier. Les prix sont assez élevés, 20€ la demi-journée par personne.
Enfin, dernière possibilité, y aller avec la navette, un bateau à moteur qui part d’un ponton qu’on aperçoit depuis la plage, tout à droite quand on est face à la mer. Elle coûte 5€ l’aller-retour par personne. Il faut traverser le parc paysager du Calvaire pour s’y rendre. Comptez entre 5 et 10 minutes selon l’endroit où vous êtes sur la plage.
Nous choisissons cette dernière option à cause des vagues qui rendent la traversée difficile, y compris en kayak ce jour-là.
Que voir sur l’Ilet Gosier ?
Une fois arrivés, on est un peu comme des Robinson Crusoé ! On se promène sur l’île à la découverte de ses trésors.
Un bar/resto, bien implanté sur la plage principale avec une belle terrasse sera notre camp de base.
La plage principale en question donne directement sur la Datcha, on peut voir les nageurs terminer leur périple ainsi que la navette déposer les touristes sur le ponton.
D’autres endroits plus à l’ombre sont accessibles, et au fur et à mesure des arrivées et des départs, les serviettes s’installent selon les envies des visiteurs.
Nous explorons le coeur de l’île et croisons quelques poules et canards accoutumés à tout ce mouvement.
Un petit sentier nous mène en moins de 10 minutes au phare de l’Ilet Gosier.
On peut y monter. A son sommet, on a une belle vue sur l’Atlantique, décidément très agité sur jour-là.
Nous retournons sur la plage puis après un goûter au lolo de l’Ilet, nous profitons du départ de certains pour changer de place et être plus à l’ombre. Numéro 3 a trouvé des copains pour jouer au foot, l’après-midi se termine tranquillement et nous sommes dans les derniers à quitter l’Ilet par la navette.
Cette vidéo donne un bel aperçu de cette demi-journée sur l’ilet :
L’article complet sur l’îlet Gosier
Coucher de soleil à Sainte-Anne
Nous reprenons la direction de Sainte-Anne pour rejoindre notre logement. Nous faisons tout de même une petite halte sur la plage du Bourg de Sainte-Anne pour s’offrir un beau coucher de soleil.
Jour 3 : Pointe des Châteaux, la Douche, porte d’Enfer, distillerie, Morne-à-l’eau, plage du Bourg
Lever de soleil à la Pointe des Châteaux
Ce matin, nous sommes réveillés à 5h. Cela nous laisse le temps pour un bon petit déjeuner et ensuite pour rejoindre la Pointe des Châteaux et y voir le lever du soleil.
Où se trouve la Pointe-des-Châteaux ?
La Pointe-des-Châteaux se trouve à l’extrême Est de Grande-Terre. Nous traversons Sainte-Anne alors qu’il fait encore nuit, puis Saint-François. Comme dans beaucoup de « pays » tropicaux, l’activité locale commence très tôt ; les collégiens sont déjà dans les abribus, certaines boutiques ouvrent.
Nous arrivons pile à 6h30, heure du lever du soleil. De nombreux photographes amateurs ou pros sont déjà là. Nous trouvons facilement à nous garer.
Qu’est-ce que la Pointe-des-Châteaux ?
Il s’agit d’une péninsule de 11km de long. C’est aussi le nom de l’extrémité de la péninsule. L’endroit est balayé par des vents assez violents. La vue y est sublime entre mer déchaînée, soleil ardent et falaises abruptes. On ressent à cet endroit la force des éléments plus que nulle part ailleurs (bon ok, on a déjà dit ça en Islande, mais bon…).
Le lever de soleil y est magnifique. C’est un des endroits les plus visités de Guadeloupe avec 500.000 visiteurs par an.
Quand aller à la Pointe des Châteaux ?
Aller à la Pointe des Châteaux au lever du soleil est une bonne idée pour, d’une part, observer un spectacle magnifique et, d’autre part, éviter la foule.
Que voir que faire à la Pointe-des-Châteaux ?
Ici, point de château ; préparez bien psychologiquement les enfants en mal de forteresses médiévales !
Les rochers forment toutefois un paysage particulier ponctué d’une croix au sommet de la falaise.
Après avoir observé le lever du soleil, nous attaquons la montée vers la « Grand Croix ».
Nous traversons la plage (où il n’est pas recommandé de se baigner vu la force et l’agitation de l’océan) puis commençons l’ascension.
Les vues sur l’océan sont magnifiques.
La montée vers la croix n’est pas difficile. Une fois arrivés au pied de celle-ci, un panorama superbe s’offre à nous.
Nous poursuivons la balade en prenant vers la gauche ; c’est fléché « Trace de la chaise ».
Nous repartons alors que le parking commence sérieusement à se remplir. A noter que des « lolos » permettent de se restaurer après cette balade mais pas avant 11h.
