Après un 1er voyage à vélo sur la journée sur le canal de la Marne à la Saône, nous étions impatients de renouveler l’expérience sur un week-end. Toujours dans l’esprit 100% local, 0% Co2, nous voici partis sur les pistes cyclables, prêts à tester notre matériel destiné à parcourir la Vélodyssée cet été. Une grande boucle de 60km sur le tour du lac du Der à vélo avec comme point d’orgue, le lever de grues. Prenez la roue et suivez-nous dans cette épopée cycliste et « nature » !
L’itinéraire et les activités prévues
L’itinéraire
Nous garons la voiture à Saint-Dizier. Le parcours prévu est à 99% composé de pistes cyclables. Sécurité optimale, il y a juste quelques petits tronçons sur des routes peu fréquentées et 2 ou 3 départementales à traverser. Idéal pour commencer les virées à vélo avec de jeunes enfants.
Le parcours est très plat. Toutefois, avec le vent, il peut se révéler plus difficile que sur le papier. A prendre en compte avant de se lancer.
Voici les étapes effectuées pour ce tour du lac du Der à vélo.
- Saint-Dizier – camping de la Cornée – 18km
- La Cornée du Der : parcours VTT dans la forêt accessible à tous – 8.5km
- Camping de la Cornée – Giffaumont – 19km
- Giffaumont – Saint-Dizier – 25km
Soit 70km sur 2 jours.
Vous pouvez faire le tour du lac du Der à vélo en partant du camping d’Eclaron (Yelloh village), il y a un grand parking. Dans ce cas, vous ferez seulement le tour, soit 37km.
Le programme, les activités prévues
JOUR 1
Matin
2 heures à Saint-Dizier : le pumptrack (boucle « fun avec bosses, virages relevés…), MUSE (musée interactif), et Petit Paris (façade atypique)
Trajet à vélo de Saint-Dizier à la Cornée du Der (camping)
Installation de la tente / pique-nique
Après-midi
Parcours VTT dans les bois à la Cornée du Der
Visite du Village Musée du Der
Coucher des grues
Nuit au camping
JOUR 2
Matin
Lever des grues
Démontage tente, rangement matériel
Trajet camping de la Cornée à Giffaumont
Repas à la Grange aux abeilles (Giffaumont)
Après-midi
Promenade sur la base de loisirs de Giffaumont
Trajet vers l’église de Champaubert
Découverte de l’église et exploration des fondations enfouies
Trajet église de Champaubert – Saint-Dizier
Pour tout ce qui est du matériel de voyage à vélo, vous trouverez plein de détails tout à la fin de l’article (voir sommaire).
1er jour du tour du Der à vélo
Quelques heures passées à Saint-Dizier
Point de départ de notre tour du lac, Saint-Dizier est une ville de 25.000 habitants avec un petit centre-ville classique et une jolie place du théâtre. Nous y avons passé une paire d’heures pour découvrir 3 lieux repérés quelques jours auparavant. Tout d’abord, le tout nouveau pumptrack puis le nouveau lieu culturel mis en place avec le concours de la Réunion des musées nationaux – Grand Palais appelé Muse, et enfin la façade d’un lieu atypique, le Petit Paris.
Pumptrack
En bordure de Marne, ce lieu est vraiment chouette. Des parcours sont identifiés par des couleurs différentes, 2 pistes séparées selon les âges, des bancs pour les parents, un grand arbre s’il fait trop chaud, bref Numéro 3 aurait pu y passer beaucoup plus de temps.
Mais avec les 70km prévus sur le week-end, il ne s’agissait pas de brûler trop de son énergie, même si celle-ci nous paraît souvent (trop!) débordante !
Sur le point de repartir, l’oeil aiguisé de notre petit garçon de 7 ans repère des accessoires de fitness. Nous voilà embarqués dans une séance de tractions, « steps », échelle de singe et autres défis physiques en tout genre… Notamment un sprint sur une mini piste d’athlé de 50m à la vitesse s’affiche. Un parcours de santé varié et de qualité créé dans le cadre du « design actif Paris 2024 ».
Muse
Placé en limite de centre-ville, près d’un grand parc et des remparts de la sous-préfecture, ce lieu favorise l’accès à l’art et à la culture avec 2 espaces distincts.
Nous y entrons dès l’ouverture après avoir pris nos billets… gratuits ! En effet, c’est gratuit pour les moins de 26 ans et pour les enseignants du pass’éducation !
La 1ère partie de Muse est un parcours d’initiation à l’art. De nombreuses reproductions d’oeuvres les plus remarquables ou connues sont présentées dans l’ordre chronologique. Elles sont accompagnées d’informations, de détails et d’activités ludiques.