Un retour en vidéo sur ce lever de soleil :
L’article complet et détaillé sur le lever de soleil à la Pointe-des-Châteaux
La Douche
L’avantage de se lever aussi tôt est que l’on peut faire beaucoup de choses sans subir l’afflux des touristes en cette période de vacances scolaires.
Il est n’est que 9h quand, après avoir suivi la direction de Saint-François sur 6km depuis le parking de la Pointe-des-Châteaux, nous nous garons au bord de la route où déjà quelques voitures sont garées.
Nous suivons un peu au hasard un petit sentier au milieu de la végétation tropicale sur environ 100 mètres. Nous arrivons au bord d’une sorte de bassin naturel éclaboussé régulièrement par l’océan.
Numéro 3 se précipite dans cette cuvette où seulement 2 autres enfants pataugent et crient à chaque vague qui les asperge. Il adore être « douché » à chaque grosse vague ; c’est rafraîchissant et rigolo !
Nous restons 30 minutes puis, les visiteurs étant de plus en plus nombreux, nous partons pour laisser notre place.
Porte d’Enfer – Le Moule
Nous reprenons la voiture pour seulement 14km et environ 20 minutes.
Attention, il y a 2 portes d’enfer : l’une vers Anse-Bertrand et l’autre près du Moule. Pour atteindre la même porte d’Enfer que nous, il faut indiquer « Plage de l’ANSE Porte d’Enfer ».
Il est facile de se garer. Il faut ensuite se diriger vers le sentier qui se trouve vers la gauche. On traverse alors un bois, une belle promenade qui change ensuite complètement de physionomie en atteignant les falaises de la fameuse Anse.
Un chemin très venteux permet de faire le tour et de bénéficier de vues toutes plus belles les unes que les autres.
Trente minutes après nous être garés, nous sommes de nouveau sur le parking. Direction la distillerie Damoiseau, à 10km de là.
Distillerie Damoiseau
Il n’est que 10h30 quand nous arrivons au grand portail de la distillerie Damoiseau. Incroyable tout ce que nous avons pu faire en une matinée sans pour autant courir.
Le parc d’accueil est très joli et possède un grand parking.
L’entrée est gratuite et un parcours « pédagogique » permet de comprendre comment le rhum est fabriqué.
On voit également quelques vieux outils ou machines ainsi qu’un moulin.
Une grande boutique ainsi qu’un bar de dégustation permet aux fans de rhum de découvrir les productions locales de la marque du fabricant.
Bon, franchement, la visite gratuite est loin d’être passionnante et à part si on veut repartir avec des bouteilles de rhum un peu moins chères qu’à l’aéroport, on peut faire l’impasse sans regrets sur cette visite.
Notons qu’il y a une visite guidée pour 6€ qui remporte un vif succès depuis mars 2025. Il est conseillé d’appeler la distillerie pour réserver (numéro sur cette page : https://rhum-damoiseau.com/distillerie-bons-plans/).
Cimetière de Morne-à-l’eau
Il est bientôt midi quand, après 15′ de route, nous arrivons au cimetière de Morne-à-l’Eau. Numéro 3, en grand fan de cimetières, est ravi de découvrir celui-ci. Là encore, il est facile de se garer et nous entrons dans le cimetière sous un soleil de plomb. On sent bien qu’on n’est plus au bord de l’eau.
Le cimetière de Morne-à-l’eau a été classé parmi les 10 plus beaux cimetières du monde par le magazine « Beaux-Arts ».
Quelle surprise ! Les tombes et caveaux blancs – mais aussi parfois rose ou bleus – sont quasi tous recouverts de carrelage noir et blanc qui donne presque une impression de joie au lieu.
Des personnes dans un genre de cabane de chantier semblent garder le cimetière. L’un d’eux nous explique que ces échiquiers recouvrant les tombes font le lien entre la culture africaine (pour laquelle le blanc est la couleur du deuil) et l’Europe (pour laquelle le noir est synonyme de mort).
Après cette matinée riche en découverte et en visite, il est temps de rejoindre Sainte-Anne pour une après-midi farniente.
Plage du Bourg – Sainte-Anne
La plage du Bourg est une plage très populaire de Sainte-Anne, tant auprès de touristes que des locaux.
Elle est située en centre-ville et dispose d’un grand parking payant, bien pratique.
Cette plage est superbe et l’on y trouve tout ce que l’on peut attendre d’une plage de ville : parking donc, restaurants variés, bars, vendeurs ambulants, palmiers pour trouver un peu d’ombre, terrains de volley… (Ne comptez cependant pas y manger le soir, les restaurants sont tous fermés après 18heures).
Tout au bout de la plage, il y a un très bon restaurant que nous testons ce midi-là : le Nil.
Après un bon repas, nous passons un agréable après-midi farniente.
Jour 4 : plage de Bois-Jolan, plage des Raisins clairs, maison Zévallos, plage du Manganao
Plage de Bois-Jolan
Sentier du littoral Anse du Belley – Pointe de Helleux
De bon matin, nous prenons la voiture pour rejoindre le parking d’Anse Belley. De là part le sentier du littoral qui permet de rejoindre la Pointe du Helleux. Le sentier fait un peu plus de 10km. Il n’y a pas de boucle possible, c’est un aller-retour.
Garez vous bien sur la partie à droite caillouteuse, nous avons vu une voiture embourbée dans la partie « boue ».
Le sentier alterne passages entre plages, forêt et mangrove.
Il y a des sargasses sur quelques passages. Il vaut mieux avoir des chaussures car des cailloux ou des racines émaillent également le sentier.
Attention surtout aux mancenilliers. Ces arbres sont assez nombreux sur ce parcours et il est risqué de rester sous ces arbres qui sont les plus dangereux au monde ! En effet, tout est toxique dans le mancenillier : le bois, les feuilles, les fruits, la sève… C’est pour cette raison que vous pourrez voir aux Antilles des arbres marqués d’une croix rouge ; cela permet d’identifier les mancenilliers et donc d’éviter absolument de les toucher ou pire, rester sous cet arbre quand il pleut. Chaque goutte d’eau qui coule d’une feuille de cet arbre provoque une violent éruption cutanée…
L’arrivée sur la plage de Bois-Jolan est vraiment superbe.
Sur la plage
Après avoir fait l’aller-retour, nous prenons la voiture pour nous garer sur le grand parking gratuit de la plage de Bois-Jolan.
La bande de sable est relativement étroite mais la plage est très longue et dispose de nombreux petits recoins pour s’installer à l’ombre.
Nous passons une fin de matinée très agréable sur cette plage.
Pour le repas de midi, nous décidons de rejoindre une autre magnifique plage, celle des Raisins Clairs à Saint-François, qui se trouve à 14km de là.
Plage des Raisins Clairs
La plage des Raisins Clairs est une des plus belles plages de Guadeloupe.
Ici, pas de côté sauvage comme à Bois-Jolan mais une restauration de qualité (on vous conseille d’aller au foodtruck « une parenthèse »), des douches, des toilettes, des arbres pour avoir de l’ombre, un parking gratuit, il y a tout ce qu’il faut pour passer un moment agréable en famille. Attention, selon les périodes il peut y avoir des sargasses.
Habitation Zévallos
Après un repas local et une bonne baignade, nous prenons la direction de l’habitation Zévallos pour visiter cette fameuse maison coloniale.
Où se trouve l’Habitation Zévallos ?
La maison Zévallos se trouve à 3 km du Moule, à 7 km de Saint-François.
Quand visiter l’Habitation Zévallos ?
Les visites guidées sont les seules possibilités de visiter le jardin créole et l’intérieur de la maison. Actuellement, les visites ont lieu les mardis et vendredi à 14h30.
Cependant, nous vous conseillons de vérifier sur le site de l’Habitation Zévallos car la guide étant bénévole, il peut y avoir des modifications. D’autre part, des travaux de rénovation sont prévus, il est donc possible qu’une période de fermeture assez longue ait lieu prochainement.
Qu’est-ce que l’Habitation Zévallos ?
Fondée au XIXème siècle, il s’agit d’une ancienne exploitation agricole sucrière. On peut encore voir les traces de cette industrie, comme la cheminée de l’usine.
Le bâtiment d’habitation, qui est la maison du directeur, est dite avoir été importée de la Nouvelle-Orléans. Elle est typique du style colonial créole.
A l’intérieur, on peut observer des meubles d’époque.
Cependant, le plus intéressant est l’histoire de cette Habitation qui reflète celle de la Guadeloupe et de l’esclavage. La guide remet ainsi en contexte et apporte de nombreuses informations passionnantes.
Plage du Manganao
Nous terminons cette journée par une dernière baignade en Grande-Terre sur la plage du Manganao.
Il s’agit d’un ancien complexe hôtelier qui a été repris et divisé en logements individuels. On peut tout à fait s’y garer et traverser les « communs » pour accéder à la plage.
Bon, franchement, ce n’est pas la plus belle plage dans les environs de Sainte-Anne ; le sable n’y est pas aussi fin que sur la Communale, ce n’est pas aussi sauvage que sur la plage de Bois-Jolan, elle est également moins bien que celle du Petit-Havre. Bref, allez-y si les autres sont bondées, sinon, vous pouvez passer votre chemin.
Jour 5 : Basse-Terre ; Deshaies et la plage de Grande Anse
En route vers Basse-Terre
Nous rangeons toutes nos affaires et prenons la route en direction de Basse-Terre.
Il nous faut environ 1 heure pour parcourir les 60km qui séparent Sainte-Anne de Deshaies.
Juste avant d’arriver à Deshaies, nous faisons une halte sur un point de vue. Un bus s’y arrête aussi. Apparemment, de nombreux touristes réservent des excursions voire des séjours complets sur le thème de la série « Meurtre au paradis ». Cette série britannique est principalement tournée à Deshaies.