Numéro 3 a beaucoup apprécié la petite Venus de Milo qu’on peut faire pivoter à 180°, l’immense portrait de Louis XIV et la fameuse Joconde qu’il avait déjà vu au Louvre.
Mais ce qu’il a préféré, c’est la 2ème partie de Muse, la partie immersive. Le thème de l’exposition du moment est Pompéi. Vidéos sur très grand écran, son impressionnant, on a vraiment eu la sensation, au moins visuelle et auditive, de revivre l’explosion du fameux Vésuve tout en en apprenant beaucoup sur la vie des habitants de l’époque. C’est vraiment à voir !
Depuis avril 2023, il ne s’agit plus d’une expo sur le Vésuve mais sur la Joconde. Pour tout savoir sur cette nouvelle expo, lisez notre article Exposition immersive : la Joconde.
Le Petit Paris
Avant de nous lancer sur les pistes cyclables vers le Lac du Der, nous faisons un petit crochet par un lieu atypique devenu bar culturel depuis peu, le Petit Paris.
Sur une façade étroite, Marcel Dhièvre a réalisé une oeuvre originale et poignante. Il y a du palais idéal du Facteur Cheval dans cette production artistico-décorative. Profusion des détails, miniaturisation de monuments parisiens, mise en abime, morale, monde secret, motifs symétriques, il y a beaucoup à observer sur ces quelques mètres carrés de façade !
Trajet vers la Cornée du Der
Il est presque 11h et nous garons la voiture au stade Charles Jacquin. Tout le matériel est sorti et installé et après un dernière coup de pompe dans les pneus, nous voici partis vers le lac du Der.
Le temps est un peu couvert et frais, le coupe-vent n’est pas de trop.
La piste cyclable suit le canal d’amenée de la Marne. En effet, le lac du Der est un immense réservoir destiné à contenir les crues de la Marne et empêcher les inondations en aval. Le canal que nous suivons est donc l’endroit où l’eau de la Marne est déviée pour alimenter le lac du Der.
Petite curiosité, nous passons à Valcourt où se trouve un observatoire astronomique. On distingue de la piste cyclable, en contrebas, la coupole où se trouve le téléscope.
Nous observons les différents barrages qui permettent de réguler les arrivées d’eau dans le lac. Nous sommes en octobre, on les voit parfaitement bien le canal étant totalement vide. Le lac est vidé ou presque à cette époque afin d’avoir la capacité maximale disponible pour gérer les pluies automnales et hivernales.
Après Eclaron, on aperçoit une passerelle étroite où la piste se sépare en 2. C’est là que commence véritablement le tour du lac en lui-même. Pour aller à la Cornée du Der, nous prenons à droite.
La relative monotonie de la digue est rompue par un passage dans les bois et sur la route. Pas de panique, celle-ci est très peu fréquentée et ce passage ne dure que quelques minutes.
Passage à « Mes Hutes »
Une piste cyclable se présente à nouveau et nous longeons ce qu’on appelle le Vieux Der. C’est la partie la plus calme et la plus sauvage du lac. Nous parvenons au lieu-dit de la Presqu’île de Nemours et faisons un petit crochet par cet hébergement atypique que nous avions tant apprécié il y a quelques mois, appelé « Mes Hutes ».
Le gérant, Hubert, est là et nous montre les derniers aménagements des lieux. C’est encore plus chouette que quand nous y sommes allés.
Nous reprenons la route et 2 kilomètres plus loin, après 1h30 de trajet (passage à Mes Hutes inclus) nous atteignons le camping de la Cornée.
Le camping de la Cornée
Ce camping est sur le bord d’une route peu passante. Il est très bien arboré et, du moins à cette époque de l’année, semble surtout occupé par des mobil-homes. On suppose que les occupants sont des propriétaires, les constructions étant différentes les unes des autres et très bien aménagées. C’est fleuri, décoré, très mignon quoi.
On s’installe près des sanitaires sur un coin d’herbe.
Nous inaugurons notre nouvelle tente de chez Décathlon l’Arpenaz family 4.1. Je passerai rapidement sur les difficultés d’installation inhérentes à toute implantation d’une tente jamais montée auparavant ! Un petit conseil, ne partez pas avec du matériel jamais testé ni déballé, c’est hyper stressant et énervaaaaaaaaaant !
Bref, après avoir pris notre pique-nique et visionné les instructions de montage en vidéo, les idées étaient plus claires. Une fois qu’on a compris le fonctionnement, c’est simple et rapide !