Les touristes descendent du bus puis suivent un sentier qui descend de façon abrupte… De notre côté, nous immortalisons la vue et reprenons notre route.
La différence avec Grande-Terre est nette ; les paysages sont ici beaucoup plus escarpés et verdoyants.
Plage de Grande-Anse
Nous arrivons vers 10h sur le parking de la plage de Grande-Anse. Il s’agit de la plage principale de Deshaies. Il est déjà difficile de se garer. Pas d’inquiétude, en suivant la route vers Deshaies, il y a de nombreux autres parkings plus pratiques. A noter qu’ils sont tous payants (au moins les plus proches).
La mer est également différente sur cette partie de l’île. Il y a plus de vagues et l’eau est moins turquoise.
Il n’y a pas encore grand monde. Les endroits ombragés sont rares mais on est super bien sur cette plage. Numéro 3 s’amuse comme un petit fou dans les vagues.
Logement à Deshaies
Le midi, nous mangeons dans un des restos qui se trouvent à proximité puis allons découvrir notre logement qui se trouve à 500m de la plage.
Après avoir installé nos affaires (mais aussi raccroché le pare-choc de la voiture de location à cause d’un muret très bas que je n’avais pas vu…), nous retournons à la plage où Numéro 3 s’est déjà fait des copains et a hâte de faire un foot avec eux.
Coucher de soleil à Deshaies
Une bonne journée de repos et de glandouille nous a fait le plus grand bien !
On est tellement bien sur cette plage que nous restons jusqu’au coucher du soleil.
Après ce magnifique moment, nous nous promenons un peu dans le centre de Deshaies qui est très sympa. Petits restos, supérette, il y a tout ce qu’il faut. Poisson, riz et épices, nous trouvons tout le nécessaire pour cuisiner au logement.
Jour 6 : sentier du littoral jusqu’à la plage de la Perle, coucher de soleil sur la plage de Leroux
Randonnée le long du sentier du littoral de Deshaies à la plage de la Perle
La rando :
- 11km aller-retour
- difficulté moyenne
- 525m de d+
- Trace GPS sur ce site
Il est 8 heures quand nous rejoignons le centre de Deshaies pour emprunter le sentier du littoral qui doit nous mener jusqu’à la plage de la Perle.
Nous longeons la mer puis arrivons au cimetière qui côtoie l’école. En traversant le plateau de sport de celle-ci, on atteint le début du sentier.
Il faut s’armer de courage pour cette partie de la randonnée car cela grimpe assez fort pendant un bon moment. En effet, sur le 1er km, il y a quand même 200m de dénivelé.
Toute cette partie se fait dans la forêt, à l’ombre. Heureusement, car avec ces efforts, on a vite chaud. Le temps passe vite car un chien abandonné nous suit depuis le centre de Deshaies et Numéro 3 veut l’adopter. Elle et moi essayons perfidement de le semer… Rien à faire, il nous suit fidèlement !
Nous arrivons au sommet du Gros Morne d’où la vue sur la plage de la Grande Anse est assez impressionnante.
Des anciens restes de dispositifs de défense peuvent être observés comme ce canon.
On redescend, toujours dans la forêt et on arrive enfin sur la plage de Grande Anse.
L’étendue de sable semble presque infinie et il n’y a absolument personne de ce côté de la plage.
Numéro 3 se rafraîchit dans les vagues avant que nous ne reprenions notre balade.
Pour notre plus grand bonheur (et le désespoir de Numéro 3), le chien se love dans un petit recoin de verdure et nous en profitons pour poursuivre notre rando.
Nous longeons le littoral sur un sentier étroit et très agréable.
La rando n’est pas très difficile sur cette partie là mais il faut de bonnes chaussures quand même car de nombreux cailloux et racines parsèment le parcours.
La plage de la Perle
Nous arrivons finalement à une immense plage dont la 1ère partie s’appelle la Plage du Rifflet et la seconde, la plage de la Perle. Nous faisons une pause déjeuner au Red Pepper où nous nous régalons entre les classiques mais délicieux accras et les plats de poissons frais.
La partie plage de la Perle est plus aménagée mais reste moins fréquentée que celle de Grande Anse de Deshaies.
Après une bonne baignade, nous ne nous éternisons pas car le vent se renforce et soulève même le sable.
Nous reprenons donc le sentier dans le sens inverse jusqu’à Grande Anse. Nous suivons alors la route pour retourner à Deshaies afin de ne pas grimper le Gros Morne une 2ème fois.
Coucher de soleil sur la plage de Leroux
Après être retournés au logement quelques heures, nous reprenons la route pour effectuer les 3 kilomètres qui séparent Deshaies de la plage de Leroux.
Il y a un grand parking payant de l’autre côté de la route (uniquement par CB).
La plage est magnifique et c’est l’endroit idéal pour un très beau coucher de soleil.
Jour 7 : sortie en bateau dans le Grand Cul-de-Sac marin ; plage de Malendure
Sortie en bateau depuis Sainte-Rose
Une belle journée s’annonce en ce 7ème jour en Guadeloupe avec une sortie en bateau prévue le matin.
Nous rejoignons donc Sainte-Rose d’où va partir cette sortie. Il n’y a que 15km entre Deshaies et Sainte-Rose.
Nous avons réservé cette activité en ligne précédemment car le nombre de bateaux est limité dans le Grand Cul-de-Sac marin.
Nous grimpons dans le bateau où 5 personnes sont déjà installées.
Le capitaine fournit de nombreuses explications tout le long de la sortie.
Des arrêts « snorkeling » sont prévus et les conseils de notre guide nous permettent d’observer de beaux poissons.
La mangrove
Puis, le bateau prend la direction de la mangrove et nous remontons une rivière où le capitaine nous explique de nombreuses choses sur la mangrove et la végétation ainsi que la faune locale.
C’est vraiment un environnement spécial et passionnant.
Nous poursuivons notre balade en bateau en revenant sur la mer et atteignons l’îlet Blanc.
L’îlet Blanc
Cette fragile langue de sable blanc est apparue en 1989 seulement, suite au cyclone Hugo.
Panorama en vidéo :
Le bateau s’arrête à 50m de l’îlet. On descend, surprise, on a pied ! Le capitaine nous sert un petit cocktail puis nous avons le temps de marcher jusqu’à l’îlet et s’y promener.
Il n’y a pas d’arbre à part quelques-uns qui sont comme déracinés. La balade est sympa et originale ; c’est en effet rare de marcher sur un ilet encore plus petit que l’ilet Gosier ! Les couleurs de la mer et du ciel sont splendides.
Nous partons vers le large pour un moment de snorkeling plus sportif que le précédent. En effet, nous sautons du bateau et nous nous retrouvons rapidement au-dessus d’une épave. Il s’agit de l’épave de l’îlet Caret ; elle se trouve à une profondeur assez faible, elle est donc facilement observable ainsi que tous les poissons qui l’occupent.
L’exploration est grisante et pas de panique, il y a des gilets de sauvetage pour ceux qui ne sont pas à l’aise pour nager en pleine mer !
La sortie se termine ainsi et nous retournons à Sainte-Rose.
Une activité vraiment sympa, instructive et variée que nous vous recommandons. A réserver ici !
Plage de Malendure
Après cette matinée en mer, nous faisons l’erreur de reprendre rapidement la voiture pour aller à notre prochaine étape, la plage de Malendure. Or, non seulement il est très difficile de se garer à proximité de cette plage mais en plus, les possibilités d’y manger sont rares. Si vous faites la même sortie en mer que nous, profitez des restos près du port de Sainte-Rose où les poissons frais sont directement livrés.
Nous faisons donc 45′ de voiture pour parcourir les 37km entre Sainte-Rose et Malendure.
Il est très difficile de se garer ; vraiment très difficile ! Les places sont gratuites mais rares. On se gare finalement à 500m de la plage et quand nous foulons enfin le fameux sable noir de la plage de Malendure, il y a déjà beaucoup de monde.
Peu importe, nous trouvons une petite place et fonçons dans l’eau avec notre matériel de snorkeling pour prendre part à l’activité principale de cet endroit : nager avec les tortues.
Après un quart d’heure à parcourir la mer et suivre les mouvements de certains autres plongeurs amateurs, Numéro 3 nous fait de grands signes. Deux tortues nagent juste sous lui à moins de 2m de profondeur. Nous observons le ballet des deux tortues qui nous gratifient d’un moment de grignotage d’algues.
L’après-midi se termine ainsi et nous rentrons à Deshaies après cette belle journée.
Jour 8 : route de la Traversée : cascade des écrevisses, rando dans la jungle, saut d’Acomat, bain Thomas pour le coucher du soleil
La Route de la Traversée
Pour ce 8ème jour, nous prévoyons d’explorer une partie de la route de la Traversée. Il s’agit de l’unique route qui traverse Basse-Terre (elle porte bien son nom, n’est-ce pas ?), de Pointe-Noire à Petit Bourg. Elle s’étend sur 17km et est parfois appelée route des Mamelles. Elle traverse la forêt tropicale et offre des paysages bien différents de ceux observés sur la côte.
Nous ne parcourons aujourd’hui que la moitié de la Route de la Traversée pour atteindre 2 « spots » :
- la cascade des écrevisses
- la maison de la forêt et une rando au départ de celle-ci
Cascade des écrevisses
Nous partons de bon matin et, après une petite halte pour observer ce panorama, tournons sur la Route de la Traversée.
Le paysage change radicalement ainsi que le temps. Plus nous grimpons, plus le temps se couvre et il se met à pleuvoir à 5km de la côte alors qu’il faisait plutôt beau.
Nous atteignons le parking de la cascade aux écrevisses qui est déjà quasiment plein.