Outre cette rapidité d’installation, quels sont les autres avantages de cette tente ? Elle est d’un bon rapport qualité prix, sa grande chambre permet de dormir à 3 bien à l’aise et elle dispose d’un séjour dans lequel on tient debout. On souhaite un minimum de place et de confort en général et en particulier pour les jours de pluie. Elle n’est certes pas très légère mais une fois dans la cariole, ça ne sent plus ou presque.
Nous voilà bien installés et prêts à enfourcher les vélos allégés de leurs sacoches, cariole et autres laissés au camping pour se lancer sur le magnifique parcours VTT de la Cornée du Der.
Le parcours VTT de la Cornée du Der
Le balisage et le parcours
Ce parcours VTT est accessible aux enfants de 6 ans et plus mais qui sont habitués à faire du vélo dans les chemins. Si vous pensez que cela fera trop de vélo sur les 2 jours, le départ de la rando est à 400m du camping, vous pouvez la faire à pied. Le parcours total fait 8 km. Comptez une heure à vélo, un peu plus de 2 heures à pied. Aux 3/4 de la balade, on atteint la plage de la Cornée où on peut faire une pause sur une table en bois pour le goûter ou laisser les enfants jouer dans l’aire de jeux.
La trace GPX est disponible en fin d’article.
Une fois entrés sur le sentier, il faut suivre le balisage jaune. Il est bien présent tout du long. Il n’y a pas de difficultés techniques ni physiques, le parcours est globalement plat.
Un parcours magnifique
Tout du long du parcours ou presque, on se trouve sur un sentier ou un chemin bien tracé au milieu des chênes. On aperçoit sur certains passages, le lac du Der.
Numéro 3 est tout content de rouler sur ce joli tapis de feuilles. Il remarque un banc face au lac.
On s’y arrête, on pose les vélos et notre énergumène veut descendre dans le lit du lac presque vide. La terre est gluante, argileuse. Pas terrible pour les baskets mais les paysages sont magiques !
On croirait un paysage de bord de mer et le doux soleil automnal qui nous accompagne depuis le début de la randonnée sublime cet effet.
Nous reprenons nos montures, toujours à travers les chênes, encore étonnamment verts malgré la date avancée.
Nous atteignons la plage de la Cornée. C’est un joli endroit où nous avons déjà été pendant la canicule cet été. L’eau était à 27 et cela nous avait fait du bien d’être à l’ombre des arbres au bord de l’eau.
Aujourd’hui, le lac est bien vide mais le soleil est toujours là.
Numéro 3 joue dans l’aire de jeux et s’amuse à espionner une famille de Hollandais. « Ils parlent quoi ces gens, c’est un peu horrible cette langue ! »
Après cette pause « goûter », nous reprenons le chemin et revenons au point de départ, notre camping.
Les jambes toujours vaillantes, nous ne prenons pas de pause et suivons la direction du Village Musée du Der, situé à 2 kilomètres de là.
Le Village Musée du Der
Après avoir quitté la piste cyclable, nous arrivons au rond-point du village de Sainte-Marie-du-Lac puis, 200m plus loin, stationnons les vélos. Bon à savoir, il y a des prises pour les vélos électriques.
Après avoir pris les billets d’entrée (5.90€/adulte, gratuit pour les moins de 10 ans), nous sommes installés dans une petite salle où est projetée une vidéo explicative sur le lac du Der.
Elle est très bien faite et permet de comprendre comment est géré ce réservoir artificiel mais aussi de réaliser que 3 villages ont été vidés de leur population et détruits pour permettre la construction du lac du Der.
Après cette projection, nous suivons le sens de la visite qui nous fait passer d’abord à l’intérieur où sont exposées des reconstitutions de scènes de vie d’antan.
L’école d’autrefois a du succès auprès de Numéro 3 qui n’hésite pas à se moquer du maître ! Son effronterie le perdra à coup sûr !
Puis, on continue à l’extérieur, en passant d’abord par un jardin des insectes, un jardin des plantes médicinales puis un potager pédagogique.
Nous poursuivons et découvrons le magnifique pigeonnier et la typique église à pans de bois.
Des explications permettent de comprendre comment vivaient et travaillaient les gens autrefois.
Ces remarquables bâtiments à pans de bois ont été sauvés de la destruction et reconstruits sur le site du Village Musée du Der. On est restés admiratifs devant l’intérieur de l’église, majoritairement en bois. Cela donne un côté chaleureux qui dénote totalement avec les églises de la région.
Coucher des grues
Il est déjà tard quand nous sortons et après avoir repris nos vélos, nous remontons sur la digue.