Inutile d’enfiler chaussures de rando et de prendre un sac avec gourdes et tout le toutim. La distance qui sépare le parking de la cascade est d’environ 400 mètres et le chemin pour y accéder est totalement aménagé.
Une fois sur ce chemin, on est entourés de verdure et de plantes tropicales géantes.
La cascade fait une dizaine de mètres de haut. Elle n’est pas très impressionnante mais sa facilité d’accès en fait une valeur sûre pour tout séjour en Basse-Terre.
Il est possible de prendre un bain de rivière au pied de la cascade.
La cascade en vidéo :
La Maison de la forêt – Rando dans la jungle
A environ un kilomètre de la Cascade aux Ecrevisses, nous arrivons à la Maison de la Forêt.
On trouve quelques panneaux explicatifs sur la végétation et la faune de la forêt tropicale locale à l’intérieur de la Maison de la Forêt.
A l’extérieur de la Maison de la Forêt, on trouve un grand panneau détaillant les randonnées accessibles.
On choisit une randonnée courte et facile d’une trentaine de minutes.
Un grand pont en bois est le point de départ pour toutes les randonnées.
La végétation est impressionnante, que ce soit la densité de celle-ci ou la hauteur des arbres.
Cette rando est vraiment sympa, cela donne un bon aperçu de ce qu’est la « jungle » tout en restant accessible à tous.
Plage de Petite Anse
Il est bientôt midi et nous décidons de rejoindre la plage de Petite Anse entre Pointe-Noire et Deshaies afin de manger et de faire une bonne pause baignade/glandouille. L’accès est étroit et au bout du chemin il y a un grand parking gratuit.
Une plage très agréable avec un lolo où l’on mange bien. Le long des rochers sur la droite de la plage, on peut observer des poissons multicolores avec de simples lunettes de natation.
Saut d’Acomat
Se garer
Après cette pause, nous reprenons la route de la Traversée sur 3-4 km pour accéder au saut d’Acomat.
Egalement appelé saut de l’Acomat, il s’agit d’une petite cascade où l’on peut se baigner et sauter dans une rivière fraîche.
L’accès n’est pas des plus simples, surtout en arrivant en milieu d’après-midi comme nous. La route se rétrécit rapidement et il devient compliqué de se croiser. Des voitures sont garées un peu partout, manœuvrent pour entrer, sortir… c’est le moment d’essayer de garer la nôtre !
Des panneaux indiquent le départ de la « rando » pour accéder au saut d’Acomat.
La rando jusqu’au saut d’Acomat
Le sentier est d’abord plat et plutôt facile même si les racines sont nombreuses et le pierres peuvent être glissantes. Cependant, le sentier devient rapidement descendant et de plus en plus raide. Pierres, racines, parties boueuses, le cocktail idéal pour rendre la descente compliquée. Il faut parfois s’accrocher à des branches ou se mettre assis pour descendre sereinement. Descendre en tongs est franchement compliqué mais l’ambiance « forêt tropicale » est sympa. On entend les cris et les rires résonner au fur et à mesure de notre avancée.
Après 15′, nous voici face à la rivière qu’il faut traverser puis longer pour accéder au fameux saut. Quelques rochers à escalader et on peut s’installer sur les plus gros d’entre eux pour observer les personnes qui s’adonnent à des sauts de 3 à environ 10m.
En repartant, il est possible de suivre la rivière plus bas et trouver des endroits reposants au milieu de la forêt tropicale ; et plus à l’écart des touristes surtout !
Bains de Thomas au coucher de soleil
Il y a plusieurs « bains chauds » près de Bouillante. Nous décidons de tester ceux qui se trouvent sur notre route, parfois appelés Bains Ravin Thomas ou Bains de Thomas. En tapant « bains thomas bouillante » dans gmaps, vous trouverez l’endroit en tout cas.
Le parking est facile et gratuit. On suit un petit sentier et on arrive en bord de mer. Attention, c’est une plage de galets/rochers, ne comptez pas venir pieds nus.
Le bassin est délimité par des pierres. S’il n’y a pas trop de houle, la mer ne déborde pas et ne rafraîchit pas l’eau. Même si les marées ne sont pas très marquées, mieux vaut y aller à marée basse, sinon la mer passe par dessus les pierres, forcément, l’eau du bassin est fraîche. Si toutes les conditions sont réunies, ce qui fut le cas pour nous par chance, du côté opposé à la mer, on sent bien l’eau chaude sous ses fesses !
Il y a 6/7 places maximum, si vous y allez pendant les vacances scolaires locales et métropolitaines, il peut y avoir de l’attente, ce qui rend l’expérience beaucoup moins agréable.
Après ce petit bain chaud, on profite d’un nouveau beau coucher de soleil avant de rentrer à Deshaies.
Jour 9 : Les Saintes ; Terre de Bas, Terre de Haut
Pour cette avant-dernière journée, nous quittons notre logement de Deshaies et nous décidons de passer la journée complète aux Saintes.
Qu’est-ce c’est que les Saintes ?
Les Saintes font partie de la majorité des itinéraires proposés pour découvrir la Guadeloupe. Il s’agit de 9 îlots qui se trouvent au sud-est de Basse-Terre. 2 seulement sont habités : Terre-de-Haut et Terre-de-Bas.
Terre-de-Haut est l’ile des Saintes la plus visitée. Sa baie est célèbre pour être une des plus belles du monde.
Terre-de-Bas est plus authentique et moins visitée.
Comment se rendre aux Saintes ?
Il faut prendre une navette maritime au départ du petit port de Trois-Rivières. Il y a plusieurs compagnies qui organisent des traversées. Consultez les horaires, en général, il y a plusieurs navettes le matin entre 8h et 11h ; puis le retour s’effectue en fin d’après-midi, à partir de 16h.
Vous pouvez réserver vos billets sur internet à l’avance ou sur place (en haute saison touristique, mieux vaut réserver à l’avance).
Pour trouver le port, sur Gmaps, tapez Compagnie de Transport Maritime DEHER. Vous serez guidés jusqu’au parking. Celui-ci est payant, 5€ la journée. Difficile de trouver une place ailleurs, il y a beaucoup de monde qui désire se rendre aux Saintes et cette partie de Trois-Rivières est très encombrée.
Nous y sommes de bon matin et pourtant, il y a déjà beaucoup de monde. La navette est de taille imposante avec 2 étages, mais tout est plein.
Attention, la traversée est souvent agitée, ne partez pas juste en tee-shirt !
Après une vingtaine de minutes, nous atteignons Terre-de-Haut. Ne ratez pas l’arrivée car la vue est splendide sur la baie.
Notre journée aux Saintes
Le temps est plutôt couvert mais la traversée est plutôt calme. La baie des Saintes est toujours aussi belle.
A peine descendus du bateau, nous prenons la navette de l’autre côté du quai qui mène à Terre-de-Bas.
Il n’y a personne à bord à part nous et l’équipage !
Terre de Bas
Grande-Anse
La traversée dure une dizaine de minutes et à l’arrivée, nous sommes accueillis par des personnes qui proposent la location d’engins motorisés. Initialement, nous voulions visiter cette île à pied, ce qui est tout à fait possible, mais Numéro 3 est séduit par la voiturette électrique et comme il y a beaucoup de vent, on se dit que la marche toute la journée pourrait être moins plaisante que prévu. On craque donc pour la voiturette électrique !
Nous faisons donc affaire avec VV location et partons dans ce sympathique véhicule à la découverte de l’île.
A l’aide de la carte fournie, nous montons vers le point de vue panoramique le plus proche. Nous traversons Grande-Anse, le village où les navettes débarquent les voyageurs. Les petites maisons colorées sont typiques et si jolies que nous faisons 2 fois le tour du village avant de suivre la grande montée vers le point de vue. Une table d’orientation guide le regard sur une magnifique vue et dos à la table, surprise, une fresque streetart.
Randonnée écourtée
Nous redescendons au village puis suivons la mer en passant devant la petite plage et arrivons à un point de départ de randonnée qui longe la côte et permet même de relier le 2ème village de l’île sur la côte opposée. Vous pouvez retrouver la trace complète ici.
Nous laissons la voiturette devant une jolie maison typique qui semble inhabitée et commençons à suivre la trace jaune mais le vent est fort et nous prenons une averse…
Peu motivés pour continuer dans ces conditions, nous rebroussons chemin et attendons à l’abri la fin du grain.
Nous reprenons la voiturette et suivons cette fois la route du sud (qui porte d’ailleurs ce nom). C’est une route magnifique qui longe la mer le plus souvent. C’est très agréable de suivre cet itinéraire, les cheveux au vent ! Numéro 3 jubile sur la banquette arrière ; il a une vue imprenable sur des panoramas splendides.
Petite-Anse
Nous atteignons Petite-Anse, le seul autre village de l’île qui se trouve à l’opposé, sur la côte ouest.
C’est un endroit incroyable, d’un calme impérial. Les petites maisons colorées sont aussi jolies qu’à Grande-Anse. C’est assez dingue de se dire que dans ce village de 890 habitants, il y a une caserne de pompiers, une école primaire et un collège ! L’endroit a un charme fou mais semble inhabité. A part à la plage et au restaurant, on ne croisera personne des 2 heures passées à Petite-Anse.
Nous descendons vers la plage de Petite-Anse (oui tout porte le même nom, ça ne simplifie pas les choses !).
Des jolies maisons, parfois imposantes, rythment la descente.
La plage de Petite-Anse est quasi déserte elle aussi. Elle est très photogénique mais le sable n’est pas des plus fins (oui, on devient difficiles !).
Après une petite baignade, on remonte un peu vers le village pour nous arrêter manger au resto-grill. Celui-ci offre une cuisine simple mais locale et une magnifique vue sur la plage.