De là, on pense voir le passage des grues qui retournent dormir au milieu de lac.
Et en effet, de nombreuses nuées de grues passent au dessus de nous en direction de l’eau.
Les grues sont reconnaissables par leurs « cris » mais aussi par la façon caractéristique de voler en « V ».
Il fait maintenant bien frais et nous retournons au camping, dans le crépuscule qui tombe rapidement, le soleil ayant depuis longtemps disparu parmi les nuages épais et lourds. Une petite surprise nous attend au détour d’un sentier du camping. En effet, une cigogne a élu domicile sur le toit d’un mobil-home pour y passer la nuit !
Après un repas rapide et quelques jeux, nous nous endormons rapidement, sans avoir oublié de mettre le réveil tôt afin de ne pas rater le lever des grues le lendemain.
2ème jour du tour du lac du Der à vélo
Le lever des grues au lac du Der
Petit déjeuner pris rapidement et nous sautons sur le vélo à l’aube. On retourne sur la digue au même endroit que la veille. La présence de quelques photographes armés de zoom monstrueux nous rassure. Même si Chantecoq, de l’autre côté de lac, est plus réputé pour le lever des grues, il est quand même visible ici, près de Sainte-Marie-du-Lac.
Dans l’obscurité, on ne les distingue pas encore. Mais on les entend déjà.
Les grues claquettent et craquettent voire trompettent. En tout cas, ces bruits sont de plus en plus nombreux et sonores à mesure que la lumière croît.
Puis, petit à petit, des trios ou quatuors prennent les airs. Des ombres ailées passent devant les nuages.
Les groupes sont de plus en plus importants et plus nombreux au fur et à mesure que la lueur du soleil paraît.
Enfin bien réveillées et affamées, les grues se mettent en position de « V ». Que ce soit tout près ou aussi loin que le regard peut porter dans l’aube, on voit ou on devine des grues.
Le son ET l’image :
Les minutes passent et la lueur du soleil transperce enfin les nuages. Festival de nuances orangées et violettes, traversées par les vols de taille de plus en plus conséquents.
Quelques grues semblent perdues, abandonnent un groupe pour en rejoindre un autre, comme le cycliste fatigué quitte le peloton par dépit puis attend le groupetto.
Le lever du soleil clôt ce moment spectaculaire.
Rangement et départ vers Giffaumont
Nous rentrons au camping un peu transis mais ravis du spectacle vécu.
Nous terminons notre petit déjeuner et il est temps de ranger la tente et tout le matériel tranquillement.
Une heure et demie plus tard, nous reprenons la piste cyclable en direction de Giffaumont.
Vent contraire, on avance doucement mais sûrement. Nous passons par le site de Nuisement où a lieu chaque année le triathlon du Der. Cette partie du lac n’a pas été vidée, cela donne de nouveaux paysages à voir avec de belles nuances de bleus.
Le soleil tape déjà, il fait étonnamment doux pour un 26 octobre.
On fait une pause à une autre aire de jeux, à la plage de la presqu’île de Larzicourt.
On reprend la piste et passons devant le canal de restitution de l’eau à la Marne.
Nous roulons toujours sur la digue. Les kilomètres s’enchaînent et nous avons enfin le vent dans le dos. Nous passons devant le site de Chantecoq, du nom d’un des villages détruits pour la conception du lac. Situé face au lac, on y trouve le plus grand des observatoires du Lac du Der. Il permet d’observer notamment les Grues cendrées au petit matin. C’est un des meilleurs endroits pour voir le lever des grues. Nous n’avions pas pu nous y rendre ce matin, ce lieu étant trop éloigné de notre camping. Pas de regrets, nous avons assisté à un beau lever quand même !
Numéro 3 commence à fatiguer. Il a faim et Elle lui propose de l’aider avec le tire-fil.
Ce système est vraiment top, il a continué à rouler sans s’épuiser davantage et nous arrivons à Giffaumont de bonne heure malgré la faim intense du petit cycliste !
Giffaumont
On descend de la digue pour traverser le village. On remarque quelques belles maisons à pans de bois et pas mal de gîtes et autres maisons d’hôtes.
Au bout du village, on arrive enfin au restaurant tant convoité.
La grange aux abeilles
L’établissement est une belle construction à pans de bois. Peut-être une ancienne ferme ?
Une partie est réservée à une exposition sur les abeilles (c’était fermé quand nous y étions, pas de bol).
Une jolie vieille Citroën attire l’oeil de Numéro 3 et ce n’est qu’un début puisque devant nos yeux étonnés, une série de propriétaires de Morgan débarque. Jolis bolides !
Une fois installés en terrasse, nous prenons le menu du jour et franchement, pour 17€, c’était vraiment très bon.
Rassasiés, nous repartons en direction de la base nautique de Giffaumont.
Avant d’accéder à la digue, au centre du village, nous découvrons le parc botanique du Gué.
Le parc botanique du Gué
Près de la rivière Droye, ce parc présente des végétaux avec des espèces locales et ornementales.
On remarque aussi une statue de grue, sculptée dans un vieux chêne qui menaçait de s’effondrer.
La base nautique et l’église de Champaubert
Remontés sur la digue, il ne faut que quelques minutes pour atteindre la grande base nautique de Giffaumont. Aires de jeux, restaurants, office du tourisme, casino, accrobranches, minigolf, il y a beaucoup de choses ici et du coup, pas mal de monde.
On trouve un petit recoin tranquille dans l’herbe pendant que Numéro 3 s’amuse à marcher sur les gros rochers.
Ayant déjà fait l’accrobranche lors d’un séjour précédent, nous continuons en direction de l’église de Champaubert.
Vestige d’un des 3 villages détruits pour la création du lac, cette église est le symbole-souvenir des habitants déplacés et des constructions englouties.
Du parvis, on peut voir les fondations des maisons détruites.
Ces fondations sont normalement sous plusieurs mètres d’eau.
Cet arrêt est le dernier avant notre retour d’une traite jusqu’à Saint-Dizier qui durera un peu plus d’une heure. Le tronçon entre Eclaron et Saint-Dizier est le même qu’à l’aller.
Le matériel
Cet été, nous prévoyons de partir 2 semaines sur les routes de la Vélodyssée. Ce week-end a fait donc aussi figure d’entraînement, de test de matériel.
Pour ceux qui souhaitent se mettre au voyage à vélo, voici comment nous avons adapté nos VTT.
Vélo 1
Il s’agit de mon vieux VTT KTM de 2008. A l’époque, c’était un très bon vélo typé rando sportive voire compét XC.
Pour l’adapter au voyage, j’ai ajouté :
- un porte-bagage qui se fixe sur la tige de selle
Une paire de sacoches Ortlieb Backroller classic
une sacoche de guidon de chez Décat
- une remorque achetée chez Décat aussi, normalement prévue pour transporter 2 enfants, on a enlevé les assises pour obtenir une carriole parfaite pour transporter tout le matériel de camping.
Vélo 2
Un très bon VTT du début des années 2000 prêté à Elle. Adaptation minimale avec l’ajout de :
- sacoche de guidon Zefal
- un « follow-me », tire-fil, tire-vélo Trax. Un produit absolument génial qui permet de tirer un enfant à vélo pour passer une difficulté ou s’il est fatigué. Mis en place sur la tige de selle, on peut accrocher le guidon de l’enfant en quelques secondes et le fil s’ajuste selon l’effort grâce à un ressort. On l’a utilisé en montagne dans les sentiers alpins ou un peu sur le plat lors de notre tour du lac du Der à vélo et ça fonctionne du tonnerre !
Vélo 3
Pour notre apprenti voyageur à vélo, un indestructible, économique et efficace Rockrider ST500 24″.
En bref, le tour du lac du Der en 2 jours
Ce fut un week-end très réussi et finalement, tout était bien prévu, nous n’avions rien oublié d’essentiel. On s’est rendus compte avec ce test grandeur nature que pour partir plus de 2 jours, il faudra ajouter un autre porte-bagage et 2 sacoches sur le 2ème vélo. On pense également ajouter un sac sur le porte-bagage du 1er vélo.
En ce qui concerne le tour du Der à vélo en lui-même, c’est vraiment un week-end à faire. L’itinéraire est facile à suivre pour tous les cyclistes, entraînés ou non. Le revêtement est très correct tout le long du circuit. On ne croise quasiment aucune voiture, c’est vraiment le top niveau sécurité pour les enfants. Enfin, que ce soit en automne pendant le lever des grues ou pas, c’est une belle destination qui offre de beaux paysages et des activités variés tout en conservant un côté nature et tranquillité très appréciable.
Sitographie et liens utiles
Trace GPX parcours VTT Cornée du Der (déposé sur Gdrive)
Le site de l’observatoire astronomique de Valcourt
Office du tourisme du lac du Der
Office du tourisme de Haute-Marne
Hébergements insolites « Mes Hutes »
Restaurant la Grande aux Abeilles
Office du tourisme de la Marne
Pour d’autres idées de voyages à vélo :