Nous flânons dans Petite-Anse avant de reprendre la route du sud. Il faut déjà songer à reprendre la navette pour retourner à Terre de Haut puis sur Basse-Terre.
Grande Baie
Avant de restituer la voiturette, nous prenons le temps d’aller à la plage de Grande Baie. Curieusement, il y a pas mal de monde. Pourtant, l’entrée dans l’eau est assez compliquée (cailloux et pente raide) et, ce jour-là du moins, il n’y a aucune visibilité dans l’eau.
Nous faisons à nouveau un petit tour dans Grande-Anse puis rendons le véhicule avant de prendre les 2 navettes.
Trois-Rivières
Nous retrouvons notre voiture de location sur le parking du port fluvial de Trois-Rivières. Dix minutes de route nous séparent de notre logement à Trois-Rivières. Celui-ci est tout confort et à petit prix. Cerise sur le gâteau, une très belle vue sur les Saintes.
Jour 10 : rando du sentier du Littoral ; plage de la Datcha ; retour à l’aéroport
Toute bonne chose ayant une fin, voilà notre dernier jour en Guadeloupe. Nous avons pris un vol de nuit avant de pouvoir profiter pleinement de cette dernière journée. Nous mettons les valises dans le coffre et prenons de bon matin la route pour le départ du sentier du littoral de Trois-Rivières.
Randonnée du sentier du littoral
Il s’agit d’une très belle randonnée côtière avec de magnifiques vues sur la mer mais aussi des rencontres culturelles inattendues. Seul petit bémol, il ne s’agit pas d’une boucle.
Informations pratiques
- Distance : 2,7 km (aller), soit 5,4 km aller-retour
- Durée : Environ 2h30 à l’aller, 4h aller-retour
- Difficulté : Facile, mais attention aux zones glissantes et aux racines
- Type : Aller-retour
- Départ/parking : Parking de l’Anse Duquery
- Équipement recommandé : Chaussures de randonnée, protection solaire, anti-moustique, cape de pluie
- Meilleure période : Saison sèche, départ tôt le matin
- Dessin : à noter que des panneaux jalonnent le sentier. Si vous aimez dessiner, prenez de quoi le faire pendant la randonnée !
La randonnée
Il faut remonter la route sur quelques centaines de mètres et un panneau indique le sentier du littoral. Nous arrivons rapidement près d’une cascade. Il faut sauter de rocher en rocher pour traverser la rivière, ce que fait Numéro 3 dans tous les sens pendant que nous galérons à le faire une fois !
Les vues sur l’océan sont grandioses.
Plus tard, le long du sentier, des vestiges amérindiens attendent le promeneur. Il s’agit de pétroglyphes datant de plus de 2000 ans, représentant notamment une femme en train d’accoucher.
L’Anse des Galets n’est pas loin de là ; c’est une plage de galets offrant une ambiance sauvage et des vues sur les îles Saintes et la Dominique.
Le sentier offre décidément bien plus que de belles vues océaniques, nous tombons ensuite sur un ancien moulin restauré en 2010, utilisé pour le broyage de la canne à sucre.
Nous croisons une classe de collégiens un peu plus tard ; pas étonnant tant ce sentier est jalonné d’éléments de l’histoire locale ! D’ailleurs la randonnée (dans le sens de l’aller) se termine sur la batterie de la Grande Pointe. Cette ancienne zone militaire du XVIIIe siècle permet d’observer deux canons encore bien conservés.
Un peu plus loin, il y a l’anse Ravabotte. Cette petite plage de galets est idéale pour une pause avant de repartir dans l’autre sens. Néanmoins, nous ne ferons pas cette pause car le temps se couvre rapidement. On fait demi-tour prestement pour éviter de prendre un grain !
Retour en Grande-Terre
Il est 11 heures quand nous reprenons la route pour rejoindre Grande-Terre. Nous avons décidé de passer le midi et après-midi à la Datcha, la plage du Gosier. C’est une plage que Numéro 3 a beaucoup apprécié et en plus, elle est à 20′ de route de l’aéroport.
Nous prenons un bon burger au Petit Miami.
Baignades et repos, nous sommes fin prêts pour affronter les heures d’avion de nuit ! Surtout qu’il y a une douche sur la plage, bien pratique pour enlever l’eau salée.
En bref, notre séjour en Guadeloupe en famille
Nous connaissions déjà la Guadeloupe mais lors de ce séjour, cet archipel nous a encore plus séduits ! Plages magnifiques, randonnées variées avec de superbes paysages, des îles qui sont restées authentiques. Nous avons aussi re-découvert Pointe-à-Pitre d’une jolie manière grâce au street-art. La Guadeloupe, c’est l’assurance d’un séjour exotique et « facile » : même langue, même monnaie, ça aide beaucoup. On a vraiment senti la différence par rapport au Mexique par exemple. Bref, une magnifique coupure hivernale que nous vous recommandons chaudement !
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